Pour Yaya Diomandé, conducteur de camion sur l'axe Abidjan-Noé rencontré à Treichville, « ce n'est pas normal que des personnes fassent du bruit dans les véhicules. Cela est perturbant pour celui qui est au volant», commente-t-il. Amidou, chauffeur de gbaka à Abobo, dénonce une opération malicieuse : «La plupart du temps, nous ignorons que se sont des commerçants. Au début, ils se comportent comme des passagers ordinaires. Une fois en route, ils commencent à parler leur gros français (Ndlr français soutenu dans l'argot ivoirien). On ne peut pas demander à quelqu'un qui a payé son transport de descendre», s'embarrasse le conducteur. Adama Touré, président de la Coordination nationale des gares routières (Cngr-ci), condamne le phénomène. « Ce sont les chauffeurs qui, de manière contournée, acceptent ces vendeurs. Rien ne prouve que les médicaments soient de bonne qualité. Nous ne sommes pas d'accord parce que cela perturbe les passagers. Nous condamnons cet acte. Nous nous sommes saisis de la question et il y a déjà eu des cas de renvoi de chauffeurs », avertit-il.
N.D
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