Les locaux du ministère de l’Enseignement Supérieur sis à la tour B de la cité administrative au Plateau ont été pris d’assaut hier lundi 3 août 2009 par des étudiants des différentes structures syndicales de la place réclamant une date pour la tenue des épreuves du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) tertiaire. A ce propos, les services compétents dudit ministère multiplient les rencontres avec les fondateurs pour que ceux-ci acceptent que les épreuves se déroulent dans leurs écoles le 10 août 2009.
Prévues initialement le lundi 27 juillet 2009, les épreuves écrites du BTS pour les filières tertiaires n’ont pu se tenir à cette date. Depuis lors, aucune date n’a été communiquée pour l’organisation desdites épreuves. Face à cette impasse, de nombreux étudiants se réclamant de la Fesci et de l’Unesci ont observé un sit-in devant les locaux du cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur M. Ibrahim Cissé Bacongo. Pour éviter tout débordement, les meneurs de la manifestation ont été associés à la rencontre de concertation initiée par le ministère avec les fondateurs des grandes écoles. Et ce, conformément à la volonté du ministère dirigé par M. Cissé Bacongo d’organiser le BTS tertiaire à partir du 10 août 2009. A cette rencontre, la délégation des fondateurs conduite par le Dr Elété Aka est demeurée ferme sur sa position. Sans le paiement de leurs dus, en termes de frais de scolarité qui s’élèvent à 45 milliards de FCfa, les établissements n’abriteront aucun centre d’examen du BTS tertiaire. Suite aux négociations entamées par le directeur de cabinet adjoint le Pr Abou Karamoko qui représentait le ministre Cissé Bacongo, les fondateurs ont fait une concession non négociable. Il s’agit du paiement de 16 milliards sur le montant global des arriérés. Face à cette exigence, le Pr Karamoko, qui avait à ses côtés les responsables des structures en charge de l’organisation du BTS notamment MM. Doulaye Coulibaly et Adama Méité, a rassuré toutes les parties de l’engagement de son ministère à trouver les meilleures solutions au problème posé afin que les épreuves se tiennent le plus rapidement possible. Prenant acte de cet engagement, Koffi Jean Claude, SGA de la Fesci et Anganaman Olivier, SG de l’Unesci ont noté que le ministère bénéficie d’un sursis de 48 heures pour fixer la nouvelle date du BTS. Faute de quoi, ont-ils asséné : « les étudiants prendront leurs responsabilités par des actions d’envergure pour ne pas être les sacrifiés de la palabre entre l’Etat et les fondateurs ».
M Tié Traoré
Prévues initialement le lundi 27 juillet 2009, les épreuves écrites du BTS pour les filières tertiaires n’ont pu se tenir à cette date. Depuis lors, aucune date n’a été communiquée pour l’organisation desdites épreuves. Face à cette impasse, de nombreux étudiants se réclamant de la Fesci et de l’Unesci ont observé un sit-in devant les locaux du cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur M. Ibrahim Cissé Bacongo. Pour éviter tout débordement, les meneurs de la manifestation ont été associés à la rencontre de concertation initiée par le ministère avec les fondateurs des grandes écoles. Et ce, conformément à la volonté du ministère dirigé par M. Cissé Bacongo d’organiser le BTS tertiaire à partir du 10 août 2009. A cette rencontre, la délégation des fondateurs conduite par le Dr Elété Aka est demeurée ferme sur sa position. Sans le paiement de leurs dus, en termes de frais de scolarité qui s’élèvent à 45 milliards de FCfa, les établissements n’abriteront aucun centre d’examen du BTS tertiaire. Suite aux négociations entamées par le directeur de cabinet adjoint le Pr Abou Karamoko qui représentait le ministre Cissé Bacongo, les fondateurs ont fait une concession non négociable. Il s’agit du paiement de 16 milliards sur le montant global des arriérés. Face à cette exigence, le Pr Karamoko, qui avait à ses côtés les responsables des structures en charge de l’organisation du BTS notamment MM. Doulaye Coulibaly et Adama Méité, a rassuré toutes les parties de l’engagement de son ministère à trouver les meilleures solutions au problème posé afin que les épreuves se tiennent le plus rapidement possible. Prenant acte de cet engagement, Koffi Jean Claude, SGA de la Fesci et Anganaman Olivier, SG de l’Unesci ont noté que le ministère bénéficie d’un sursis de 48 heures pour fixer la nouvelle date du BTS. Faute de quoi, ont-ils asséné : « les étudiants prendront leurs responsabilités par des actions d’envergure pour ne pas être les sacrifiés de la palabre entre l’Etat et les fondateurs ».
M Tié Traoré