Les fonctionnaires du deuxième et dernier regroupement de la zone de redéploiement général, peuvent pousser un ouf de soulagement. Après plusieurs mois d’attente et de tensions, ils sont passés à la caisse pour toucher leurs primes d’installation. La cérémonie de clôture du paiement intégral de la première tranche des primes d’installation a permis de soulager les fonctionnaires de la Vallée Bandama de se partager 500 millions F CFA, le mercredi 29 septembre dernier, à la cité financière à Bouaké. Pour cette première tranche, ce sont 1.500 milliards F CFA qui ont été distribués à 8000 fonctionnaires qui ont accepté de rejoindre les zones affectées par la guerre afin de restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. Un dénouement heureux salué par les différentes coordinations des fonctionnaires et agents de l’Etat des zones CNO. Par la voix de leur porte-parole, Koné Fampary, les fonctionnaires ont manifesté leur reconnaissance à l’Etat et au Comité national de pilotage du redéploiement de l’administration (CNPRA). Une reconnaissance pour, non seulement les engagements respectés mais aussi pour la dextérité dans le traitement des dossiers. Toutefois, ils n’ont pas manqué d’exhorter l’Etat et le CNPRA à en faire autant pour la seconde tranche dont les modalités de paiement seront définies en novembre prochain entre les différentes parties. En effet, pour les 8000 fonctionnaires du deuxième regroupement, ce sont au total 3 milliards F CFA que l’Etat doit débourser. A ce jour, il reste donc 1,500 milliards F CFA. Ce qui ne saurait constituer une difficulté majeure. «L’Etat n’a pas hésité à payer plus de 9,500 milliards F CFA. Il paiera plus facilement les 1,500 milliards F CFA restants», a rassuré le secrétaire exécutif du CNPRA, Eben-Ezer Guebo Dja.
La manne des fonctionnaires
La fin du paiement de la première tranche du deuxième et dernier regroupement de fonctionnaires de la zone de redéploiement général a été une belle tribune pour le secrétaire exécutif du CNPRA de souligner les énormes efforts consentis par l’Etat pour le redéploiement de l’administration. En enclenchant le retour des services publics, le redéploiement de l’administration a ouvert la voie au retour des populations déplacées par la guerre. Il a favorisé également le retour des services privés et la reprise des activités économiques. Par le biais de ce programme, a fait savoir le secrétaire exécutif du CNPRA, près de 25.000 fonctionnaires et agents de l’Etat ont été amenés à reprendre leur poste de travail dans els zones qu’ils avaient désertées. Pour cette vaste opération, ce sont 9,500 milliards F CFA de primes que l’Etat ivoirien a effectivement payés à ce jour aux fonctionnaires et agents de l’Etat qui ont répondu présents à son appel pour l’animation des zones les plus affectées par la crise. Cette somme prend en compte l’opération pilote, les administrations préfectorale et judiciaire, la première tranche de l’opération générale et les primes d’incitation versées aux fonctionnaires redéployés.
Pour un environnement électoral apaisé
Le secrétaire exécutif du CNPRA n’a pas occulté les conditions de paiement des primes aux fonctionnaires. Selon lui, les primes d’installation et d’incitation octroyées aux fonctionnaires et agents de l’Etat redéployés et qui ont pour objet la sédentarisation de ceux-ci dans la zone de redéploiement concourent aussi à maintenir disponible un effectif suffisant d’officiers et agents électoraux. Ainsi, l’ultime effort déployé ce jour à Bouaké pour décaisser, en un seul paiement, plus d’un demi-milliard F CFA en faveur des fonctionnaires de la Vallée du Bandama, vise à consolider un environnement électoral apaisé. «Voici les échéances électorales à nos portes. Elles doivent être démocratiques, justes, transparentes mais surtout apaisées. Il s’agit d’éviter que des revendications corporatistes ne viennent perturber le bon déroulement des élections», a indiqué Eben-Ezer Guebo Dja. Il a, en outre, félicité les dirigeants syndicaux de la zone de redéploiement pour leur sens élevé de responsabilité et les a invités à continuer à entretenir un climat de confiance envers l’Etat avant de les engager à s’abstenir de tout acte de perturbation du front social et à se mettre aussi pleinement que résolument, à la disposition du processus électoral qui entre dans une phase particulièrement sensible en ce mois d’octobre.
La cérémonie s’est déroulée en présence du préfet de Béoumi, Bamba Moussa, représentant le préfet de la région de la Vallée du Bandama, du représentant du directeur de cabinet du secrétariat général des Forces nouvelles, du président de l’Université de Bouaké et de Mme le directeur du CROU de Bouaké.
OUATTARA Gaoussou
Envoyé spécial à Bouaké
La manne des fonctionnaires
La fin du paiement de la première tranche du deuxième et dernier regroupement de fonctionnaires de la zone de redéploiement général a été une belle tribune pour le secrétaire exécutif du CNPRA de souligner les énormes efforts consentis par l’Etat pour le redéploiement de l’administration. En enclenchant le retour des services publics, le redéploiement de l’administration a ouvert la voie au retour des populations déplacées par la guerre. Il a favorisé également le retour des services privés et la reprise des activités économiques. Par le biais de ce programme, a fait savoir le secrétaire exécutif du CNPRA, près de 25.000 fonctionnaires et agents de l’Etat ont été amenés à reprendre leur poste de travail dans els zones qu’ils avaient désertées. Pour cette vaste opération, ce sont 9,500 milliards F CFA de primes que l’Etat ivoirien a effectivement payés à ce jour aux fonctionnaires et agents de l’Etat qui ont répondu présents à son appel pour l’animation des zones les plus affectées par la crise. Cette somme prend en compte l’opération pilote, les administrations préfectorale et judiciaire, la première tranche de l’opération générale et les primes d’incitation versées aux fonctionnaires redéployés.
Pour un environnement électoral apaisé
Le secrétaire exécutif du CNPRA n’a pas occulté les conditions de paiement des primes aux fonctionnaires. Selon lui, les primes d’installation et d’incitation octroyées aux fonctionnaires et agents de l’Etat redéployés et qui ont pour objet la sédentarisation de ceux-ci dans la zone de redéploiement concourent aussi à maintenir disponible un effectif suffisant d’officiers et agents électoraux. Ainsi, l’ultime effort déployé ce jour à Bouaké pour décaisser, en un seul paiement, plus d’un demi-milliard F CFA en faveur des fonctionnaires de la Vallée du Bandama, vise à consolider un environnement électoral apaisé. «Voici les échéances électorales à nos portes. Elles doivent être démocratiques, justes, transparentes mais surtout apaisées. Il s’agit d’éviter que des revendications corporatistes ne viennent perturber le bon déroulement des élections», a indiqué Eben-Ezer Guebo Dja. Il a, en outre, félicité les dirigeants syndicaux de la zone de redéploiement pour leur sens élevé de responsabilité et les a invités à continuer à entretenir un climat de confiance envers l’Etat avant de les engager à s’abstenir de tout acte de perturbation du front social et à se mettre aussi pleinement que résolument, à la disposition du processus électoral qui entre dans une phase particulièrement sensible en ce mois d’octobre.
La cérémonie s’est déroulée en présence du préfet de Béoumi, Bamba Moussa, représentant le préfet de la région de la Vallée du Bandama, du représentant du directeur de cabinet du secrétariat général des Forces nouvelles, du président de l’Université de Bouaké et de Mme le directeur du CROU de Bouaké.
OUATTARA Gaoussou
Envoyé spécial à Bouaké
