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Économie Publié le mardi 4 août 2009 | L’intelligent d’Abidjan

BCEAO - Circulation de faux billets de 10 000 Francs CFA : Un des faussaires appréhendé à Bamako

Les plus hautes autorités monétaires internationales avaient lancé l`alerte: les coupures de billets de banque de 10.000 F CFA dont les numéros de série commencent par les chiffres 0737836 sont de vrais faux billets. Une semaine après cette alarme, un des principaux faux monnayeurs vient d`être appréhendé à Bamako par la Brigade de Recherches de la Brigade d`Investigation Judiciaire (BIJ). Il s`appelle Ibrahim Bemba et est Nigérian d`origine. Il a été appréhendé le mardi 19 mai dernier par l`équipe de l`Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta surnommé l`Epervier du Mandé de la Brigade de Recherches de la BIJ. Cette arrestation a été possible grâce à la collaboration entière et efficiente d`un responsable de la BCEAO Mali qui a voulu garder l`anonymat. Toute chose à l`honneur du Directeur de cette institution, le compatriote Oumar Tatam Ly lequel, à la faveur de son investiture au mois de mars dernier, qui déclarait: «le banquier central a une mission, au cours de laquelle il ne doit avoir pour seul viatique que la rigueur et l`intégrité». Pour ce qui est de l`intégrité, le responsable en question a le mérite d`en avoir. En fait, que s`est-il passé? Il fut approché par le sieur Ibrahim Bemba dans le but de faire écouler sa marchandise, à savoir les coupures de faux billets d`un montant, tenez-vous bien, de 1 milliard de F CFA. Le responsable en question devait juste mélanger les faux billets aux vrais moyennant naturellement une forte récompense. Très tentant! Le banquier fit semblant de jouer le jeu. Il s`empressa cependant d`en informer sa hiérarchie et la police, en l`occurrence la Brigade d`Investigation Judiciaire. L`Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta à qui l`affaire fut confiée, lui suggéra alors de garder la même ligne de conduite. En clair, de continuer à mettre le suspect en confiance. Ce qu`il fit admirablement. L`oiseau ne se douta de rien quand il accepta son rendez-vous quelque part dans le quartier Faladjè dans la nuit du 19 mai dernier. Les policiers, pour leur part et avec beaucoup de discrétion et de tact, se rendirent eux aussi au point de rencontre. Déguisés en clochards et en mendiants afin de ne pas éveiller les soupçons, ils purent mettre la main sur l`individu. Il fut trouvé en possession de la modique somme de 4 millions de F.CFA, naturellement, en vrais faux billets. Il était seul et, selon toute vraisemblance, avait des complices. Lesquels ont malheureusement pu disparaître dans la nature avec le butin. C`est donc évident que des faux continuent de circuler dans ledit espace monétaire. Et l`alerte relative aux faux monnayeurs a été lancée à la mi-mai par les plus hautes instances monétaires internationales. Dans un communiqué diffusé sur le net, le rapport indiquait que «des faux billets de banque de F CFA 10000 en provenance de Côte d`Ivoire sont en circulation sur le marché monétaire de la zone franc CFA et plus particulièrement à Dakar. Le numéro de série de ces billets commence par les chiffres 07 37 836 ». Il s`avère que la contrefaçon est une parfaite réussite. Difficile, à l`œil nu, de s`apercevoir de la supercherie. Mais attention, tous les billets de 10.000 F CFA ne sont évidemment pas des faux. Il s`agit exclusivement des numéros de série commençant par “0737836”. Avant de tenir dans vos mains, un tel billet rassurez-vous auparavant. Et pour cause: la loi retient comme présumé coupable en premier lieu, le seul détenteur d`un faux billet. Outre cette catégorie de fraudeurs, il y a les arnaqueurs qui sévissent à partir de l’Internet. Selon un communiqué publié sur le site Internet de la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières de Côte d’Ivoire), plusieurs sites Internet d’Institutions font l’objet d’une utilisation frauduleuse par les cybercriminels dont celui de la BCEAO. «Les sites Internet d’institutions sont de plus en plus frauduleusement imités par les criminels qui cherchent à convaincre leurs victimes de la régularité des opérations qu’ils leur proposent», souligne le site. Indiquant que c’est ainsi que le site Internet de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a été imité par des escrocs. A en croire ce site, le but des imitateurs est de justifier des frais de transactions illicites dont doivent s’acquitter leurs victimes dans le cadre de transactions commerciales toutes aussi frauduleuses. Ce que combattent les cellules nationales de traitement d’informations financières.

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