Le directeur départemental de campagne du Rassemblement des républicains à Saïoua, Issouf Doumbia, fait le point des préparatifs de l'accueil d'Alassane Ouattara dans sa localité.
•Vous recevrez dimanche le président du Rdr. Où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Les préparatifs sont achevés depuis longtemps. Pour nous, c'était une formalité puisque la mobilisation est parfaite. Saïoua est une zone spéciale pour notre parti. Des cadres du Front populaire ivoirien dont le ministre du Plan et du Développement, Bohoun Bouabré, et celui de l'Intérieur, Désiré Tagro, sont tous issus de Saïoua. Nous sommes tous nés là-bas. L'occasion nous est donnée avec l'arrivée d'ADO de démontrer notre capacité de mobilisation sur ce terrain. Aujourd'hui, nous avons la majorité. Je parle en connaissance de cause.
•Bohoun et Tagro sont quand même deux poids lourds du Fpi qui drainent des foules à Saïoua. Qu'est-ce qui explique votre assurance ?
Ils sont déjà bousculés en tout cas. Actuellement, j'ai la maîtrise du terrain. Le président du Rdr pourra faire le constat le dimanche. Si dans son programme, il avait prévu de rester 20 minutes à Saïoua, il y passera une heure puisqu'il sera dépassé par la mobilisation. Quand les gens sont rassasiés des mensonges, ils reculent. Aujourd'hui, les adhérents au Rdr se comptent par milliers. Les autochtones viennent dans notre parti pour retrouver l'espoir. Ceux qui vont dire les discours de bienvenue sont ces autochtones. Ils regrettent d'avoir suivi le Fpi. Ils ne veulent suivre que la vérité désormais. ADO, c'est un bulldozer. Sur son passage, il écrase tout. Son passage dans le Haut-Sassandra sera une occasion de plus pour démontrer de quoi il est capable. Mais puisque Daloa est Rdr, il ne reste plus qu'Issia et Saïoua qui doivent s'allier à lui.
•Doit-on s'attendre à une coalition du Rhdp pour battre le Fpi à Saïoua ?
Pour la mairie et la députation, tout va dépendre des deux responsables du Pdci et du Rdr. Djédjé Mady qui est le secrétaire général du Pdci et le président du directoire du Rhdp est natif de Saïoua. Sur cette question, il faut donc simplement qu'il croise Henriette Diabaté (SG du Rdr) pour discuter d'une combinaison gagnante sur place. Ce sera le coup fatal qui fera disparaître le Fpi à Saïoua. D'ailleurs ce coup fatal commence par l'arrivée d'ADO qui va drainer un monde fou.
•Vous admettez donc qu'aucun parti du Rhdp ne peut battre tout seul le Fpi à Saïoua ?
Ca va être difficile dans les sous-préfectures mais, dans la commune nous avons déjà fait un ravage. Actuellement mes travaux de fond se déroulent dans les villages. La commune, c'est un acquis total.
Propos recueillis par Marc Dossa
•Vous recevrez dimanche le président du Rdr. Où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Les préparatifs sont achevés depuis longtemps. Pour nous, c'était une formalité puisque la mobilisation est parfaite. Saïoua est une zone spéciale pour notre parti. Des cadres du Front populaire ivoirien dont le ministre du Plan et du Développement, Bohoun Bouabré, et celui de l'Intérieur, Désiré Tagro, sont tous issus de Saïoua. Nous sommes tous nés là-bas. L'occasion nous est donnée avec l'arrivée d'ADO de démontrer notre capacité de mobilisation sur ce terrain. Aujourd'hui, nous avons la majorité. Je parle en connaissance de cause.
•Bohoun et Tagro sont quand même deux poids lourds du Fpi qui drainent des foules à Saïoua. Qu'est-ce qui explique votre assurance ?
Ils sont déjà bousculés en tout cas. Actuellement, j'ai la maîtrise du terrain. Le président du Rdr pourra faire le constat le dimanche. Si dans son programme, il avait prévu de rester 20 minutes à Saïoua, il y passera une heure puisqu'il sera dépassé par la mobilisation. Quand les gens sont rassasiés des mensonges, ils reculent. Aujourd'hui, les adhérents au Rdr se comptent par milliers. Les autochtones viennent dans notre parti pour retrouver l'espoir. Ceux qui vont dire les discours de bienvenue sont ces autochtones. Ils regrettent d'avoir suivi le Fpi. Ils ne veulent suivre que la vérité désormais. ADO, c'est un bulldozer. Sur son passage, il écrase tout. Son passage dans le Haut-Sassandra sera une occasion de plus pour démontrer de quoi il est capable. Mais puisque Daloa est Rdr, il ne reste plus qu'Issia et Saïoua qui doivent s'allier à lui.
•Doit-on s'attendre à une coalition du Rhdp pour battre le Fpi à Saïoua ?
Pour la mairie et la députation, tout va dépendre des deux responsables du Pdci et du Rdr. Djédjé Mady qui est le secrétaire général du Pdci et le président du directoire du Rhdp est natif de Saïoua. Sur cette question, il faut donc simplement qu'il croise Henriette Diabaté (SG du Rdr) pour discuter d'une combinaison gagnante sur place. Ce sera le coup fatal qui fera disparaître le Fpi à Saïoua. D'ailleurs ce coup fatal commence par l'arrivée d'ADO qui va drainer un monde fou.
•Vous admettez donc qu'aucun parti du Rhdp ne peut battre tout seul le Fpi à Saïoua ?
Ca va être difficile dans les sous-préfectures mais, dans la commune nous avons déjà fait un ravage. Actuellement mes travaux de fond se déroulent dans les villages. La commune, c'est un acquis total.
Propos recueillis par Marc Dossa