“On parle mal, si on a été mal éduqué et cela engendre la guerre. On parle bien si on a été bien éduqué et on nourrit et entretient la paix. La culture de la paix est un remède à la guerre. La paix est comme une forme de thérapie préventive contre le loup qui sommeil en l`homme pour détruire son prochain" . Telle est la quintessence de la communication "La paix par l`éducation" donnée par le ministre Paul Akoto Yao, ex-président de la Fédération mondiale des associations, centres et clubs Unesco (Fmca). Au cours d`un colloque sur la paix organisé par la Fédération ivoirienne des associations, centres et clubs unesco (Fiacu) au Conseil économique et social au Plateau. Le ministre a saisi cette occasion pour dépeindre le sombre tableau de l`éducation en Côte d`Ivoire. "L`éducation n`a plus sa noblesse d`antan, les établissements sont des camps de bataille, les familles sont écartées, la prostitution fait partie du quotidien", a-t-il déploré. Devant la perte de nos valeurs, les maux de toutes sortes, il a conseillé de repenser notre système et d`inventer un discours nouveau et une pédagogie de nature à les corriger. N`guessan N`dri Claude, président de la Fiacu, a souligné que la rencontre vise à contribuer à la formation civique de ses membres, promouvoir une culture de la paix, de la non violence et le respect des droits de l`homme. M N`dri Kouassi, représentant le ministre de l`Education nationale, a salué cette initiative du Fiacu qui va renforcer les capacités des clubs Unesco, et contribuer à la renaissance de la cohésion. Pr Mathieu Lou Bamba, Secrétaire général de la Commission nationale de l`Unesco était présent à ce colloque.
Emeline P Amangoua (Stg)
Emeline P Amangoua (Stg)
