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Politique Publié le mardi 4 août 2009 | Le Nouveau Réveil

Alassane Dramane Outtara : “J`ai commis une imprudence… mon médecin m`avait dit de ne pas faire ce meeting”

Le docteur Alassane Dramane Ouattara a rencontré la presse hier à 20 heures à son Hôtel pour expliquer l'incident survenu lors du meeting au stade Biaka Boda. Ci-dessous l'intégralité de son intervention.

"Chers membres de ma délégation, chers frères et sœurs, je suis content d'être avec vous ce soir. Cette rencontre n'était pas prévue ce soir. J'avais indiqué à Ali que nous aurions un point de presse le mercredi soir à Divo. Evidemment, compte tenu de ce qui est arrivé, je me suis dit, vous devez me voir pour constater que je suis encore debout. Je puis vous dire que j'ai commis une imprudence. Parce que je fais un palu depuis deux ou trois jours, et hier (ndlr : avant-hier), j'ai dû faire une perfusion avant de prendre le chemin, parce que le palu me fatiguait. Et quand on est arrivé, c'était très difficile. Ce matin (hier) également, j'ai du faire une perfusion puisque je faisais de la fièvre et le médecin avait détecté un palu. Et il m'a dit, président, écoute, il ne faut pas faire ce meeting. En homme politique, j'ai dit d'accord et j'ai appelé la sécurité pour leur demander : où est-ce que nous en sommes au stade ? Et ils me disent, depuis 6 heures et demie, le stade est plein. Et moi, j'ai dit au médecin, je ne peux pas ne pas y aller avec tant de monde au stade. Et c'est comme cela que nous avons commencé la journée à 10 heures chez le préfet, à 10heures et demie chez la famille Alassane Salif N'diaye pour présenter nos condoléances. Vous savez qu'il a perdu sa maman il y a quelques semaines quand j'étais dans le Moyen Comoé. Et puis après cela, nous avons fait mouvement vers le stade Biaka Boda. Evidemment, ce qui devait arriver est arrivé. J'aurais dû écouter mon médecin parce qu'avec la forte chaleur, la crise paludéenne a eu tout son effet. Et j'ai senti un malaise, mais ça n'a pas duré. J'avais voulu d'ailleurs continuer le meeting après que je me suis reposé quelques minutes, mais le professeur Sega Sangaré et Dr Diaby m'ont dit que je ne pouvais pas continuer parce qu'une crise sévère de palu peut avoir d'autres complications. Alors c'est comme ça que j'ai dit quelques mots à la fin. Comme on le dit, le cordonnier qui répare les chaussures est mal chaussé, peut être que les Docteurs sont des gens qui n'écoutent pas leur collègue médecin. Mais là, j'ai appris ma leçon. Alors je me suis soumis, pour une fois, ça n'arrive pas souvent, aux recommandations des médecins. Et les médecins ont recommandé que je ne continue pas la tournée parce qu'un palu mal soigné n'est pas une bonne chose. Ils m'ont recommandé d'interrompre ma tournée et c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je tenais à vous voir ce soir. Pour vous dire que demain, nous allons rentrer sur Abidjan et puis la direction nationale de campagne va réorganiser… donc ils vont reprogrammer les autres étapes en fonction de ma capacité de récupération. Mais je tenais à dire que je n'ai pas été sage. Parce que quand on a fini le moyen Comoé le samedi 26 juillet, on est rentré vers 20 heures. Et le dimanche à 21heures 25 minutes, j'ai pris l'avion pour des rendez-vous importants à Paris. Quand je suis arrivé le matin, je n'ai pas eu le temps de me reposer, j'ai commencé immédiatement les audiences et les rendez-vous. Dans l'après-midi, j'étais à mon bureau, le mardi également c'était la même chose. Amadou Gon est venu me voir, on a travaillé toute la journée et le mercredi, j'ai repris l'avion pour venir à Abidjan et le jeudi, j'ai travaillé avec l'équipe de campagne de communication pour donner mon accord sur les derniers points de réglage. Et le vendredi matin, nous sommes partis d'Abidjan. Donc je dois avouer que ce n'était pas facile, mais je me sentais bien. C'est le samedi et le dimanche que sans doute l'effet de palu a trouvé un terrain favorable pour se développer. Mais j'ai dit au professeur Sega et au Docteur Diaby que je suivrais vos recommandations à la lettre, à condition que je ne sois pas immobilisé pendant longtemps", a-t-il déclaré.
Jules Claver Aka

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