Les équipes
JCAT
N’Guettia Kouassi, Ogundina Michaël (Koué Koué), Kéita Baha, N’goran Malan, Kassi Akéssé, Piot Germain, Otokoré Draymond, Yéo Liofra, Gossé Guy (Camara Aboubacar), Kipré Tchétché, Dohon Elie (N’guessan Dechi).
Coach : Lago Bailly
Africa Sports
Koné Tiassé, Tayoro Adou, N’gouan Ruffin, Assiri Jean-Emmanuel (Kouassi Alexandre), N’goran Nicaise, Koné Lakou, Seri Jean-Michaël, Coulibaly Dalla, Kohouo Peggy (Gnahoua Lébé), Kouyaté Idrissa, Adejumobi Sunday (Blagnon Goué).
Coach : Gianni Bortoletto
Il y avait du spectacle hier après-midi dans la petite salle de conférence du stade Robert Champroux. Snobant les séances d’interviewes avec la presse depuis plusieurs semaines, l’entraîneur italien de l’Africa Sports, Gianni Bortoletto, était présent cette fois. Un peu à la surprise générale. Cela, pour dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Certes, son français laisse encore à désirer mais le message était clair comme le jour : la Fédération ivoirienne de football (Fif) n’aime pas l’Africa. « Je ne suis pas Ivoirien. Mais je sais que les règlements en football sont universels. Ce soir (hier), l’arbitre Kossa Anselme nous a encore frustrés. Il n’a pas sifflé deux penalties flagrants en notre faveur ». Pourquoi ? Les raisons, Gianni Bortoletto semble les connaître : « On m’a déjà soufflé que c’est un arbitre vendu. Hier, je l’ai encore vérifié. A Issia, pour mon premier match en Côte d’Ivoire, il m’avait expulsé. Face à Bouna encore, il n’était pas clair. Hier, c’était pire. C’est l’avenir du football ivoirien qui m’effraie ». Particulièrement incisif, Gianni Bortoletto a par la suite taclé le président de la Fif, les deux jambes décollées. «Pourquoi Anouma n’est pas content de notre victoire en Coupe nationale et remet en cause la formule. Qui a instauré cette formule ? Qui ? », s’égosillait-il, presque. Et de donner le coup de massue à la Fif. «Pourquoi l’Asec croise toujours les équipes qui ont joué contre l’Africa, la journée précédente ? Ce n’est pas très clair tout ça…», reste-t-il persuadé. Une chose est sûre, Gianni Bortoletto n’en veut pas à la Jcat et la félicite pour sa victoire acquise au prix d’une solidarité sans pareil. Même à dix contre onze après l’expulsion de Yéo Liofra, la Jcat a serré les dents. Vêtus aux couleurs des Red de Liverpool, les « Abidjanais » ont impressionné par leur don de soi. Le but inscrit par Ogundina Michaël à la 38è suite à une hésitation de Koné Tiassé permet aux Rouge et blanc de remonter à la 6è place avec 22 points+2. Cela, à la grande satisfaction du président, Me Adou Nangon Augustin, et de son manager général, Abou Cissé. « Avant de croiser l’Asec au cours de la prochaine journée, nous ne devions pas perdre hier devant l’Africa… », a fait savoir Lago Bailly, coach de la Jcat. Pour l’Africa, la situation se complique. « Le championnat est terminé…», jure Gianni Bortoletto. Il faut dire qu’avec dix points de retard sur l’actuel leader, l’Asec mimosas, l’affaire paraît pliée.
Guy-Florentin Yaméogo
JCAT
N’Guettia Kouassi, Ogundina Michaël (Koué Koué), Kéita Baha, N’goran Malan, Kassi Akéssé, Piot Germain, Otokoré Draymond, Yéo Liofra, Gossé Guy (Camara Aboubacar), Kipré Tchétché, Dohon Elie (N’guessan Dechi).
Coach : Lago Bailly
Africa Sports
Koné Tiassé, Tayoro Adou, N’gouan Ruffin, Assiri Jean-Emmanuel (Kouassi Alexandre), N’goran Nicaise, Koné Lakou, Seri Jean-Michaël, Coulibaly Dalla, Kohouo Peggy (Gnahoua Lébé), Kouyaté Idrissa, Adejumobi Sunday (Blagnon Goué).
Coach : Gianni Bortoletto
Il y avait du spectacle hier après-midi dans la petite salle de conférence du stade Robert Champroux. Snobant les séances d’interviewes avec la presse depuis plusieurs semaines, l’entraîneur italien de l’Africa Sports, Gianni Bortoletto, était présent cette fois. Un peu à la surprise générale. Cela, pour dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Certes, son français laisse encore à désirer mais le message était clair comme le jour : la Fédération ivoirienne de football (Fif) n’aime pas l’Africa. « Je ne suis pas Ivoirien. Mais je sais que les règlements en football sont universels. Ce soir (hier), l’arbitre Kossa Anselme nous a encore frustrés. Il n’a pas sifflé deux penalties flagrants en notre faveur ». Pourquoi ? Les raisons, Gianni Bortoletto semble les connaître : « On m’a déjà soufflé que c’est un arbitre vendu. Hier, je l’ai encore vérifié. A Issia, pour mon premier match en Côte d’Ivoire, il m’avait expulsé. Face à Bouna encore, il n’était pas clair. Hier, c’était pire. C’est l’avenir du football ivoirien qui m’effraie ». Particulièrement incisif, Gianni Bortoletto a par la suite taclé le président de la Fif, les deux jambes décollées. «Pourquoi Anouma n’est pas content de notre victoire en Coupe nationale et remet en cause la formule. Qui a instauré cette formule ? Qui ? », s’égosillait-il, presque. Et de donner le coup de massue à la Fif. «Pourquoi l’Asec croise toujours les équipes qui ont joué contre l’Africa, la journée précédente ? Ce n’est pas très clair tout ça…», reste-t-il persuadé. Une chose est sûre, Gianni Bortoletto n’en veut pas à la Jcat et la félicite pour sa victoire acquise au prix d’une solidarité sans pareil. Même à dix contre onze après l’expulsion de Yéo Liofra, la Jcat a serré les dents. Vêtus aux couleurs des Red de Liverpool, les « Abidjanais » ont impressionné par leur don de soi. Le but inscrit par Ogundina Michaël à la 38è suite à une hésitation de Koné Tiassé permet aux Rouge et blanc de remonter à la 6è place avec 22 points+2. Cela, à la grande satisfaction du président, Me Adou Nangon Augustin, et de son manager général, Abou Cissé. « Avant de croiser l’Asec au cours de la prochaine journée, nous ne devions pas perdre hier devant l’Africa… », a fait savoir Lago Bailly, coach de la Jcat. Pour l’Africa, la situation se complique. « Le championnat est terminé…», jure Gianni Bortoletto. Il faut dire qu’avec dix points de retard sur l’actuel leader, l’Asec mimosas, l’affaire paraît pliée.
Guy-Florentin Yaméogo