Victor Naclan : “Il faut limiter les pouvoirs du président”
La 3e édition de la journée socioculturelle et sportives du sous comité universitaire de Cocody de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) a été riche en enseignements sur la limitation des violences postélectorales.
Les journées socio-culturelles et sportives “Badr” sont une initiative de l'ancien président du sous comité Aeemci de Cocody Amao Nurdine. C'est un concept qui fait allusion à la bataille de Badr. Ici, il permet d'institutionnaliser la journée socio-culturelle créée dans le but de fraterniser davantage, de s'unir pour être plus fort après une année universitaire et de militantisme bien remplie. C'est l'explication et le sens que M. Koffi Koffi, étudiant en maîtrise de recherche en criminologie et président du sous comité Aeemci Cocody a donné à ces journées qui se sont tenues les 24 et 25 juillet 2009 à l'Amphi H des UFR de Droit et Sciences Economiques.
Au menu, il y avait des concours al-ilm, une soirée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à travers une présentation de diapositives, une séance de démonstration de karaté et surtout une importante conférence sur le thème : « Crises nées des violences postélectorales : quelles solutions pour la Côte d'Ivoire ? ». Selon le président Koffi Koffi, le choix du thème est en relation avec le contexte socio politique du pays. « Nous voulons donc prévenir toute la nation par rapport à ce qui risque de se passer si les engagements ne sont pas respectés et ce qu'on gagne après de bonnes élections » a-t-il dit. C'est dans ce sens que Victor Naclan, Secrétaire Général du Club Union Africaine de Côte d'Ivoire et membre de la société civile pour le développement démocratique en Côte d'Ivoire a orienté la conférence. Après avoir expliqué les termes essentiels qui composent le thème notamment élection et violence, il l'a développé au point que l'imam central de l'Aeemci, Sékou Sylla, le représentant du président de la cérémonie le Dr Sidibé Souleymane et l'assistance se sont dit être satisfaits. Le conférencier a fait savoir que les élections comportent plusieurs étapes qui doivent être rigoureusement respectées pour son bon déroulement non sans mettre en relation les crises et les élections. Pour lui, une bonne élection permet de sortir des conflits. Cependant, des problèmes non moins importants comme le foncier rural qui selon les statistiques est à 90 pour cent la source principale des conflits et la question de nationalité doivent être résolus. Au nombre des solutions préconisées, l'orateur a dit que le président n'est pas un Dieu, “il faut limiter ses pouvoirs pour ne pas consacrer la dictature ». La troisième édition s'est terminée dans une ambiance bonne enfant.
Haroun B
La 3e édition de la journée socioculturelle et sportives du sous comité universitaire de Cocody de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) a été riche en enseignements sur la limitation des violences postélectorales.
Les journées socio-culturelles et sportives “Badr” sont une initiative de l'ancien président du sous comité Aeemci de Cocody Amao Nurdine. C'est un concept qui fait allusion à la bataille de Badr. Ici, il permet d'institutionnaliser la journée socio-culturelle créée dans le but de fraterniser davantage, de s'unir pour être plus fort après une année universitaire et de militantisme bien remplie. C'est l'explication et le sens que M. Koffi Koffi, étudiant en maîtrise de recherche en criminologie et président du sous comité Aeemci Cocody a donné à ces journées qui se sont tenues les 24 et 25 juillet 2009 à l'Amphi H des UFR de Droit et Sciences Economiques.
Au menu, il y avait des concours al-ilm, une soirée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à travers une présentation de diapositives, une séance de démonstration de karaté et surtout une importante conférence sur le thème : « Crises nées des violences postélectorales : quelles solutions pour la Côte d'Ivoire ? ». Selon le président Koffi Koffi, le choix du thème est en relation avec le contexte socio politique du pays. « Nous voulons donc prévenir toute la nation par rapport à ce qui risque de se passer si les engagements ne sont pas respectés et ce qu'on gagne après de bonnes élections » a-t-il dit. C'est dans ce sens que Victor Naclan, Secrétaire Général du Club Union Africaine de Côte d'Ivoire et membre de la société civile pour le développement démocratique en Côte d'Ivoire a orienté la conférence. Après avoir expliqué les termes essentiels qui composent le thème notamment élection et violence, il l'a développé au point que l'imam central de l'Aeemci, Sékou Sylla, le représentant du président de la cérémonie le Dr Sidibé Souleymane et l'assistance se sont dit être satisfaits. Le conférencier a fait savoir que les élections comportent plusieurs étapes qui doivent être rigoureusement respectées pour son bon déroulement non sans mettre en relation les crises et les élections. Pour lui, une bonne élection permet de sortir des conflits. Cependant, des problèmes non moins importants comme le foncier rural qui selon les statistiques est à 90 pour cent la source principale des conflits et la question de nationalité doivent être résolus. Au nombre des solutions préconisées, l'orateur a dit que le président n'est pas un Dieu, “il faut limiter ses pouvoirs pour ne pas consacrer la dictature ». La troisième édition s'est terminée dans une ambiance bonne enfant.
Haroun B