Une semaine après le déversement de produits à très forte odeur dans leur quartier, les populations du quartier Biafra à Treichville ont reçu la visite de leur maire, Albert François Amichia. Il répondait par la même occasion à l'invitation à la cérémonie d'investiture du président des jeunes et du bureau des épouses de policiers de la cité policière du quartier Yobou Lambert. Cette fête a été l'occasion pour le maire Amichia de rendre un vibrant hommage à tous les sages dudit quartier qui ne sont plus de ce monde. Revenant sur les déchets déversés il y a peu à Treichville, il a fermement condamné l'acte et a rassuré qu'il ne s'agissait pas de déchets toxiques. Le maire a indiqué qu'il a pris la ferme décision que plus personne ne vienne déverser quoique ce soit au quartier Biafra. "Nous avons porté plainte contre la société" a-t-il ajouté. Par ailleurs, le maire a sensibilisé ses administrés à l'hygiène et à la propreté: "Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'il faut être sale. Chacun de nous doit faire l'effort de nettoyer chez lui et devant son domicile… et éviter de jeter des mouchoirs ou autre chose dans la rue…". Après un premier don du genre il y a un mois, il a offert 10 poubelles, 2 brouettes et des râteaux. Parlant des prises en charge scolaire, Amichia a rappelé que la mairie octroyait jusqu' à 500 millions CFA de frais de prise en charge. Mais a-t-il dénoncé "c'est le gouvernement qui nous a obligé à arrêter". Et pour cause, a expliqué Amichia François, "l'argent versé par la mairie au trésor ne lui est plus reversé…". En ce qui concerne l'emploi des jeunes, il a énuméré une série d'actions en cours avec des partenaires étrangers, dont la création d'une unité communale de sapeurs pompiers pour laquelle 4 véhicules d'intervention ont été déjà acquis en Europe. Avant son intervention, plusieurs orateurs dont Mme N'gadi Lea, présidente des femmes, M Glaou Blaise, parrain de la cérémonie, Karamoko Djina, commissaire divisionnaire et Franck Loué, président des jeunes se sont succédé au pupitre.
Jean Prisca
Jean Prisca