"Fabrication, qualité et distribution de la farine". Ces différents thèmes ont fait l'objet d'un séminaire de formation, vendredi et samedi dernier, à San Pedro.
Organisée par les Grands moulins d'Abidjan (Gma), cette rencontre avait pour objectif, de permettre aux apprenants, notamment, les femmes et hommes de médias (journalistes, Rédacteurs en chef et Directeurs des rédactions) de voir toutes les étapes et le processus utilisée par cette structure dans la fabrication de la farine de blé qui est ensuite utilisé par les boulangers dans la fabrication du pain. En effet, depuis quelques mois, de folles rumeurs ont mis en cause la farine qu'utilise cette société. Certaines personnes avancent que cette farine est faite à base de manioc. Quand d'autres, les plus pessimistes, jurent la main sur le cœur que cette farine mise à la consommation est tout simplement destinée au bétail. C'est donc pour couper court à ces nombreuses rumeurs que les responsables de cette société vieille de 46 ans, ont décidé de consacrer ces quelque 48 heures aux communicateurs, sur sa deuxième fabrique, située dans la zone portuaire au Port autonome de San Pedro. Ainsi, tour à tour, les séminaristes ont visité cette unité industrielle. MM Jacquet Guillaume et Oura Koffi, respectivement Directeur de l'exploitation et responsable de la production, qui conduisaient cette visite guidée ont expliqué à leurs visiteurs qu'une fois, le blé qui est l’élément premier, dans la fabrication de la farine, est débarqué au port, en provenance des Usa et de la France, il est conduit directement à l'usine où il est stocké dans des silos de 11000 tonnes installés au dessus de l'entreprise. Il est ensuite trié à partir de grosses machines, afin d'extirper les corps étrangers, notamment des grains de maïs, de petits pois, ainsi que des pailles et des cailloux. Ces corps étrangers, constituent selon eux, entre 3 à 4 % des produits reçus. Une fois cette phase achevée, le blé subit plusieurs autres étapes. Avant d'être transformé en produits finis. Qui entrent respectivement dans la fabrication du pain, des pâtes alimentaires, des biscuits, des beignets et du pain sucré. Outre ces différentes qualités de farines, les Grands moulins d'Abidjan fabriquent aussi d'autres types de produits dont, par exemple, le Sogobalo, qui est destiné à l'alimentation du bétail. Ce dernier produit, selon les responsables de cette structure, est fait à partir de son du blé. Il est exporté directement dans les pays de l'Hinterland, notamment le Mali et le Niger. Au niveau de la Côte d'Ivoire, indiquent-ils, des discussions sont en cours avec les fermiers pour l'introduire dans l'alimentation de leur bétail. Tous ces produits selon M. Cissé, le responsable du service qualité et des laboratoires, subissent des tests et contrôles avant d'être mis sur le marché de la distribution et de la consommation. " Notre système qualité est approuvé par Codinorm. Des certificats sont délivrés après les tests effectués sur les produits ", fait-il remarquer. Toutes ces analyses à l'en croire, sont faites pour voir si la farine est conforme aux normes avant d'être mise sur le marché de la distribution. S'agissant de la qualité du pain, il a coupé court au débat. " Le pain est fait à base du blé que nous importons des Usa et de la France. Nous n'utilisons jamais de manioc pour fabriquer de la farine. Nos installations ne nous permettent pas d'ailleurs de le faire", dit-il. Avant d'ajouter que, si tel était le cas, il reviendra en premier lieu aux boulangers de se plaindre. Car, ils ne pourront pas utiliser la farine de manioc pour fabriquer le pain. A cause du manque de certains éléments nutritifs. Parlant de la fabrication du pain, M. Cissé a fait remarquer au passage que, certes la société ne le fait pas en tant que tel. Cependant, elle initie des séances de formations à l'intention des boulangers surtout des jeunes Ivoiriens qui veulent se lancer dans ce secteur à travers ses centres d'essais qui disposent de matériels sophistiqués. A ce niveau, Mlle Marie Thérèse Diouf, responsable communication de la société a indiqué que 1000 jeunes ont été formés au métier de la boulangerie. Sans oublier le soutien financier qu'elle apporte aux boulangers. Parlant de la concurrence qui est sur le marché avec trois autres sociétés meunières M. Oka André et Félix Diouf, respectivement Directeur commercial et marketing et Directeur général du groupe sont formels. " Notre seul vrai concurrent est la malnutrition et les produits de substitution ", ont-ils dit. Et M. Oka de conclure que les Gma gardent toujours leur position de leader dans le secteur. Sur une capacité de production de 500000 tonnes de l'ensemble des opérateurs, la structure détient une capacité de 300000 tonnes. L'année dernière, elle a produit et vendu 200000 tonnes de farine. Elle entend atteindre les 300000 tonnes cette année. Avec la diversification de son marché qui part du Ghana, au Burkina Faso en passant par le Niger, la Guinée et le Congo.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à San Pedro
Organisée par les Grands moulins d'Abidjan (Gma), cette rencontre avait pour objectif, de permettre aux apprenants, notamment, les femmes et hommes de médias (journalistes, Rédacteurs en chef et Directeurs des rédactions) de voir toutes les étapes et le processus utilisée par cette structure dans la fabrication de la farine de blé qui est ensuite utilisé par les boulangers dans la fabrication du pain. En effet, depuis quelques mois, de folles rumeurs ont mis en cause la farine qu'utilise cette société. Certaines personnes avancent que cette farine est faite à base de manioc. Quand d'autres, les plus pessimistes, jurent la main sur le cœur que cette farine mise à la consommation est tout simplement destinée au bétail. C'est donc pour couper court à ces nombreuses rumeurs que les responsables de cette société vieille de 46 ans, ont décidé de consacrer ces quelque 48 heures aux communicateurs, sur sa deuxième fabrique, située dans la zone portuaire au Port autonome de San Pedro. Ainsi, tour à tour, les séminaristes ont visité cette unité industrielle. MM Jacquet Guillaume et Oura Koffi, respectivement Directeur de l'exploitation et responsable de la production, qui conduisaient cette visite guidée ont expliqué à leurs visiteurs qu'une fois, le blé qui est l’élément premier, dans la fabrication de la farine, est débarqué au port, en provenance des Usa et de la France, il est conduit directement à l'usine où il est stocké dans des silos de 11000 tonnes installés au dessus de l'entreprise. Il est ensuite trié à partir de grosses machines, afin d'extirper les corps étrangers, notamment des grains de maïs, de petits pois, ainsi que des pailles et des cailloux. Ces corps étrangers, constituent selon eux, entre 3 à 4 % des produits reçus. Une fois cette phase achevée, le blé subit plusieurs autres étapes. Avant d'être transformé en produits finis. Qui entrent respectivement dans la fabrication du pain, des pâtes alimentaires, des biscuits, des beignets et du pain sucré. Outre ces différentes qualités de farines, les Grands moulins d'Abidjan fabriquent aussi d'autres types de produits dont, par exemple, le Sogobalo, qui est destiné à l'alimentation du bétail. Ce dernier produit, selon les responsables de cette structure, est fait à partir de son du blé. Il est exporté directement dans les pays de l'Hinterland, notamment le Mali et le Niger. Au niveau de la Côte d'Ivoire, indiquent-ils, des discussions sont en cours avec les fermiers pour l'introduire dans l'alimentation de leur bétail. Tous ces produits selon M. Cissé, le responsable du service qualité et des laboratoires, subissent des tests et contrôles avant d'être mis sur le marché de la distribution et de la consommation. " Notre système qualité est approuvé par Codinorm. Des certificats sont délivrés après les tests effectués sur les produits ", fait-il remarquer. Toutes ces analyses à l'en croire, sont faites pour voir si la farine est conforme aux normes avant d'être mise sur le marché de la distribution. S'agissant de la qualité du pain, il a coupé court au débat. " Le pain est fait à base du blé que nous importons des Usa et de la France. Nous n'utilisons jamais de manioc pour fabriquer de la farine. Nos installations ne nous permettent pas d'ailleurs de le faire", dit-il. Avant d'ajouter que, si tel était le cas, il reviendra en premier lieu aux boulangers de se plaindre. Car, ils ne pourront pas utiliser la farine de manioc pour fabriquer le pain. A cause du manque de certains éléments nutritifs. Parlant de la fabrication du pain, M. Cissé a fait remarquer au passage que, certes la société ne le fait pas en tant que tel. Cependant, elle initie des séances de formations à l'intention des boulangers surtout des jeunes Ivoiriens qui veulent se lancer dans ce secteur à travers ses centres d'essais qui disposent de matériels sophistiqués. A ce niveau, Mlle Marie Thérèse Diouf, responsable communication de la société a indiqué que 1000 jeunes ont été formés au métier de la boulangerie. Sans oublier le soutien financier qu'elle apporte aux boulangers. Parlant de la concurrence qui est sur le marché avec trois autres sociétés meunières M. Oka André et Félix Diouf, respectivement Directeur commercial et marketing et Directeur général du groupe sont formels. " Notre seul vrai concurrent est la malnutrition et les produits de substitution ", ont-ils dit. Et M. Oka de conclure que les Gma gardent toujours leur position de leader dans le secteur. Sur une capacité de production de 500000 tonnes de l'ensemble des opérateurs, la structure détient une capacité de 300000 tonnes. L'année dernière, elle a produit et vendu 200000 tonnes de farine. Elle entend atteindre les 300000 tonnes cette année. Avec la diversification de son marché qui part du Ghana, au Burkina Faso en passant par le Niger, la Guinée et le Congo.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à San Pedro