Le jeune N’Goran Djetouan Honoré, élève en TD 11 au Lycée Moderne d’Abobo et candidat malheureux au baccalauréat 2009 ne sait plus où donner de la tête. A cause d’une faute lourde de l’administration, il a échoué au Bac. Malgré toutes ses démarches, le ministère de l’Education nationale (MEN) refuse de faire machine arrière et de le repêcher. Après avoir constaté ce mardi 28 juillet 2009 son échec au Bac, le candidat N’Goran Djétoua comme en pareille circonstance va prendre sa collante. Et à ce niveau, il constate avoir eu 193 points sur les 200 requis. Mais, afin d’encourager le travail constant pendant toute l’année, le MEN a pris en compte quelques critères pour octroyer le Bac. Ainsi, si un candidat (série D) a 160 points à l’examen et a sa moyenne de classe annuelle et sa moyenne dans deux (02) matières spécifiques (Maths, Physiques, SVT) il a le Bac. S’il a 180 points, sa moyenne annuelle générale plus la moyenne dans une matière spécifique, il a le Bac. L’élève N’Goran a quant à lui eu 193 points, 10,61 comme Moyenne Générale Annuelle (MGA) et 12/20 en Maths au baccalauréat. Il remplissait amplement les conditions pour être repêché. Toutefois, lorsqu’il va retirer sa collante, sur le coupon qui reste avec le Jury, il est noté qu’il a échoué parce que sa MGA est inférieure à 10, ce qui est faux. Immédiatement, il fait une réclamation. La DECO l’informe que l’erreur est partie de son lycée et qu’il doit aller à ce niveau s’enquérir de la situation. Car sur le document officiel reçu par le jury, on lit que la MGA est de 09,08. Il est pourtant difficile de confondre 10,61 avec 09,08. Mme Adopo Chiadon son proviseur, de son côté, rejette la faute sur son professeur principal (PP) qui aurait bâclé son travail. Ce dernier reste d’ailleurs injoignable, car déjà en vacances. Le proviseur affirme au candidat frustré qu’on ne peut plus rien faire pour lui. Mais pour lui faire avaler la pilule, elle lui assure que de manière exceptionnelle il pourra tripler sa classe, car l’erreur est administrative. Malgré tout, notre candidat se rend au MEN. A ce niveau, Mme Tomé directeur de cabinet lui recommande de laisser tomber, qu’on ne peut plus rien faire même si la faute incombe à son lycée. Pis, elle lui dit qu’il a peu de chance de tripler car cette décision n’est pas de sa responsabilité du proviseur. Cette dernière déjà a préféré ne pas engager se responsabilité dans cette affaire, alors que le jury demandait aux autorités de ce lycée d’entreprendre les démarches à la place du candidat. C’est donc un élève, orphelin de père et de mère, qui ne sait plus à quelle porte frapper afin de réparer cette injustice. Il en appelle au ministre Bleu-Lainé pour qu’il lui permette de continuer à apprendre pour son futur.
Olivier Guédé
Olivier Guédé
