Les étudiants ont fait une descente musclée hier matin au ministère de l`enseignement de l`enseignement supérieur à la tour C au Plateau.
La tour C sise à la Cité administrative au Plateau a connu une ambiance particulière hier matin. Vers 8 heures, des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (FESCI), estimés à plus d`une centaine ont envahi le ministère de l`enseignement supérieur au 20ème étage de la tour C. La réunion de cabinet du ministère de l`Enseignement Supérieur a été perturbée par les manifestants. L`objectif était d`avoir des informations concernant le report du Bts. Voyant la situation très tendue, Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre de l`Enseignement Supérieur a initié, séance tenante, une rencontre d`explication en vue d`apaiser les étudiants. Plusieurs autorités dudit ministère, le patronat des grandes écoles, les parents d`élèves et les syndicats des enseignants du privé ont été urgemment conviés à cette rencontre. Le directeur adjoint de cabinet, Abou Karamoko a fait savoir aux étudiants
qu`une solution est en train d`être recherchée pour la reprise de l`examen. « Nous sommes en train de chercher des voies et moyens pour résoudre le problème », a-t-il rassuré. Cependant, à en croire M. Abou Karamoko, le ministre de l`Enseignement Supérieur est incompétent quant à la fixation d`une date aux étudiants. Car, selon lui, « le dernier mot revient au ministère de l`Economie et des Finances, qui a à charge d`éponger les arriérés des fondateurs ». Doulaye Coulibaly, directeur des examens et concours de l`Enseignement Supérieur a affirmé, pour sa part, que les conditions sont réunies à son niveau pour la reprise des épreuves. «Techniquement, nous sommes prêts à reprendre le cours normal des examens. Nous avons fait beaucoup de simulations, mais les contraintes s`imposent à nous», a-t-il indiqué. Le président de la coordination nationale du patronat de l`enseignement supérieur privé de Côte d`Ivoire, Elété Aka,
a remercié les étudiants pour l`action menée. Il a réaffirmé que le ministère de l`Economie et des Finances n`a pas encore répondu à leur attente. Après les différentes explications des autorités, Jean Claude Koffi, secrétaire général adjoint de la Fesci, s`est dit indigné de la situation. « Nous constatons avec amertume que l`éducation n`est pas une priorité pour les autorités en Côte d`Ivoire », a-t-il martelé. Face à l`impuissance du ministère de l`enseignement supérieur de leur fixer une date pour la reprise de l`examen, le SG adjoint de la Fesci, a dit que les étudiants prendront leurs responsabilités dans les prochains jours. « Puisque le ministère est incapable de nous fixer une date, nous allons nous retirer et dans les 48 heures, nous aviserons » a-t-il averti. Le secrétaire à l`organisation du Collectif des étudiants des grandes écoles processionnelles et techniques de Côte d`Ivoire (CEGEPT-CI), Hamed
Kamagaté, a dit que cette mobilisation des étudiants visait à s`imprégner des réalités liées au report de l`examen. Il a indiqué qu`après cette rencontre, ils entreprendront des actions pour contraindre les autorités à réagir. « Nous allons demander à nos camarades de se mobiliser et de rester à l`écoute. Si rien n`est fait dans le délai de 48 heures, vous serez témoins de notre réaction » a-t-il prévenu.
Benjamin Soro
La tour C sise à la Cité administrative au Plateau a connu une ambiance particulière hier matin. Vers 8 heures, des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (FESCI), estimés à plus d`une centaine ont envahi le ministère de l`enseignement supérieur au 20ème étage de la tour C. La réunion de cabinet du ministère de l`Enseignement Supérieur a été perturbée par les manifestants. L`objectif était d`avoir des informations concernant le report du Bts. Voyant la situation très tendue, Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre de l`Enseignement Supérieur a initié, séance tenante, une rencontre d`explication en vue d`apaiser les étudiants. Plusieurs autorités dudit ministère, le patronat des grandes écoles, les parents d`élèves et les syndicats des enseignants du privé ont été urgemment conviés à cette rencontre. Le directeur adjoint de cabinet, Abou Karamoko a fait savoir aux étudiants
qu`une solution est en train d`être recherchée pour la reprise de l`examen. « Nous sommes en train de chercher des voies et moyens pour résoudre le problème », a-t-il rassuré. Cependant, à en croire M. Abou Karamoko, le ministre de l`Enseignement Supérieur est incompétent quant à la fixation d`une date aux étudiants. Car, selon lui, « le dernier mot revient au ministère de l`Economie et des Finances, qui a à charge d`éponger les arriérés des fondateurs ». Doulaye Coulibaly, directeur des examens et concours de l`Enseignement Supérieur a affirmé, pour sa part, que les conditions sont réunies à son niveau pour la reprise des épreuves. «Techniquement, nous sommes prêts à reprendre le cours normal des examens. Nous avons fait beaucoup de simulations, mais les contraintes s`imposent à nous», a-t-il indiqué. Le président de la coordination nationale du patronat de l`enseignement supérieur privé de Côte d`Ivoire, Elété Aka,
a remercié les étudiants pour l`action menée. Il a réaffirmé que le ministère de l`Economie et des Finances n`a pas encore répondu à leur attente. Après les différentes explications des autorités, Jean Claude Koffi, secrétaire général adjoint de la Fesci, s`est dit indigné de la situation. « Nous constatons avec amertume que l`éducation n`est pas une priorité pour les autorités en Côte d`Ivoire », a-t-il martelé. Face à l`impuissance du ministère de l`enseignement supérieur de leur fixer une date pour la reprise de l`examen, le SG adjoint de la Fesci, a dit que les étudiants prendront leurs responsabilités dans les prochains jours. « Puisque le ministère est incapable de nous fixer une date, nous allons nous retirer et dans les 48 heures, nous aviserons » a-t-il averti. Le secrétaire à l`organisation du Collectif des étudiants des grandes écoles processionnelles et techniques de Côte d`Ivoire (CEGEPT-CI), Hamed
Kamagaté, a dit que cette mobilisation des étudiants visait à s`imprégner des réalités liées au report de l`examen. Il a indiqué qu`après cette rencontre, ils entreprendront des actions pour contraindre les autorités à réagir. « Nous allons demander à nos camarades de se mobiliser et de rester à l`écoute. Si rien n`est fait dans le délai de 48 heures, vous serez témoins de notre réaction » a-t-il prévenu.
Benjamin Soro
