Le député de Napié (Korhogo), Silué Kagnon, a parrainé, le week-end dernier à San Pedro, la rentrée politique des sections Pdci du quartier Bardot. Honoré, selon lui, par le choix que les secrétaires de section ont porté sur sa personne en tant que parrain, le parlementaire n`a pas boudé son plaisir qu`il exprime dans cet entretien accordé à "Le Nouveau Réveil". Il a, par ailleurs, fait le tour de l`actualité ivoirienne et de ses nouvelles responsabilités dans sa localité.
Qu`est-ce qui vous a motivé pour accepter de parrainer cette rentrée politique organisée à San Pedro ?
Ce n`est pas ma première sortie dans cette ville. J`y avais participé à la soirée de l`élection Miss San Pedro. En 2002, j`avais également suivi les élections primaires pour désigner le candidat du Pdci au Conseil général. C`est fort de tout cela que les secrétaires de section ont porté leur choix sur ma personne. Choix que j`apprécie à sa juste valeur.
N`est-ce pas aussi pour traduire en acte l`unité nationale si chère au Pdci ?
Peut-être ! En tant que fils du grand nord, je me sens honoré en parrainant une activité au sud. De toute façon, tout Ivoirien, quelle que soit son ethnie doit se sentir chez lui sur l`ensemble du territoire. Il y a une forte colonie de Sénoufo ici qui ne se sent pas du tout dépaysée. On a tendance à marginaliser les nordistes qui se sentent obligés de suivre le Rdr. Il faut reconsidérer les positions et les opinions.
Votre discours contre le Fpi lors du meeting rejoint ceux du président Konan Bédié…
Quand vous viendrez sur le terrain à Korhogo, vous verrez le combat que nous menons contre les refondateurs. Quand on a claqué la porte au président Fologo, c`est qu`on est déterminé à aller jusqu`au bout avec le président Konan Bédié pour remettre le pays sur les rails en faisant gagner le Pdci-Rda.
Etes-vous au courant d`un certain sondage qui donne vainqueur le candidat du Fpi à la prochaine élection présidentielle ?
Ce sondage me réjouit dans une certaine mesure. Il s`est réalisé à vol d`oiseaux au bénéfice du Fpi. Logiquement, on devrait accélérer le processus électoral afin de le confirmer. Si ça peut faire plaisir au candidat adverse et son camp, c`est tant mieux. Pour nous, on verra le maçon au pied du mur. La vérité, c`est que un vrai sondage en l`état actuel des choses rendra le verdict à l`encontre c`est-à-dire, Gbagbo ko au premier tour. Si c`est faux, ce que je dis, organisons "les élections sans palabres". Pour citer le slogan et la prière de l`Ong Yatchi. De toute évidence, le pays fonctionne sans un véritable président. Il faut mettre fin à cette situation juridiquement informelle en organisant des élections propres, capables de relancer la croissance en attirant les investisseurs.
Etes-vous prêt et capable de remplacer un dinosaure comme le défunt Kassoum Coulibaly à Korhogo?
Il n`y a pas de remplacement à faire. Kassoum est un dinosaure comme vous le dites. Un homme est toujours irremplaçable pour ce qu`il a fait. Il s`agit pour nous d`assumer la succession et poursuivre avec dévouement le travail laissé en suspens. Nous allons travailler en parfaite collaboration et harmonie avec tous ses hommes en vue de gagner toutes les élections à Korhogo.
Entretien réalisé par Marc Koffi
Qu`est-ce qui vous a motivé pour accepter de parrainer cette rentrée politique organisée à San Pedro ?
Ce n`est pas ma première sortie dans cette ville. J`y avais participé à la soirée de l`élection Miss San Pedro. En 2002, j`avais également suivi les élections primaires pour désigner le candidat du Pdci au Conseil général. C`est fort de tout cela que les secrétaires de section ont porté leur choix sur ma personne. Choix que j`apprécie à sa juste valeur.
N`est-ce pas aussi pour traduire en acte l`unité nationale si chère au Pdci ?
Peut-être ! En tant que fils du grand nord, je me sens honoré en parrainant une activité au sud. De toute façon, tout Ivoirien, quelle que soit son ethnie doit se sentir chez lui sur l`ensemble du territoire. Il y a une forte colonie de Sénoufo ici qui ne se sent pas du tout dépaysée. On a tendance à marginaliser les nordistes qui se sentent obligés de suivre le Rdr. Il faut reconsidérer les positions et les opinions.
Votre discours contre le Fpi lors du meeting rejoint ceux du président Konan Bédié…
Quand vous viendrez sur le terrain à Korhogo, vous verrez le combat que nous menons contre les refondateurs. Quand on a claqué la porte au président Fologo, c`est qu`on est déterminé à aller jusqu`au bout avec le président Konan Bédié pour remettre le pays sur les rails en faisant gagner le Pdci-Rda.
Etes-vous au courant d`un certain sondage qui donne vainqueur le candidat du Fpi à la prochaine élection présidentielle ?
Ce sondage me réjouit dans une certaine mesure. Il s`est réalisé à vol d`oiseaux au bénéfice du Fpi. Logiquement, on devrait accélérer le processus électoral afin de le confirmer. Si ça peut faire plaisir au candidat adverse et son camp, c`est tant mieux. Pour nous, on verra le maçon au pied du mur. La vérité, c`est que un vrai sondage en l`état actuel des choses rendra le verdict à l`encontre c`est-à-dire, Gbagbo ko au premier tour. Si c`est faux, ce que je dis, organisons "les élections sans palabres". Pour citer le slogan et la prière de l`Ong Yatchi. De toute évidence, le pays fonctionne sans un véritable président. Il faut mettre fin à cette situation juridiquement informelle en organisant des élections propres, capables de relancer la croissance en attirant les investisseurs.
Etes-vous prêt et capable de remplacer un dinosaure comme le défunt Kassoum Coulibaly à Korhogo?
Il n`y a pas de remplacement à faire. Kassoum est un dinosaure comme vous le dites. Un homme est toujours irremplaçable pour ce qu`il a fait. Il s`agit pour nous d`assumer la succession et poursuivre avec dévouement le travail laissé en suspens. Nous allons travailler en parfaite collaboration et harmonie avec tous ses hommes en vue de gagner toutes les élections à Korhogo.
Entretien réalisé par Marc Koffi