07 Aout 1960, 07 Aout 2008. 49 ans d’indépendance pour un pays qui subit une crise depuis le 19 Septembre 2002. Cette guerre qui a appauvrit les couches sociales déjà défavorisées, rendu les riches de plus en plus riches, grandissant ainsi le fossé entres les misérables beaucoup plus nombreux et les riches dont de nouveaux également très nombreux, qui à force de ‘’manger avec les deux mains ‘’ se font de grosses tâches indélébiles… pendant que le peuple se meurt, pour dit-on une question de transparence, Soro, le rebelle devenu premier ministre, avec l’appui de ses anciens( ?) copains du RHDP, offrait un juteux contrat de centaine de milliards à son ami en faillite, patron de la SAGEM, pour identifier le peuple de Côte d’Ivoire. Résultat, des agents commis qui disparaissent avec les fameuses valises(le cas de Sinfra) des bureaux qui resteront purement et simplement fermés pour cause de manque de matériels. C’est dans cette situation ambigüe, que Beugré Mambé Président du CEI, annoncera la fin du processus d’identification, pendant que dans des villages, nos parents, dont les maisons ont été incendiées par les pistoleros de Guillaume Soro attendent toujours l’arrivée de ces agents de la SAGEM pour être identifiés. Les politiques( ?) privilégiant leurs intérêts personnels et égoïtes, auront eut raison du contribuable Ivoirien, qui semble ne rien représenter à leurs yeux, une fois les périodes électorales passées. Ainsi, des accords seront signés dès le début de la crise, notamment celui de Linas Marcoussis. Ce que l’on peut retenir du conclave de ce temple du rugby, c’est que les français et des ‘’leaders’’ politiques Ivoiriens, qui disent aimer ce beau pays, ont manqué de peu de déculotter la Côte d’Ivoire à traverser son Président. D’abord, ils demanderont à des familles meurtries, soucieuses d’enterrer des parents tués par Soro et ses hommes, de les appeler désormais ‘’FORCES NOUVELLES’’. Quand aux leaders politiques, notamment Aimé Henri Konan Bedié, président de la République de 1993 à 1999, Alassane Dramane Ouattara, premier Ministre de 1990 à 1993, ces deux Hommes d’Etats, pèseront de tout leurs poids pour que leurs partis soient financés, malgré les entreprises sous tutelles de leurs’’ ministres’’ qui en réalité ne travaillent que pour remplir les caisses de leurs partis respectifs, au détriment du citoyen Eburnéen. L’accord inter Ivoirien dit « accord de Ouaga » aura eu le mérite d’avoir été initié par les Ivoiriens, aussi de permettre à ceux qui étaient ‘’cloitrés entre leurs quatre murs, de ‘’courir’’ et même de tomber dans des stades sur toute l’étendu du territoire librement. On foulera même aux pieds les ‘’raisons’’ évoquées pour justifier le glaive contre la mère patrie, à savoir les sans papiers, pour décider d’organiser l’élection Présidentielle le 29 Novembre 2009. Pour ces politiciens( ?) Eburnéens, 6,5 millions d’enrôlés sur 20 millions d’Ivoiriens, c’est suffisant. Les ‘’sans papiers ‘’rouspètent, mais ne seront pas écoutés, n’ayant pas les moyens nécessaires pour s’offrir des calash et autres chars, pour se faire entendre. Malgré tout ce mépris subi par les pauvres Ivoiriens, l’on aurait aimé voir tous ces hommes politiques, réunis en fin, leurs différents objectifs étant presqu’atteints, pour célébrer le bien commun : la Côte d’Ivoire, à l’occasion de ses 49 ans. Bien que n’arrivant plus à se soigner, à manger à sa faim, à scolariser dignement ses enfants, cette union pour le pays, aurait mis un véritable boum au cœur des populations, un signe d’espoir aurait apaisé un temps soit peu, ce peuple, qui a hâte au retour définitif à la paix, dans une Côte d’Ivoire unifiée. Que nenni ! Le président Henri Konan Bédié et son frère ennemi d’hier, devenu son allié, le premier ministre, Alassane Ouattara, auront encore brillé par leur absence. Désormais abonnés absents aux grands événements du pays, cette attitude crée un doute certain dans les esprits quand à leur amour pour cette Côte d’Ivoire, pour laquelle ils disent se battre. Si le président Bédié et le premier ministre Ouattara se sont offert des billets d’avion (première classe) pour se rendre en France, participer à la remise du Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, ils auraient pu aménager leur agenda, pour célébrer le dernier anniversaire avant les élections, du pays dont Houphouët a été le premier président , sans débourser le moindre centime. Vivement, que les leaders sachent se retrouver au tour de la mère patrie, car de leurs faits et gestes dépend le comportement de leurs ‘’suiveurs’’ et donc de la prospérité d’une Côte d’Ivoire en paix. Vivre ensemble, être la solution du progrès pour tous et le bonheur pour chacun, ne devraient plus être de vains mots, mais un comportement.
Par Bate Kolé Gadou Mabo
Par Bate Kolé Gadou Mabo