La deuxième étape de la tournée de l`Union des nouvelles générations s`est déroulée hier avec un meeting dans le village d`Angossé.
Le tableau de bord de l`école ivoirienne n`est pas du tout reluisant. Ce qui enfonce le clou, ce sont les résultats catastrophiques enregistrés cette année avec 20,20% de réussite au Bac et 23,03% au Bepc. Face à ce qu`il convient d`appeler une catastrophe, le président de l`Union des nouvelles générations n`est pas resté sans réaction. En tournée dans la région des Lacs, le leader des nouvelles générations a choisi le meeting tenu hier dans le village d`Angossé pour appeler tous les acteurs de l`éducation à une réflexion afin de trouver les remèdes aux maux qui minent l`école ivoirienne. «L`école ivoirienne est en train de mourir. Il faudrait qu`on s`asseye afin de trouver des solutions. Il faut organiser des états généraux de l`école ivoirienne pour sauver la Côte d`Ivoire», a-t-il souligné devant les populations qui ont effectué nombreuses le déplacement. Quel type de citoyen l`école veut-elle former ? Quelle école
veut-on avoir ? Quels sont les moyens mis à la disposition de cette école ? Quel type de formateur pour notre école ? Dans quelles conditions de travail et de vie met-on ces formateurs ? C`est toute la problématique de l`école ivoirienne qui doit faire l`objet d`une profonde réflexion si l`on veut que les enseignants, les élèves, les diplômes soient crédibles, selon Stéphane Kipré. «Il n`y a plus d`engouement chez les étudiants et les enseignants», poursuit l`orateur. Ce manque d`engouement a été favorisé, explique le président de l`UNG, par plusieurs mesures récemment prises. Il s`agit de la suppression de la bourse et des cantines scolaires, le salaire à double vitesse, etc. Pour le leader des nouvelles générations, toutes ces situations ont favorisé ou favorisent les résultats catastrophiques que connaît l`école ivoirienne. Ainsi, pour éviter d`avoir de mauvais cadres dans l`avenir, le président des nouvelles
générations propose que très rapidement l`éducation nationale redevienne, dans les actes, une priorité. «Si nous ne réglons pas le problème de l`école ivoirienne aujourd`hui, les cadres de demain, ne pourront pas bien tenir notre pays. Si on veut avoir des gens pour réfléchir au développement de la Côte d`Ivoire, on doit bien les former», a-t-il insisté. Avant lui, c`est le porte-parole du village, Akessé Kouadio Elisé, qui a fait l`état des lieux du village d`Angossé. Selon lui, l`école primaire du village a un effectif pléthorique. Ce qui n`est pas fait pour garantir l`avenir de leurs enfants. Aujourd`hui, le président Stéphane Kipré animera son troisième meeting de la tournée dans le village de Gourouminankro.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)
Le tableau de bord de l`école ivoirienne n`est pas du tout reluisant. Ce qui enfonce le clou, ce sont les résultats catastrophiques enregistrés cette année avec 20,20% de réussite au Bac et 23,03% au Bepc. Face à ce qu`il convient d`appeler une catastrophe, le président de l`Union des nouvelles générations n`est pas resté sans réaction. En tournée dans la région des Lacs, le leader des nouvelles générations a choisi le meeting tenu hier dans le village d`Angossé pour appeler tous les acteurs de l`éducation à une réflexion afin de trouver les remèdes aux maux qui minent l`école ivoirienne. «L`école ivoirienne est en train de mourir. Il faudrait qu`on s`asseye afin de trouver des solutions. Il faut organiser des états généraux de l`école ivoirienne pour sauver la Côte d`Ivoire», a-t-il souligné devant les populations qui ont effectué nombreuses le déplacement. Quel type de citoyen l`école veut-elle former ? Quelle école
veut-on avoir ? Quels sont les moyens mis à la disposition de cette école ? Quel type de formateur pour notre école ? Dans quelles conditions de travail et de vie met-on ces formateurs ? C`est toute la problématique de l`école ivoirienne qui doit faire l`objet d`une profonde réflexion si l`on veut que les enseignants, les élèves, les diplômes soient crédibles, selon Stéphane Kipré. «Il n`y a plus d`engouement chez les étudiants et les enseignants», poursuit l`orateur. Ce manque d`engouement a été favorisé, explique le président de l`UNG, par plusieurs mesures récemment prises. Il s`agit de la suppression de la bourse et des cantines scolaires, le salaire à double vitesse, etc. Pour le leader des nouvelles générations, toutes ces situations ont favorisé ou favorisent les résultats catastrophiques que connaît l`école ivoirienne. Ainsi, pour éviter d`avoir de mauvais cadres dans l`avenir, le président des nouvelles
générations propose que très rapidement l`éducation nationale redevienne, dans les actes, une priorité. «Si nous ne réglons pas le problème de l`école ivoirienne aujourd`hui, les cadres de demain, ne pourront pas bien tenir notre pays. Si on veut avoir des gens pour réfléchir au développement de la Côte d`Ivoire, on doit bien les former», a-t-il insisté. Avant lui, c`est le porte-parole du village, Akessé Kouadio Elisé, qui a fait l`état des lieux du village d`Angossé. Selon lui, l`école primaire du village a un effectif pléthorique. Ce qui n`est pas fait pour garantir l`avenir de leurs enfants. Aujourd`hui, le président Stéphane Kipré animera son troisième meeting de la tournée dans le village de Gourouminankro.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)