Il y a peu un ami me faisait observer que le coût minimum par minute d’un appel téléphonique sur l’un des cinq réseaux mobiles en Côte d’Ivoire est de 65 FCFA. Sur cette base, et en économiste bien avisé, j’ai tout de suite réalisé combien de fois les entreprises de téléphonie mobile pouvaient engranger de fortes sommes d’argent en un tour de main. Suivons : pour une entreprise qui revendique 3 millions d’abonnés. Si seulement 2 millions doivent reprendre leurs communications une fois en moins d’une minute, cette société aura engrangée au moins 260 millions FCFA (65FCFA X 2 X 2 millions). Imaginons que ces abonnés reprennent leurs communications plusieurs fois sous la minute et par jour, comme c’est le cas actuellement du fait de réseaux perturbés ! Sans compter les rechargements à faire pour rappeler parce que c’est urgent ou important. C’est une véritable manne que cueillent ces entreprises. Le régulateur en tient-il compte dans ses rapports avec les entreprises de téléphonie mobile ?
A bien y penser, on se demande si ce ne sont pas les abonnés qui financent en grande partie les dons distribués ici et là, les soutiens aux activités socio-économiques, les contributions à caractère caritatif etc. Ce n’est pas négliger les actions de ces entreprises. Mais, il était bon de noter que les perturbations qui affectent les réseaux sont préjudiciables aux portefeuilles des abonnés.
J-S Lia liasylve@yahoo.fr
A bien y penser, on se demande si ce ne sont pas les abonnés qui financent en grande partie les dons distribués ici et là, les soutiens aux activités socio-économiques, les contributions à caractère caritatif etc. Ce n’est pas négliger les actions de ces entreprises. Mais, il était bon de noter que les perturbations qui affectent les réseaux sont préjudiciables aux portefeuilles des abonnés.
J-S Lia liasylve@yahoo.fr
