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Économie Publié le samedi 1 août 2009 | Nord-Sud

La Sicta et le ministère des Transports réagissent

Les activités que la Sicta mène dans le cadre du contrôle technique ne sont pas en déphasage avec les préoccupations de l’Etat. En réaction aux récriminations des automobilistes, Yaya Aguié, directeur technique dans ladite structure précise que «tout ce que la Sicta fait, est régi pas le code de la route.» Selon lui, malgré l’instauration de la visite allégée par l’Etat, les automobilistes se font désirer et ne se présentent pas en nombre important dans les stations de contrôle. «Sur 272 points de contrôle, on est descendu à 64. Malgré cet allègement, les automobilistes se font toujours rares. Nous avons contrôlé 132 véhicules en 6 mois sur toute l’étendue du territoire. Les propriétaires de voitures font de la fiction au niveau de nos appareils. Nous avons seulement augmenté les lignes sur Yopougon et Vridi. Parce que nous avons senti à un moment donné que la capacité de nos stations était insuffisante. Les automobilistes y passaient plus de temps. Il fallait corriger cette déficience», réplique le Yaya Aguié. A l’en croire, la visite technique est la même dans toutes les localités du pays et le système a été toujours le même. «Nous envisageons construire une nouvelle station à Cocody. Pour l’instant, je ne peux pas vous dire ce qui va changer avec ce nouveau site», annonce M. Aguié, avec plus de réserve. Au sujet de la corruption dans le milieu, il rappelle que la visite technique a un coût. Les prix sont fonction de la puissance des véhicules et sont inscrits sur le certificat de visite technique. «Si un individu veut donner forcément 100 ou 200.000 Fcfa à un agent commis au contrôle pour avoir sa visite, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? Nous pensons que toute personne qui estime que la visite lui a été refusée arbitrairement, peut saisir les tribunaux», rétorque-t-il. Avant de proposer aux automobilistes de réduire la vitesse à cause de l’endommagement prononcé des routes. «Nous sommes dans une situation de crise et l’Etat n’arrive pas à investir dans la réhabilitation des infrastructures. Il appartient aux automobilistes d’aller doucement en attendant que les routes soient réparées », préconise le directeur technique. De l’analyse d’un responsable du ministère des Transports, il ressort qu’en plus des problèmes infrastructurels, les difficultés liées à la visite technique, sont dues également à la vétusté du parc automobile, surtout dans le secteur des transports. «C’est eu égard à cela que le ministère a proposé la mise en place d’un fonds de développement des transports. Le dossier est actuellement sur la table du ministre de l’Economie et des Finances», rassure-t-il. L’instauration de la visite allégée, dit-il, a été motivée dans le cadre du redéploiement de l’administration dans les zones Centre, Nord et Ouest (CNO). L’initiative a été prise par le ministère en faveur des zones CNO. Les automobilistes dans ces zones n’avaient pas les mêmes dispositions techniques que ceux de la zone gouvernementale. Depuis 7 ans «les services techniques du ministère n’étaient pas véritablement opérationnels dans les zones ex-assiégées.» La tutelle a opté pour la réduction des points de contrôle afin d’encourager les transporteurs et autres particuliers à se présenter dans les stations de contrôle.

C.C.E
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