BOUAKE - Le déploiement de 8.000 éléments des forces loyalistes et de l`ex-rébellion, chargés de sécuriser l`élection présidentielle prévue le 29 novembre en Côte d`Ivoire, reprendra fin août, a annoncé mardi le ministre de la Défense Michel Amani N`Guessan.
"A partir du 25 août, nous devons entamer le redéploiement des gendarmes et des policiers sur l`ensemble du territoire national", a déclaré M. N`Guessan après une réunion avec l`état-major de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) à Bouaké (centre).
Lancé officiellement le 5 mai, le déploiement prévu de 8.000 hommes au sein de brigades du Centre de commandement intégré (CCI) - état-major mixte loyaliste et FN - s`est limité pour l`heure à l`affectation de quelque 500 éléments à Abidjan et Bouaké, fief des anciens rebelles qui contrôlent le nord depuis leur coup d`Etat manqué de 2002.
Cette opération s`est heurtée selon les autorités à des problèmes de financement.
"Nous devons être prêts avant le 29 septembre 2009", a insisté le ministre.
Selon le dernier accord de paix signé fin 2008, les "questions militaires", en particulier le désarmement des ex-combattants rebelles et des miliciens favorables au président Laurent Gbagbo, doivent en effet être réglées au plus tard deux mois avant l`élection.
Réuni dimanche à Ouagadougou autour du médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré, le Comité d`évaluation et d`accompagnement (CEA) de l`accord de paix a exhorté le gouvernement ivoirien à régler ces questions.
Prévu le 29 novembre après une série de reports depuis 2005, le scrutin présidentiel est censé clore la grave crise politico-militaire née du coup d`Etat manqué de 2002.
"A partir du 25 août, nous devons entamer le redéploiement des gendarmes et des policiers sur l`ensemble du territoire national", a déclaré M. N`Guessan après une réunion avec l`état-major de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) à Bouaké (centre).
Lancé officiellement le 5 mai, le déploiement prévu de 8.000 hommes au sein de brigades du Centre de commandement intégré (CCI) - état-major mixte loyaliste et FN - s`est limité pour l`heure à l`affectation de quelque 500 éléments à Abidjan et Bouaké, fief des anciens rebelles qui contrôlent le nord depuis leur coup d`Etat manqué de 2002.
Cette opération s`est heurtée selon les autorités à des problèmes de financement.
"Nous devons être prêts avant le 29 septembre 2009", a insisté le ministre.
Selon le dernier accord de paix signé fin 2008, les "questions militaires", en particulier le désarmement des ex-combattants rebelles et des miliciens favorables au président Laurent Gbagbo, doivent en effet être réglées au plus tard deux mois avant l`élection.
Réuni dimanche à Ouagadougou autour du médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré, le Comité d`évaluation et d`accompagnement (CEA) de l`accord de paix a exhorté le gouvernement ivoirien à régler ces questions.
Prévu le 29 novembre après une série de reports depuis 2005, le scrutin présidentiel est censé clore la grave crise politico-militaire née du coup d`Etat manqué de 2002.