Le candidat de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), Gnamien Konan, exige la démission du ministre de l’Education nationale, Bleu Lainé. Il a émis cette exigence, samedi, au cours du meeting qu’il a tenu dans la commune de Yopougon (Ficgayo) devant de nombreux militants et sympathisants de sa formation politique.
L’ancien directeur général de la douane a indiqué que les mauvais résultats scolaires enregistrés en cette fin d’année sont au passif du ministre. Il a également pointé un doigt accusateur sur le régime en place qui, selon lui, a un mauvais système scolaire. Le résultat de 80% d’échec au baccalauréat, a-t-il dit, reflète éloquemment la politique de l’école mise en place par la Refondation.
Gnamien Konan dit ne pas comprendre que Sofres sorte un sondage, au moment où rien ne va sous la Refondation, qui donne 43% des faveurs de voix au chef de l’Etat à la présidentielle à venir. Il n’est pas passé par quatre chemins pour balayer du revers de la main ce sondage qui, dit-il, ne reflète pas la réalité en Côte d’Ivoire.
«Sofres a mis trop d’eau dans son sondage. Ce sondage est une injure aux Ivoiriens en ce sens qu’il montre que les Ivoiriens sont heureux de tout ce qui se passe dans leur pays. Qu’ils sont heureux de la guerre. Qu’ils sont heureux que leur pays soit Ppte. Qu’ils sont heureux des ordures qui jonchent toutes les rues de la capitale économique. Qu’ils sont heureux de tous les milliards de francs Cfa volés dans la filière café-cacao. Qu’ils sont heureux d’enregistrer 80% d’échec au Bac… On ne sait pas où Emmanuel Rivière a fait son sondage», a-t-il martelé. Et, il se convainc que les Ivoiriens ont soif de changement. Selon le président de l’Upci, la classe politique ivoirienne a besoin de sang neuf, d’hommes nouveaux, autres que Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara qui, selon lui, ont plongé le pays dans la crise.
«On sortira de la crise lorsque Gbagbo, Bédié et Ouattara prendront leur retraite politique», a-t-il clamé. Et, de ponctuer: «Le changement est notre seule chance».
Gnamien Konan se dit choqué lorsqu’il entend dire que la France ne doit pas s’ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire alors qu’elle se débat financièrement pour sortir le pays de cette mauvaise passe. Pour lui, on ne pourra parler de souveraineté que lorsqu’on arrêtera de tendre l’obole ou encore faire la manche.
«Je demande au président français de mettre sa bouche dans nos affaires sinon il n’y aura pas d’élection», a-t-il martelé.
Gnamien Konan s’est présenté comme l’homme de la situation. Celui qui peut redonner à la Côte d’Ivoire ses lettres de noblesse. Mais, il dit craindre que le pouvoir l’écarte de la course à la présidentielle. Il a demandé, de ce fait, la vigilance de la communauté internationale notamment de l’Onu.
K. Marras. D
L’ancien directeur général de la douane a indiqué que les mauvais résultats scolaires enregistrés en cette fin d’année sont au passif du ministre. Il a également pointé un doigt accusateur sur le régime en place qui, selon lui, a un mauvais système scolaire. Le résultat de 80% d’échec au baccalauréat, a-t-il dit, reflète éloquemment la politique de l’école mise en place par la Refondation.
Gnamien Konan dit ne pas comprendre que Sofres sorte un sondage, au moment où rien ne va sous la Refondation, qui donne 43% des faveurs de voix au chef de l’Etat à la présidentielle à venir. Il n’est pas passé par quatre chemins pour balayer du revers de la main ce sondage qui, dit-il, ne reflète pas la réalité en Côte d’Ivoire.
«Sofres a mis trop d’eau dans son sondage. Ce sondage est une injure aux Ivoiriens en ce sens qu’il montre que les Ivoiriens sont heureux de tout ce qui se passe dans leur pays. Qu’ils sont heureux de la guerre. Qu’ils sont heureux que leur pays soit Ppte. Qu’ils sont heureux des ordures qui jonchent toutes les rues de la capitale économique. Qu’ils sont heureux de tous les milliards de francs Cfa volés dans la filière café-cacao. Qu’ils sont heureux d’enregistrer 80% d’échec au Bac… On ne sait pas où Emmanuel Rivière a fait son sondage», a-t-il martelé. Et, il se convainc que les Ivoiriens ont soif de changement. Selon le président de l’Upci, la classe politique ivoirienne a besoin de sang neuf, d’hommes nouveaux, autres que Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara qui, selon lui, ont plongé le pays dans la crise.
«On sortira de la crise lorsque Gbagbo, Bédié et Ouattara prendront leur retraite politique», a-t-il clamé. Et, de ponctuer: «Le changement est notre seule chance».
Gnamien Konan se dit choqué lorsqu’il entend dire que la France ne doit pas s’ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire alors qu’elle se débat financièrement pour sortir le pays de cette mauvaise passe. Pour lui, on ne pourra parler de souveraineté que lorsqu’on arrêtera de tendre l’obole ou encore faire la manche.
«Je demande au président français de mettre sa bouche dans nos affaires sinon il n’y aura pas d’élection», a-t-il martelé.
Gnamien Konan s’est présenté comme l’homme de la situation. Celui qui peut redonner à la Côte d’Ivoire ses lettres de noblesse. Mais, il dit craindre que le pouvoir l’écarte de la course à la présidentielle. Il a demandé, de ce fait, la vigilance de la communauté internationale notamment de l’Onu.
K. Marras. D