Selon le Dr Adjobi, l'âge et la réserve ovarienne sont les deux facteurs pris en compte dans la réalisation de la Pma. Une femme qui a plus de 43 ans est tenue de s'abstenir. Car, c'est à cet âge que surviennent les complications. Les risques de malformations fœtales sont plus élevés. Après 43 ans, le taux de réussite de la Pma est de 2 % en Côte d'Ivoire. A 43 ans, la majorité des femmes n'ont plus une bonne réserve ovarienne. Avant la pratique de cette technique, des échographies endo-vaginales sont réalisées pour apprécier la réserve ovarienne. « Les femmes qui ont des maladies telles que la drépanocytose, la cardiopathie, le diabète et l'hypertension sévère sont tenues, quelle que soit leur volonté d'être mère, de s'abstenir », indique le spécialiste. En ce qui concerne le syndrome de l'hyperstimulation, dû aux injections d'hormones chez certaines femmes, aucune solution n'est trouvée. « Les patientes reçoivent toutes la même dose. Seulement, on espère que le pire n'arrive pas », note-t-il avant d’avertir : « si la structure de l'utérus subit des modifications profondes du fait du syndrome de l'hyperstimulation ovarien, il survient alors un cancer ovarien ».
A.K. (Stagiaire)
A.K. (Stagiaire)