« Nous sommes en train de travailler durement par rapport à la date du 29 novembre. Nous avons 2 mois, sinon même moins. Puisque le 29 septembre, nous devrons pouvoir rendre les conclusions définitives, que ce soient théoriques ou pratiques, de toutes nos discussions », a précisé le ministre Amani N’guessan, au sortir des échanges qu’il a eus avec l’état-major des Fn. C’était hier au cabinet civil de Forces nouvelles dans le fief de l’ex-rébellion. Pour le ministre de la Défense, le compte à rebours a déjà commencé et il est impérieux de tout mettre en œuvre pour ne pas compromettre la tenue des élections. Concernant la résolution de l’épineux problème des grades, la ville de Grand Bassam abritera les assises d’une commission technique, à cet effet. « Le problème des grades… Il fallait mettre en place une commission. C’est ce que nous avons fait. Et la commission va se réunir à Grand Bassam pour
travailler pendant 4 jours. Pour régler ce problème. Le 24, nous aurons les conclusions de cette commission », a-t-il évoqué. Par ailleurs, en ce qui concerne le problème de recrutement de 5000 Van (Volontaires pour l’armée nouvelle), « nous aurons une équipe qui va encore se réunir pour créer une commission au plan national ». Le ministre Amani N’guessan a par ailleurs levé un pan du voile sur les grandes actions en cours, pour être dans le temps. « Pour le moment, nous sommes en train de rédiger un certain nombre de textes qui fondent l’action. Une fois que tous ceci est clair et net, pour avancer, ça devient très facile. Mais quand vous avancez sans savoir comment vous avancez, ça devient difficile. Pour le moment, nous sommes en train de réfléchir, de repréciser le comment marcher. C’est pourquoi je parle aussi d’acquis, parce qu’il y a des textes qui sont déjà prêts. Il y a les textes dont le contenu
reste encore à discuter. Nous continuons les discussions, il n’y pas eu de blocages. Et nous allons être dans le temps », espère-t-il. Et d’ajouter : « Nous avons débattu de tous les problèmes qui sont traduits dans les textes. Ces textes ont besoin de l’accord parfait de tous les militaires de Côte d’Ivoire. Il s’agit donc d’échanger. Mais surtout aussi de persuader sur notre volonté de faire en sorte que nous puissions sortir de la crise ». Auparavant, avant le début des discussions, il avait dans ses propos introductifs, mis les commandants de zones, les chefs des commandements supérieurs et le chef d’état-major des Fn devant les responsabilités communes à assumer dans l’exécution de la matrice militaire de l’accord de Ouagadougou, dans le temps imparti. « Sinon les élections seront compromises par notre faute», a-t-il averti.
Marcel Konan (Correspondant régional)
travailler pendant 4 jours. Pour régler ce problème. Le 24, nous aurons les conclusions de cette commission », a-t-il évoqué. Par ailleurs, en ce qui concerne le problème de recrutement de 5000 Van (Volontaires pour l’armée nouvelle), « nous aurons une équipe qui va encore se réunir pour créer une commission au plan national ». Le ministre Amani N’guessan a par ailleurs levé un pan du voile sur les grandes actions en cours, pour être dans le temps. « Pour le moment, nous sommes en train de rédiger un certain nombre de textes qui fondent l’action. Une fois que tous ceci est clair et net, pour avancer, ça devient très facile. Mais quand vous avancez sans savoir comment vous avancez, ça devient difficile. Pour le moment, nous sommes en train de réfléchir, de repréciser le comment marcher. C’est pourquoi je parle aussi d’acquis, parce qu’il y a des textes qui sont déjà prêts. Il y a les textes dont le contenu
reste encore à discuter. Nous continuons les discussions, il n’y pas eu de blocages. Et nous allons être dans le temps », espère-t-il. Et d’ajouter : « Nous avons débattu de tous les problèmes qui sont traduits dans les textes. Ces textes ont besoin de l’accord parfait de tous les militaires de Côte d’Ivoire. Il s’agit donc d’échanger. Mais surtout aussi de persuader sur notre volonté de faire en sorte que nous puissions sortir de la crise ». Auparavant, avant le début des discussions, il avait dans ses propos introductifs, mis les commandants de zones, les chefs des commandements supérieurs et le chef d’état-major des Fn devant les responsabilités communes à assumer dans l’exécution de la matrice militaire de l’accord de Ouagadougou, dans le temps imparti. « Sinon les élections seront compromises par notre faute», a-t-il averti.
Marcel Konan (Correspondant régional)