Le Président du conseil d’administration (Pca) du Burida, à peine nommé, a commencé le débat sur le profil et les compétences du futur directeur général (Dg). En effet, le choix du Dg constitue une phase importante du décret n°2008-357 du 20 novembre 2008 instituant le « Bureau nouveau ». C’est sur ce dernier que reposera l’essentiel de la gestion des affaires de la maison verte. Ses prérogatives sont définies par le décret. Celui-ci, selon l’article 34 dudit décret, est choisi par le Conseil d’administration (Ca) parmi trois candidats. Ces derniers étant préalablement retenus suite à un appel à candidature conduit par un cabinet de recrutement. Il est nommé pour trois ans renouvelables sur la base de ses résultats. Personnage clé des nouvelles dispositions pour gérer la maison des artistes, le Dg choisi doit avoir un diplôme universitaire d’au moins un Bac plus quatre (Bac+4). Une expérience professionnelle de cinq ans minimum est requise. Et, il faut qu’il soit capable de justifier une compétence étendue dans le domaine de gestion de la propriété littéraire et artistique. Ses tâches consisteront à « représenter le Burida, conclure les contrats, tenir la comptabilité, percevoir et payer les droits…». En somme, il est chargé de la gestion quotidienne de la maison. Mais, il sera supervisé par un commissaire aux comptes et son suppléant, nommés dans les mêmes conditions que le Dg. Ils sont chargés de vérifier les recettes, les dépenses et de contrôler les comptes et bilans de fin d’année. Ils ont pour mission de dénoncer toutes les infractions économiques au sein du Burida et transmettre leurs rapports au Ca et au ministre de tutelle.
S.A.
S.A.