L’année 2009 vient de livrer ses résultats de fin d’année scolaire. Mais de mémoire de citoyen, jamais les élèves n’ont connu autant de mauvais résultats au cours de ces dix dernières années. Ce qui nous amène sans réserve à affirmer que notre école est malade voire agonisante pour la simple raison que le pourcentage de réussite obtenu déshonore nos institutions éducatives. Et en pareille situation, les premiers responsables de ce département ministériel devraient logiquement démissionner si on en avait la culture. Or malheureusement, personne ne l’ose, pour se complaire à son poste comme si ce qui est arrivé est la chose souhaitée. Mais au-delà de ces piètres résultats, il faut avoir le courage de reconnaitre que longtemps, l’école Ivoirienne souffrait de maux. Bien avant qu’elle nous livre ses premiers bacheliers de 7 ans de crise équivalant au cursus normal d’un élève à partir de la 6e pour intégrer le temple du savoir (l’université).Les premiers signes de cette agonie se sont révélés dans les années 90 où le multipartisme a aiguisé en nous l’appétit de revendicateur pour équilibrer les valeurs sociales. A cela, l’école n’est pas restée muette dans la mesure où à un moment donné de la lutte, le politique a du s’insurger pour manipuler les responsables du système éducatif à des fins personnels. Toute chose qui a débouché sur des grèves pour polluer l’environnement d’une classe suffisamment déjà affectée par des problèmes académiques à double vitesse et des systèmes dits palliatifs comme le parapluie atomique pour panser une plaie lézardée. Hélas, au grand plaisir des décideurs avec aussi un sourire au coin des apprenants. Tout ceci n’est que la conséquence d’une œuvre mal maitrisée. Faut-il continuer d’observer en restant inactif devant cet état de fait ? Malheureusement non. Car qu’on le veuille ou pas, elle demeure le seul lieu du savoir qui ne saurait être lésé au profit d’une quelconque connaissance dispensée au rabais pour offrir à la société des formés ignorants.
QUEL AVENIR POUR L’ECOLE IVOIRIENNE ?
L’école ne suscite plus d’envie et d’espoir pour les parents d’élèves, comme le prétendent les premiers acteurs. L’incertitude qui y règne aujourd’hui ôte en eux toute envie de faire des efforts pour la réussite de leurs enfants. Même si ceux-ci ne sont pas exempts de tous reproches au vu de leurs attitudes à vouloir privilégier les plaisirs pervers au profit d’une école qui reste malgré tout leur premier devoir pour s’intégrer socialement. Les enseignants ne sont pas aussi en reste dans cette crise où eux- mêmes, dérivés d’une formation mal élaborée, sont souvent complices des élèves qu’ils s’attèlent à léguer le savoir. Ils se partagent tout sans rien négliger, juste pour des espèces sonnantes et trébuchantes afin de participer à la démission de ce qu’on nous montre aujourd’hui. Quant aux parents d’élèves, ils n’ont plus ce temps nécessaire pour suivre et donner l’éducation nécessaire à leurs progénitures. La preuve, la grande majorité est préoccupée à rechercher le quotidien qu’à s’occuper des enfants déjà assujettis. Vu qu’un Ivoirien vit avec moins de 650f/jour et que le seuil a atteint 48% de pauvreté, il ya de quoi à subir les lois de la vie. Le minimum pour offrir les livres et de l’argent ne peut plus être assuré. L’effectif dépasse les normes imposées par l’UNESCO pour donner des résultats satisfaisants. Mais, il n’est jamais trop tard pour bien faire si bien sûr, on y met le sérieux et la volonté.
St Norbert Kouadio
QUEL AVENIR POUR L’ECOLE IVOIRIENNE ?
L’école ne suscite plus d’envie et d’espoir pour les parents d’élèves, comme le prétendent les premiers acteurs. L’incertitude qui y règne aujourd’hui ôte en eux toute envie de faire des efforts pour la réussite de leurs enfants. Même si ceux-ci ne sont pas exempts de tous reproches au vu de leurs attitudes à vouloir privilégier les plaisirs pervers au profit d’une école qui reste malgré tout leur premier devoir pour s’intégrer socialement. Les enseignants ne sont pas aussi en reste dans cette crise où eux- mêmes, dérivés d’une formation mal élaborée, sont souvent complices des élèves qu’ils s’attèlent à léguer le savoir. Ils se partagent tout sans rien négliger, juste pour des espèces sonnantes et trébuchantes afin de participer à la démission de ce qu’on nous montre aujourd’hui. Quant aux parents d’élèves, ils n’ont plus ce temps nécessaire pour suivre et donner l’éducation nécessaire à leurs progénitures. La preuve, la grande majorité est préoccupée à rechercher le quotidien qu’à s’occuper des enfants déjà assujettis. Vu qu’un Ivoirien vit avec moins de 650f/jour et que le seuil a atteint 48% de pauvreté, il ya de quoi à subir les lois de la vie. Le minimum pour offrir les livres et de l’argent ne peut plus être assuré. L’effectif dépasse les normes imposées par l’UNESCO pour donner des résultats satisfaisants. Mais, il n’est jamais trop tard pour bien faire si bien sûr, on y met le sérieux et la volonté.
St Norbert Kouadio