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Société Publié le mardi 18 août 2009 | Islam Info

Spiritualite - Sourate de la semaine: : souratou-abasa (n°80)-Il s`est renfrogné

C'est la 80ème sourate du coran. Mais elle est la 24ème sourate dans l'ordre chronologique. Elle comprend 42 versets révélés à la Mecque. Le titre, il s'est renfrogné, est tiré du premier verset.


DOUA DE LA SEMAINE

Lorsque le fidèle musulman se réveille la nuit et change de position, il récite la doua suivante: « lâ ilaha illal-lahoul wâhidoul qahharou,rabbous-samawati wal ardi wa mâ bayna houmâ, al-azîzoul-ghaffâr »


Traduction :

Il n'y a de divinité en dehors de Dieu, l'Unique, le Dominateur, Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui se trouve entre eux. Il est le Puissant et Il absout volontiers.


Le saviez-vous ?

DANS LE CORAN, LES OREILLES SONT ACTIVES DURANT LE SOMMEIL

Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles [en les plongeant dans un sommeil profond] dans la caverne pendant de nombreuses années. (Coran,S.18 : V.11)

Le verset "Nous avons assourdi leurs oreilles" dans la langue originale du Coran, l'arabe, utilise le mot daraba. Ce mot a une signification métaphorique, celle de "Nous les avons fait dormir". Utilisé en référence aux oreilles, ce mot signifie "empêcher les oreilles d'entendre". Le fait que seul le sens de l'ouïe soit mentionné ici est très significatif.

D'après des découvertes scientifiques récentes, l'oreille est le seul organe sensorial actif pendant le sommeil. C'est pourquoi nous avons besoin d'un signal sonore pour nous réveiller. Cette sagesse dans le verset "Nous avons assourdi leurs oreilles" veut dire, selon toute probabilité, que Dieu a scellé les oreilles de ces jeunes gens en question, et c'est pour cette raison qu'il restèrent endormis durant de si nombreuses années.

Source : Les miracles du coran

GLOSSAIRE : Le terme “ « Alim ''
Ce mot a la même racine que le verbe arabe alama qui signifie connaître, savoir… Le mot alim veut donc dire celui qui détient un savoir, c'est aussi une personne bien informée ou un savant en théologie islamique.

LES HADITHS DE LA SEMAINE
Le Prophète (saw) dit :
« Un homme alors qu'il chemine, trouve une branche épineuse sur sa route et il l'écarte : Dieu alors l'en récompense et lui pardonne (ses fautes) ». (Boukhari)

Questions – Reponses
Q1: Mon père meurt, ma mère peut-elle procéder immédiatement au partage de l'héritage, même si tous les enfants étaient d'accord qu'elle disposerait de l'héritage jusqu'à sa mort ?
R1: En principe, les successions ne s'ouvrent qu'après la mort de la personne à hériter, après le prélèvement de la dépense liée à sa préparation (de la personne décédée), à son habillement, après le règlement de ses dettes échues envers Allah et envers les hommes et après l'exécution de son testament, le cas échéant.
Il est réprouvé de retarder à cause du préjudice qui en découle au détriment des successibles. Si toutefois ceux-ci se mettent d'accord pour ajourner le partage, il n'y a aucun inconvénient.

Q2 : Est-il permis à ma mère de prendre sa part qui est la moitié des biens, parce qu'elle était l'associée de mon père dans son commerce, et distribuer le reste selon la loi islamique?
R2: Si votre mère était l'associé de votre père dans son commerce, elle a le droit de prendre sa part de la société et de recevoir en plus le huitième de la part de votre père, dans l'héritage. Le reste des biens vous sera distribué sur la base de la règle qui attribue au mâle le double de la part de la femelle, si votre père n'a pas laissé son père et sa mère.
Si, en accord avec votre mère, vous voulez maintenir le statut quo et sauvegarder le commerce, il n'y a aucun inconvénient à le faire, la part de chacun de vous étant connue et pouvant lui être accessible à sa demande.

Q3 : Au terme de toutes ces opérations serait-il permis à ma mère de faire un cadeau à l'un de ses fils?
R3: Il n'est pas permis à la mère de privilégier l'un de ses fils pour une donation. En effet, Nou'man ibn Bachir (P.A.a) a dit : « Mon père m'a offert une partie de ses biens en aumône. Mais, ma mère a dit : je ne l'accepterai que quand tu l'auras fait approuver par le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui). Mon père s'est rendu alors auprès du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) pour obtenir son témoignage sur l'aumône qui m'avait été faite. Le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) lui a dit : » En as-tu fait autant pour tous tes enfants ? » - Il lui dit : « Non » Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a repris : « Craignez Allah et traitez vos enfants de façon équitable » Ensuite, mon père est rentré et a récupéré son aumône » (rapporté par Boukhari et Mouslim).

Q4 : Peut-on faire un testament au nom d'un héritier légal?
R4: Il n'est pas permis de faire un testament au profit de l'un de ses enfants, héritier car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : « Pas de testament pour un héritier » (rapporté par les Cinq d'après Abou Umama). Si quelqu'un faisait un tel testament, il ne serait pas exécuté à cause de son opposition à la loi islamique.

Q5: Mon père est décédé récemment (je demande à Allah, le Majestueux et le Très Haut, de lui pardonner ses péchés et de lui accorder la miséricorde) et a laissé une famille ainsi composée : une épouse, 4 fils dont 3 mariés + 3 petits fils, 3 sœurs dont l'une est mariée, une autre veuve et la troisième célibataire et son père et sa mère. J'ai lu le Coran, mais je me suis heurté à de grandes difficultés dans la compréhension des conditions de l'héritage. J'espère que vous m'expliquerez comment procéder à une juste répartition de ces biens et quel est le taux de l'aumône que nous devons prélever de la succession (si aumône devait-il y avoir) ?
R5: Vous devez vous présenter chez l'imam ou le savant musulman de votre mosquée pour qu'il s'occupe de la répartition de l'héritage après le paiement des dettes à terme et l'exécution du testament dans la limite maximale du tiers des biens.
La répartition de l'héritage aux successibles après le constat de la réunion des conditions légales (de l'ouverture de la succession) et l'absence de tout empêchement et la présence exclusive des héritiers mentionnés dans la question imposent la répartition que voici :
- l'épouse recevra le huitième en raison de la présence d'enfants du défunt successibles
- le père recevra le sixième en raison de la présence d'enfants mâles du défunt successibles
- la mère recevra le sixième en raison de la présence d'enfants du défunt successibles
- les fils prendront le reliquat (qu'ils se partageront de façon égale)
Quant aux petits enfants et sœurs, ils n'ont aucune part de l'héritage parce qu'évincés par les fils.

Q6 : Un enfant né hors mariage peut-il hériter de ses parents?
R6: l'enfant né hors mariage peut hériter de sa mère, mais pas de son père. Celui-ci peut par contre, avant son décès, faire un don à cet enfant.

Q7 : Est-il normal de s'abstenir d'assister les sinistrés sous prétexte que leur sort traduit la volonté d'Allah ?
R7: Ces paroles et les autres qui leur ressemblent sont indubitablement fausses (…). En effet, la volonté divine ne saurait fournir le prétexte qui justifie les actes du passé ou l'abandon des actes d'obéissance dans le futur…
Par ailleurs, Allah le Puissant et Majestueux a donné l'ordre de secourir le musulman sinistré et a prescrit l'obligation d'assister les nécessiteux et stigmatisé le comportement de celui qui néglige son devoir à cet égard. A ce propos, le Très Haut dit : «Mais non! C'est vous plutôt, qui n'êtes pas généreux envers les orphelins; qui ne vous incitez pas mutuellement à nourrir le pauvre, qui dévorez l' héritage avec une avidité vorace, - et aimez les richesses d'un amour sans bornes. » (Coran, 89 :17-20).
L'abandon de la fourniture de nourriture aux pauvres est une des causes de l'entrée en enfer. A ce propos, le Très Haut dit : «"Qu'est- ce qui vous a acheminé à Saqar?" - Ils diront: "Nous n'étions pas de ceux qui faisaient la Salâ, - et nous ne nourrissions pas le pauvre» (Coran, 74 : 42-44).
En outre, les biens appartiennent à Allah. Si Celui-ci le voulait, Il retirerait ses biens à l'auteur des propos (incriminés) Accepterait-il quand il se trouve confronté à une nécessité vitale qu'on lui tienne de tes propos ?
C'est une erreur énorme et une aberration majeure. Celui qui la commet est assimilable à ceux à propos desquels Allah a dit : «Et quand on leur dit: "Dépensez de ce qu'Allah vous a attribué", ceux qui ont mécru disent à ceux qui ont cru: "Nourrirons-nous quelqu'un qu'Allah aurait nourri s'Il l'avait voulu? Vous n'êtes que dans un égarement évident". » (Coran, 36 : 47).

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