Beaucoup de bonnes intentions mais aucune résolution concrète n`a sanctionné la réunion de 5 heures qui a mis face-à-face hier le ministre de la Défense et l`aile militaire des Forces nouvelles.
La moisson a été maigre, hier, au cabinet de Guillaume Soro à Bouaké où le ministre de la Défense rencontrait les Forces nouvelles. «Rien que des généralités en ce qui concerne le redéploiement des 8.000 soldats du Centre de commandement intégré (Cci) et l`encasernement des 5.000 soldats des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn)», a confié l`un des participants à la réunion convoquée autour des questions militaires. Les 5 heures d`horloge (de 10 heures à 15 heures) qu`a duré la rencontre entre le ministre Amani N`guessan et l`état-major des FaFn élargie aux grands commandements aura laissé sur sa faim la majorité des participants. Les propos introductifs d`Amani Michel annonçaient pourtant un chronogramme clair de la mise en œuvre de ces questions militaires pour la fin des travaux. «Je compte sur votre disponibilité, sur la culture de cet esprit général pour qu`on puisse discuter utilement afin que d`ici le 29 septembre nous ayons redéployé les 8.000 gendarmes et policiers et encaserné les 5.000 soldats. A la fin de cette séance, je demanderai qu`on s`accorde autour de certaines dates pour entamer certaines choses», avait suggéré confiant le ministre. Toutefois, au sortir de la rencontre, ses confidences à la presse enrobées de diplomatie et des formules de bonnes intentions trahissaient l`optimisme de départ. «Je puis vous dire que j`ai rencontré des oreilles attentives ici à Bouaké. L`état-major élargi aux com’zones était au grand complet. Nous n`avons pas eu de sujet tabou. L`armée nouvelle, le statut des 3.400, les 600 gendarmes et policiers. Il y a une multitude de textes dont le contenu a été discuté de fond en comble. Ce sur quoi nous sommes tombés entièrement d`accord, c`est qu`aucun problème n`est laissé de côté», a-t-il indiqué. Il a rappelé que d`ici le 29 septembre l`on devrait pouvoir rendre des conclusions définitives. Qu`elles soient «théoriques ou pratiques». «Il y a le problème de grades que nous avons entamé hier (Ndlr : lundi) à Abidjan, il y a le problème de recrutement des 5.000 Volontaires à l`armée nouvelle (Van). Pour ce faire nous aurons une équipe qui va se réunir pour créer une commission au plan national», a-t-il ajouté. Le ministre dit partir satisfait à Abidjan. Il a salué chez les FN une «volonté réelle» d`aller à la paix. Lorsque certains journalistes qui avaient eu échos de la faible moisson essayent de lui demander la situation réelle, le ministre répond sec : «Rien ne coince, je vous dis. L`action ne vaut rien sans la théorie tout comme la théorie n`est rien sans l`action». Il poursuivra en indiquant que ses services rédigent en ce moment un certain nombre de textes «fondant l`action (!?)». Pendant ce temps, insiste-t-il, «les discussions se poursuivent entre les deux camps». Pour prouver que le fil n`est pas rompu, il annoncera également la mise sur pied depuis lundi de la commission chargée de travailler pendant 4 jours à Grand-Bassam sur l`harmonisation des grades. Les conclusions des travaux de cette commission sont attendues le 24 août afin que le redéploiement des gendarmes et policiers démarre dès le lendemain.
La moisson a été maigre, hier, au cabinet de Guillaume Soro à Bouaké où le ministre de la Défense rencontrait les Forces nouvelles. «Rien que des généralités en ce qui concerne le redéploiement des 8.000 soldats du Centre de commandement intégré (Cci) et l`encasernement des 5.000 soldats des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn)», a confié l`un des participants à la réunion convoquée autour des questions militaires. Les 5 heures d`horloge (de 10 heures à 15 heures) qu`a duré la rencontre entre le ministre Amani N`guessan et l`état-major des FaFn élargie aux grands commandements aura laissé sur sa faim la majorité des participants. Les propos introductifs d`Amani Michel annonçaient pourtant un chronogramme clair de la mise en œuvre de ces questions militaires pour la fin des travaux. «Je compte sur votre disponibilité, sur la culture de cet esprit général pour qu`on puisse discuter utilement afin que d`ici le 29 septembre nous ayons redéployé les 8.000 gendarmes et policiers et encaserné les 5.000 soldats. A la fin de cette séance, je demanderai qu`on s`accorde autour de certaines dates pour entamer certaines choses», avait suggéré confiant le ministre. Toutefois, au sortir de la rencontre, ses confidences à la presse enrobées de diplomatie et des formules de bonnes intentions trahissaient l`optimisme de départ. «Je puis vous dire que j`ai rencontré des oreilles attentives ici à Bouaké. L`état-major élargi aux com’zones était au grand complet. Nous n`avons pas eu de sujet tabou. L`armée nouvelle, le statut des 3.400, les 600 gendarmes et policiers. Il y a une multitude de textes dont le contenu a été discuté de fond en comble. Ce sur quoi nous sommes tombés entièrement d`accord, c`est qu`aucun problème n`est laissé de côté», a-t-il indiqué. Il a rappelé que d`ici le 29 septembre l`on devrait pouvoir rendre des conclusions définitives. Qu`elles soient «théoriques ou pratiques». «Il y a le problème de grades que nous avons entamé hier (Ndlr : lundi) à Abidjan, il y a le problème de recrutement des 5.000 Volontaires à l`armée nouvelle (Van). Pour ce faire nous aurons une équipe qui va se réunir pour créer une commission au plan national», a-t-il ajouté. Le ministre dit partir satisfait à Abidjan. Il a salué chez les FN une «volonté réelle» d`aller à la paix. Lorsque certains journalistes qui avaient eu échos de la faible moisson essayent de lui demander la situation réelle, le ministre répond sec : «Rien ne coince, je vous dis. L`action ne vaut rien sans la théorie tout comme la théorie n`est rien sans l`action». Il poursuivra en indiquant que ses services rédigent en ce moment un certain nombre de textes «fondant l`action (!?)». Pendant ce temps, insiste-t-il, «les discussions se poursuivent entre les deux camps». Pour prouver que le fil n`est pas rompu, il annoncera également la mise sur pied depuis lundi de la commission chargée de travailler pendant 4 jours à Grand-Bassam sur l`harmonisation des grades. Les conclusions des travaux de cette commission sont attendues le 24 août afin que le redéploiement des gendarmes et policiers démarre dès le lendemain.