Rien ne sera plus comme avant. La gestion du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA) est revenue aux créateurs. Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue hier dans les locaux du ministère de la Culture et de la Francophonie, au Plateau, le ministre de tutelle Augustin Kouadio a confirmé cette réforme : “Le BURIDA est désormais géré par les artistes eux-mêmes, comme cela se passe dans tous les Etats modernes. Le président du Conseil d’administration, en l’occurrence Gadji Céli Saint Joseph, a les pleins pouvoirs pour assurer la bonne marche du Burida qui a longtemps souffert des querelles intestines”. Faisant par ailleurs le point des élections du samedi 25 juillet, le ministre a relevé que le système de désignation des instances du Burida mis en pratique a été un modèle du genre, à tel point qu’aucun des compétiteurs n’a contesté ni la formule, ni les résultats.
Toutefois, Augustin Kouadio a indiqué que si l’entière gestion du BURIDA est de la compétence des créateurs, l’Etat a le droit et le devoir de veiller sur la marche de cette institution. Le Conseil d’administration, après avoir proposé, devra se soumettre au droit de regard de l’Etat qui validera ses décisions.
Azo Vauguy
Toutefois, Augustin Kouadio a indiqué que si l’entière gestion du BURIDA est de la compétence des créateurs, l’Etat a le droit et le devoir de veiller sur la marche de cette institution. Le Conseil d’administration, après avoir proposé, devra se soumettre au droit de regard de l’Etat qui validera ses décisions.
Azo Vauguy