La rencontre entre le ministre de la défense et le grand commandement militaire des Fafn a-t-elle accouché d`une souris ? C`est trop tôt pour le dire. Dans le cadre du redéploiement des 8000 gendarmes et policiers pour la sécurisation du processus électoral et de l`encasernement de 5000 soldats,le ministre de la défense a discuté hier mardi 11 août avec le grand commandement militaire. A leur tête,le général de brigade Soumaïla Bakayoko.
Cette rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs commandants de zones dont Chérif Ousmane de la zone 3 Bouaké, s`est déroulée au secrétariat général des forces nouvelles sous hautes pressions. Avant le tête à tête,le ministre de la défense a dit dans son propos liminaire que " aujourd`hui,nous avons déjà fait du chemin par rapport au processus de sortie de crise ; au plan politique, le président Gbagbo et le premier ministre ont fait ce qu`il avait à faire. Les textes politiques ont été pris. Donc le cadre général est tracé ". Selon le numéro un des hommes en armes, si les élections sont compromises, ce sera de par leur fait. " Nous sommes ici dans le cadre opérationnel. Par rapport à cela ,il y a eu plusieurs rencontres avec les deux généraux. Je suis venu aussi puisque le 29 novembre s`impose à nous. Par rapport au redéploiement de 8000 gendarmes et policiers et l`encasernement de 5000 soldats, il faut que nous soyons prêts au plus tard le 29 novembre, délai de rigueur. Sinon les élections seront compromises par notre faute " a-t-il déclaré. Pour lui donc, il n`est pas question d`attendre le 29 novembre pour entamer le redéploiement des gendarmes et policiers ainsi que l`encasernement des soldats. « On n`attendra pas le 29 novembre pour redéployer les 8000 gendarmes et policiers et l`encasernement des 5000 soldats ". Après un huis clos de 5 heures d`horloge, Amani Michel s`est adressé à la presse en ces termes: " Aucun problème n`est laissé de côté (… ) Avant le 29 novembre, nous devons pouvoir rendre les conclusions définitives, que ce soit théorique ou pratique du processus». Pour le ministre Amani Michel, tous les sujets étant abordés, c`est avec satisfaction qu`il regagne la capitale économique. Car " il y a la volonté réelle des Fafn d`aller à la paix. J`ai trouvé ici des militaires qui sont prêts à saisir la main tendue du premier ministre et du président de la République pour que le pays connaisse enfin la paix ". Selon lui, rien ne coince, puisque " l`action ne vaut rien sans la théorie. C`est comme la théorie aussi n`est rien sans l`action. Nous sommes en train de rédiger un certain nombre de textes qui fondent l`action. Il n`y a pas de blocage et nous allons être dans le temps " a-t-il promis. Se prononçant sur les grades, le ministre de la défense a rappelé qu`une commission se réunira à Grand-Bassam durant quatre jours pour régler cette question et qu`au sortir de là toutes les conclusions seront livrées à partir du 24 août prochain.Non sans confirmer que le redéploiement des gendarmes et policiers devra débuter le 25 août.
Cette rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs commandants de zones dont Chérif Ousmane de la zone 3 Bouaké, s`est déroulée au secrétariat général des forces nouvelles sous hautes pressions. Avant le tête à tête,le ministre de la défense a dit dans son propos liminaire que " aujourd`hui,nous avons déjà fait du chemin par rapport au processus de sortie de crise ; au plan politique, le président Gbagbo et le premier ministre ont fait ce qu`il avait à faire. Les textes politiques ont été pris. Donc le cadre général est tracé ". Selon le numéro un des hommes en armes, si les élections sont compromises, ce sera de par leur fait. " Nous sommes ici dans le cadre opérationnel. Par rapport à cela ,il y a eu plusieurs rencontres avec les deux généraux. Je suis venu aussi puisque le 29 novembre s`impose à nous. Par rapport au redéploiement de 8000 gendarmes et policiers et l`encasernement de 5000 soldats, il faut que nous soyons prêts au plus tard le 29 novembre, délai de rigueur. Sinon les élections seront compromises par notre faute " a-t-il déclaré. Pour lui donc, il n`est pas question d`attendre le 29 novembre pour entamer le redéploiement des gendarmes et policiers ainsi que l`encasernement des soldats. « On n`attendra pas le 29 novembre pour redéployer les 8000 gendarmes et policiers et l`encasernement des 5000 soldats ". Après un huis clos de 5 heures d`horloge, Amani Michel s`est adressé à la presse en ces termes: " Aucun problème n`est laissé de côté (… ) Avant le 29 novembre, nous devons pouvoir rendre les conclusions définitives, que ce soit théorique ou pratique du processus». Pour le ministre Amani Michel, tous les sujets étant abordés, c`est avec satisfaction qu`il regagne la capitale économique. Car " il y a la volonté réelle des Fafn d`aller à la paix. J`ai trouvé ici des militaires qui sont prêts à saisir la main tendue du premier ministre et du président de la République pour que le pays connaisse enfin la paix ". Selon lui, rien ne coince, puisque " l`action ne vaut rien sans la théorie. C`est comme la théorie aussi n`est rien sans l`action. Nous sommes en train de rédiger un certain nombre de textes qui fondent l`action. Il n`y a pas de blocage et nous allons être dans le temps " a-t-il promis. Se prononçant sur les grades, le ministre de la défense a rappelé qu`une commission se réunira à Grand-Bassam durant quatre jours pour régler cette question et qu`au sortir de là toutes les conclusions seront livrées à partir du 24 août prochain.Non sans confirmer que le redéploiement des gendarmes et policiers devra débuter le 25 août.