Mercredi et jeudi derniers, Stéphane Kipré a échangé avec les populations de Gourouminankro et de Toumbokro.
Présent dans la région des Lacs depuis 5 jours, le président de l`Union des nouvelles générations (UNG) a dénoncé la tribalisation du débat politique en Côte d`Ivoire. C`était à l`occasion des meetings tenus mercredi et jeudi dans les villages de Gourouminankro et de Toumbokro. «La politique est une question de vision et d`actes concrets et non une question d`ethnie, de religion et d`âge», a déclaré Stéphane Kipré. «Un leader ne doit pas penser à ses parents ou à son ethnie pour investir le terrain», a-t-il dénoncé ; citant l`exemple le président Félix Houphouët qui, selon lui, avait une politique générale et globale. «Houphouët-Boigny ne pensait pas seulement à Yamoussoukro, il pensait à et pour toute la Côte d`Ivoire. Celui qui va vouloir se baser sur l`ethnie, sur la religion, c`est quelqu`un qui cherche à créer le désordre en Côte d`Ivoire», a-t-il averti. Il a longuement salué la vision de feu Félix
Houphouët-Boigny et celle du président Laurent Gbagbo. «La première vision a été celle de l`indépendance avec comme leader feu Félix Houphouët-Boigny. Il a lutté avec ses hommes à partir de 1946 et a obtenu l`indépendance en 1960. C`était un combat, c`était une vision et c`était des hommes. Après l`indépendance, un autre combat a été mené. C`est celui de la démocratie, le combat de la liberté de la parole. Ce combat de la démocratie a été mené par le président Laurent Gbagbo et ses hommes avec l`instauration du multipartisme en Côte d`Ivoire en 1990», a expliqué l`orateur avant de faire remarquer que ses différentes tournées à l`intérieur du pays ont pour objectif d`expliquer sa vision de développement de la Côte d`Ivoire aux Ivoiriens. Parce que, selon lui, le développement constitue le troisième combat à mener après l`indépendance et la démocratie. A quatre mois de l`élection présidentielle, il a attiré
l`attention des populations sur leur choix à opérer le moment venu. «La politique équivaut au mensonge. Les gens vont venir vous mentir alors que pendant leur règne, ils n`ont rien fait de concret. Faites attention car si vous opérez un mauvais choix, cela équivaut à 5 ans de souffrance», a-t-il conseillé. Auparavant, c`est le Conseiller technique chargé du Sport, de la Culture, Joël Tiéhi et la vice-présidente des femmes de l`UNG, Mme Madeleine N`Zi qui ont entretenu l`auditoire. Les deux collaborateurs du président Kipré ont invité les populations à rejoindre l`Union des nouvelles générations qui, depuis sa création en juillet 2007, milite afin de ramener le développement au centre des débats politique. Aujourd`hui, le président de l`Union des nouvelles générations anime son avant dernier meeting dans le village de Soubiakro avant de boucler la boucle demain samedi dans le village de Mahounou Akoué.
Par Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)
Présent dans la région des Lacs depuis 5 jours, le président de l`Union des nouvelles générations (UNG) a dénoncé la tribalisation du débat politique en Côte d`Ivoire. C`était à l`occasion des meetings tenus mercredi et jeudi dans les villages de Gourouminankro et de Toumbokro. «La politique est une question de vision et d`actes concrets et non une question d`ethnie, de religion et d`âge», a déclaré Stéphane Kipré. «Un leader ne doit pas penser à ses parents ou à son ethnie pour investir le terrain», a-t-il dénoncé ; citant l`exemple le président Félix Houphouët qui, selon lui, avait une politique générale et globale. «Houphouët-Boigny ne pensait pas seulement à Yamoussoukro, il pensait à et pour toute la Côte d`Ivoire. Celui qui va vouloir se baser sur l`ethnie, sur la religion, c`est quelqu`un qui cherche à créer le désordre en Côte d`Ivoire», a-t-il averti. Il a longuement salué la vision de feu Félix
Houphouët-Boigny et celle du président Laurent Gbagbo. «La première vision a été celle de l`indépendance avec comme leader feu Félix Houphouët-Boigny. Il a lutté avec ses hommes à partir de 1946 et a obtenu l`indépendance en 1960. C`était un combat, c`était une vision et c`était des hommes. Après l`indépendance, un autre combat a été mené. C`est celui de la démocratie, le combat de la liberté de la parole. Ce combat de la démocratie a été mené par le président Laurent Gbagbo et ses hommes avec l`instauration du multipartisme en Côte d`Ivoire en 1990», a expliqué l`orateur avant de faire remarquer que ses différentes tournées à l`intérieur du pays ont pour objectif d`expliquer sa vision de développement de la Côte d`Ivoire aux Ivoiriens. Parce que, selon lui, le développement constitue le troisième combat à mener après l`indépendance et la démocratie. A quatre mois de l`élection présidentielle, il a attiré
l`attention des populations sur leur choix à opérer le moment venu. «La politique équivaut au mensonge. Les gens vont venir vous mentir alors que pendant leur règne, ils n`ont rien fait de concret. Faites attention car si vous opérez un mauvais choix, cela équivaut à 5 ans de souffrance», a-t-il conseillé. Auparavant, c`est le Conseiller technique chargé du Sport, de la Culture, Joël Tiéhi et la vice-présidente des femmes de l`UNG, Mme Madeleine N`Zi qui ont entretenu l`auditoire. Les deux collaborateurs du président Kipré ont invité les populations à rejoindre l`Union des nouvelles générations qui, depuis sa création en juillet 2007, milite afin de ramener le développement au centre des débats politique. Aujourd`hui, le président de l`Union des nouvelles générations anime son avant dernier meeting dans le village de Soubiakro avant de boucler la boucle demain samedi dans le village de Mahounou Akoué.
Par Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)