En provenance de la cité du poro pour Abidjan, le ministre de la fonction publique a marqué, hier une halte à Bouaké, pour échanger avec les responsables de l’aile civile des forces nouvelles. Au menu des discussions, le processus de redéploiement de l’administration sur l’ensemble des zones autrefois assiégées par l’ex-rébellion. Faisant un bilan partiel de sa tournée, Hubert Oulaye, s’est réjouit du fait que « dans l’ensemble, les fonctionnaires sont satisfaits ». Le premier point de satisfaction, révèle t-il concerne le climat de sécurité dans lequel travaillent ses agents. Il n’a pas omis de féliciter les autorités FN, pour le retour de cet environnement de quiétude et de sérénité qui fait progressivement jour dans la zone, au grand dam des fonctionnaires. « La question au départ du processus, était la sécurité des fonctionnaires. Ils sont partis pour des questions de sécurité. Ils nous posaient ce
problème. Nous avons du discuter avec eux. Nous les avons sensibilisés, et vous nous avez aidés parce que s’ils sont restés jusqu’à présent, c’est qu’ils sont en sécurité. Et c’est grâce à vous », a-t-il reconnu. « En ce qui concerne l’aspect réhabilitation, et conditions de travail. Je voudrais vous dire merci. Vous n’aviez pas fait que demander. Vous avez contribué. Vous l’avez dit, les commandants de zone ont mis parfois les mains à la poche, pour pouvoir permettre le bon fonctionnement de certains services, et cela est à votre honneur ». Les satisfactions du ministre portent également sur la libération des bâtiments abritant des services publics, précédemment occupés par l’administration de Guillaume Soro. «J’ai noté votre volonté de faire en sorte que, selon l’évolution des choses, les administrations puissent retrouver leur sites normaux de travail. Nous sommes prêts. Le Cnpra regarde pour
voir comment on peut procéder à travers des appuis, pour faire en sorte que ceux qui sont dans des sites retrouvent les sites, voire comment on peut vous aider à avoir des sites ». Le seul point qui fâche les fonctionnaires est, selon lui, relatif au retard accusé dans le paiement des primes. Heureusement, se satisfait-il, les choses avancent dans ce sens. « Le problème qui demeure dans le retard des primes. Cela ne dépend pas du Cnpra. Comme tous les ministères, le Cnpra dépend du ministère de l’économie et des finances qui aujourd’hui est tellement sollicité et c’est toute une bagarre pour avoir quelque chose. Bien entendu ceux qui attendent le Trésor et qu’ils ne le voient, voient le Cnpra. C’est normal, il faut qu’on leur dise quelles sont nos difficultés, qu’est ce que nous faisons, afin qu’ils comprennent que ce n’est pas de la mauvaise foi, mais la réalité de la Côte d’Ivoire à l’instant actuel, où nous sommes sollicités pour la sortie de crise Nous avions pu venir tranquillement, sans aucune appréhensions à Bouaké et à Korhogo. Parce que nous avons commencé le paiement du deuxième regroupement. Sinon on ne serait pas venu. Sur le paiement du deuxième, il nous reste à payer 4 milliards de primes. Il fallait qu’il fasse tout pour qu’on commence. Cela fait 240 millions sur le nord, et 230 millions sur Bouaké. Le Premier ministre m’a promis et il l’a fait. On va continuer peut être dans 4 ou 6 mois, on pourra terminer », espère t-il. A la fin de l’audience, le ministre et sa délégation ont visité certains bâtiments administratifs de la ville de Bouaké.
Marcel Konan
Correspondant régional
problème. Nous avons du discuter avec eux. Nous les avons sensibilisés, et vous nous avez aidés parce que s’ils sont restés jusqu’à présent, c’est qu’ils sont en sécurité. Et c’est grâce à vous », a-t-il reconnu. « En ce qui concerne l’aspect réhabilitation, et conditions de travail. Je voudrais vous dire merci. Vous n’aviez pas fait que demander. Vous avez contribué. Vous l’avez dit, les commandants de zone ont mis parfois les mains à la poche, pour pouvoir permettre le bon fonctionnement de certains services, et cela est à votre honneur ». Les satisfactions du ministre portent également sur la libération des bâtiments abritant des services publics, précédemment occupés par l’administration de Guillaume Soro. «J’ai noté votre volonté de faire en sorte que, selon l’évolution des choses, les administrations puissent retrouver leur sites normaux de travail. Nous sommes prêts. Le Cnpra regarde pour
voir comment on peut procéder à travers des appuis, pour faire en sorte que ceux qui sont dans des sites retrouvent les sites, voire comment on peut vous aider à avoir des sites ». Le seul point qui fâche les fonctionnaires est, selon lui, relatif au retard accusé dans le paiement des primes. Heureusement, se satisfait-il, les choses avancent dans ce sens. « Le problème qui demeure dans le retard des primes. Cela ne dépend pas du Cnpra. Comme tous les ministères, le Cnpra dépend du ministère de l’économie et des finances qui aujourd’hui est tellement sollicité et c’est toute une bagarre pour avoir quelque chose. Bien entendu ceux qui attendent le Trésor et qu’ils ne le voient, voient le Cnpra. C’est normal, il faut qu’on leur dise quelles sont nos difficultés, qu’est ce que nous faisons, afin qu’ils comprennent que ce n’est pas de la mauvaise foi, mais la réalité de la Côte d’Ivoire à l’instant actuel, où nous sommes sollicités pour la sortie de crise Nous avions pu venir tranquillement, sans aucune appréhensions à Bouaké et à Korhogo. Parce que nous avons commencé le paiement du deuxième regroupement. Sinon on ne serait pas venu. Sur le paiement du deuxième, il nous reste à payer 4 milliards de primes. Il fallait qu’il fasse tout pour qu’on commence. Cela fait 240 millions sur le nord, et 230 millions sur Bouaké. Le Premier ministre m’a promis et il l’a fait. On va continuer peut être dans 4 ou 6 mois, on pourra terminer », espère t-il. A la fin de l’audience, le ministre et sa délégation ont visité certains bâtiments administratifs de la ville de Bouaké.
Marcel Konan
Correspondant régional