Face à l'ampleur épidémiologique de la stérilité, les couples vivant ce problème ont recours aux techniques de la Pma. Bien que salutaires, celles-ci n’en présentent pas moins des dangers pour la santé de la mère et de l'enfant.
De plus en plus, en Côte d'Ivoire, les couples stériles ont recours à la Procréation médicalement assistée (Pma). La Pma, également appelée Assistance médicale à la procréation (Amp), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation. Elle regroupe plusieurs techniques. Ce sont l'insémination intra utérine avec le sperme du conjoint ou du donneur (Iac) ou (Iad), la fécondation in vitro classique (Fiv classique) et la micro injection Intra-cytoplasmique des spermatozoïdes dans les ovocytes (Icsi). La Pma est une solution parfaite, cependant elle peut nuire à la santé de la mère et de l'enfant. Selon le Dr Adjobi, plusieurs maladies graves voire mortelles surviennent à la suite de la réalisation de ces techniques. Au cours de cette opération, on injecte à la femme des hormones en vue de stimuler ses ovaires. Dans certains cas, survient le syndrome de l'hyperstimulation ovarien, le cancer de l'ovaire et l'hypertension artérielle. Selon le médecin, ces maladies sont très graves et peuvent souvent provoquer le décès de la mère. Le syndrome de l'hyperstimulation ovarien est une maladie qui survient suite aux injections d'hormones dans les ovaires. Cette maladie peut souvent entraîner un cancer : le cancer de l'ovaire, qui, comme tout cancer, conduit à la mort. 10 à 15% des femmes enceintes des suites d'une des techniques de la Pma sont hypertendus. Cela met en danger leur vie car, l'hypertension artérielle est un risque majeur pouvant nuire à l'enfant et à sa mère. Aussi, cette technique n'exclut pas les fausses couches. Le taux de fausses couches issues des grossesses artificielles est deux fois plus élevé que celui des grossesses normales. Les techniques de la Pma favorisent également les grossesses extra-utérines. Ce sont les grossesses qui se développent en dehors de l'utérus et qui peuvent compromettre la vie de la mère. Au cours de la grossesse extra utérine, l'embryon se développe, soit dans l'une des trompes, soit dans l'ovaire. Tout comme la mère, l'enfant n'est pas à l'abri de danger. A ce niveau, les malformations fœtales sont plus récurrentes selon le spécialiste. Aussi salvatrice qu'elle soit, la Pma soulève des questions d'éthique. Le Prof Yangni-Angate Koffi Hervé, homme à la fois scientifique et spirituel, a s’est interessé l'aspect éthique de la Pma. Selon lui, plusieurs notions sont altérées dans la réalisation de la Pma. La notion de maternité et de paternité, la fécondation, est dissociée de la gestation, la mère, le père et l'enfant sont réduits au rang d'objet. Selon lui, la réduction de l'embryon humain (avortement) dans la fécondation in vitro est un meurtre. Car, l'embryon humain est un individu de l'espèce humaine. Il n'est pas un objet pour être ainsi manipulé lors de la réalisation des techniques de la Pma. «Sans aucun doute, l'embryon humain n'est pas quelque chose. Il n'a ni nature végétale, ni minérale. Il est assurément d'origine humaine. Car il n'y a que quelqu'un qui puisse devenir quelqu'un et non quelque chose qui devienne plus tard quelqu'un », a-t-il expliqué. C était au cours d'un séminaire sur « La stérilité du couple » organisé par l'Association ivoirienne de formation universitaire et professionnelle (Aifup) et le Centre de formation médical continu et de bioéthique (Cfmc Be).
Adélaïde Konin (Stagiaire)
De plus en plus, en Côte d'Ivoire, les couples stériles ont recours à la Procréation médicalement assistée (Pma). La Pma, également appelée Assistance médicale à la procréation (Amp), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation. Elle regroupe plusieurs techniques. Ce sont l'insémination intra utérine avec le sperme du conjoint ou du donneur (Iac) ou (Iad), la fécondation in vitro classique (Fiv classique) et la micro injection Intra-cytoplasmique des spermatozoïdes dans les ovocytes (Icsi). La Pma est une solution parfaite, cependant elle peut nuire à la santé de la mère et de l'enfant. Selon le Dr Adjobi, plusieurs maladies graves voire mortelles surviennent à la suite de la réalisation de ces techniques. Au cours de cette opération, on injecte à la femme des hormones en vue de stimuler ses ovaires. Dans certains cas, survient le syndrome de l'hyperstimulation ovarien, le cancer de l'ovaire et l'hypertension artérielle. Selon le médecin, ces maladies sont très graves et peuvent souvent provoquer le décès de la mère. Le syndrome de l'hyperstimulation ovarien est une maladie qui survient suite aux injections d'hormones dans les ovaires. Cette maladie peut souvent entraîner un cancer : le cancer de l'ovaire, qui, comme tout cancer, conduit à la mort. 10 à 15% des femmes enceintes des suites d'une des techniques de la Pma sont hypertendus. Cela met en danger leur vie car, l'hypertension artérielle est un risque majeur pouvant nuire à l'enfant et à sa mère. Aussi, cette technique n'exclut pas les fausses couches. Le taux de fausses couches issues des grossesses artificielles est deux fois plus élevé que celui des grossesses normales. Les techniques de la Pma favorisent également les grossesses extra-utérines. Ce sont les grossesses qui se développent en dehors de l'utérus et qui peuvent compromettre la vie de la mère. Au cours de la grossesse extra utérine, l'embryon se développe, soit dans l'une des trompes, soit dans l'ovaire. Tout comme la mère, l'enfant n'est pas à l'abri de danger. A ce niveau, les malformations fœtales sont plus récurrentes selon le spécialiste. Aussi salvatrice qu'elle soit, la Pma soulève des questions d'éthique. Le Prof Yangni-Angate Koffi Hervé, homme à la fois scientifique et spirituel, a s’est interessé l'aspect éthique de la Pma. Selon lui, plusieurs notions sont altérées dans la réalisation de la Pma. La notion de maternité et de paternité, la fécondation, est dissociée de la gestation, la mère, le père et l'enfant sont réduits au rang d'objet. Selon lui, la réduction de l'embryon humain (avortement) dans la fécondation in vitro est un meurtre. Car, l'embryon humain est un individu de l'espèce humaine. Il n'est pas un objet pour être ainsi manipulé lors de la réalisation des techniques de la Pma. «Sans aucun doute, l'embryon humain n'est pas quelque chose. Il n'a ni nature végétale, ni minérale. Il est assurément d'origine humaine. Car il n'y a que quelqu'un qui puisse devenir quelqu'un et non quelque chose qui devienne plus tard quelqu'un », a-t-il expliqué. C était au cours d'un séminaire sur « La stérilité du couple » organisé par l'Association ivoirienne de formation universitaire et professionnelle (Aifup) et le Centre de formation médical continu et de bioéthique (Cfmc Be).
Adélaïde Konin (Stagiaire)