Ernest Zabo est le directeur départemental de campagne de Gbagbo à Lakota. Dans cet entretien, il donne les raisons du séminaire que sa direction a organisé récemment. Non sans inviter les cadres et élus de Lakota à l'unité, gage de la victoire de Laurent Gbagbo.
Monsieur le directeur départemental de campagne, que peut-on retenir de ce séminaire?
Il faut se satisfaire à mon avis de l'intérêt affiché par nos structures de base, par nos militants. Dès que nous avons annoncé ce séminaire, nous avons senti une mobilisation. C'est vrai qu'on a sélectionné les participants pour ce séminaire mais des gens qu'on n'avait pas invités, ont souhaité être là et la salle était pleine. Donc, c'est la preuve que nos militants sur le terrain sont très intéressés à ce que nous faisons sur le terrain et attendent de s'impliquer véritablement pour que la campagne du candidat Laurent Gbagbo à Lakota soit une réussite et qu'on gagne les élections totalement.
Ne pensez-vous pas que ce séminaire est de trop, pour une zone dite favorable au Fpi et au président Laurent Gbagbo ?
Elle n'est pas de trop. Aux yeux de certains, on n'en fait pas assez. Même si c'est vrai qu'au niveau de la direction de campagne nous faisons les choses de façon organisée, méthodique. Vous savez, c'est une vérité quand les gens disent que Lakota est un bastion imprenable du Fpi et favorable au président Laurent Gbagbo. Ce dont il s'agit à Lakota, c'est que le président Gbagbo gagne l'élection présidentielle largement. A l'élection présidentielle, il n'y a qu'une seule circonscription c'est-à-dire une voix à Lakota est égale à une voix à Tingrela, à Zouan-Hounien. Nous nous disons là où nous avons des points forts nous devons faire le maximum. Lakota se doit de ne pas gagner seulement 50% plus une voix ou de 52%. Mais nous voulons que par notre organisation, Gbagbo écrase ses adversaires et décourage ceux qui veulent soutenir autre parti que le Fpi à Lakota.
Lakota qui est bastion imprenable du Fpi est dans une léthargie…
Le travail que nous nous faisons est un travail partisan. La question de l'enclavement, des infrastructures que vous relevez, à mon avis, est beaucoup plus de la compétence du gouvernement. Le président Laurent Gbagbo a engagé la politique de décentralisation avec les conseils généraux. Vous convenez avec moi que compte tenu de la guerre, cette politique n'a pas été véritablement soutenue. Le conseil général et la mairie se débrouillent avec les maigres moyens dont ils disposent.
On parle, de plus en plus, des guerres de leadership entre les cadres et les élus du Fpi.
En général, les problèmes naissent du choc des ambitions personnelles. Nous nous battons pour que ses ambitions personnelles puissent disparaître au profit des ambitions essentielles, de l'intérêt essentiel. Aujourd'hui, il s'agit de se mettre en rang serré pour faire élire le président Gbagbo largement. Pour cela, nous demandons à tous de taire les ambitions personnelles et le moment venu, naturellement chacun pourra donner libre court à ses ambitions. Ce message lancé par la direction du parti, est en train de faire son chemin dans tous les départements et nous souhaitons que la raison puisse l'emporter sur l'émotion des uns et des autres pour faire triompher le président Gbagbo comme le souhaite la majorité des Ivoiriens.
A quelques mois des échéances électorales, quel est le message que vous lancez aux militants du Front populaire ivoirien en particulier et en général, ceux de Lakota ?
Je leur dis que l'élection du président Gbagbo va au-delà du simple cadre du Fpi. Ce n'est plus une question de Fpi mais de l'ensemble des Ivoiriens dans leur grande majorité qui souhaite la victoire de Laurent Gbagbo parce qu'ils veulent que la Côte d'Ivoire reste debout. Notre pays doit nous rester et pour cela, quels que soient les problèmes qui pourraient surgir entre les cadres, entre les militants, l'intérêt de notre pays est en jeu. Votez pour Gbagbo, c'est voter pour la sauvegarde et l'indépendance de la Côte d'Ivoire. C'est aussi pour permettre aux Ivoiriens de gérer leur économie. J'invite nos populations, toutes les circonscriptions qui n'ont pas encore bénéficié du programme d'électrification, des différents projets de développement perturbés par la guerre, de donner l'occasion au Président Laurent Gbagbo, la possibilité de le faire. Tous, ensemble dans un élan de solidarité, allons voter le candidat Laurent Gbagbo et célébrer au soir du 29 novembre 2009 la fête de la victoire du président de la République de Côte d'Ivoire, Sem Laurent Gbagbo.
Interview réalisée à Lakota
Par charlemagne 1er,
correspondant régional
Monsieur le directeur départemental de campagne, que peut-on retenir de ce séminaire?
Il faut se satisfaire à mon avis de l'intérêt affiché par nos structures de base, par nos militants. Dès que nous avons annoncé ce séminaire, nous avons senti une mobilisation. C'est vrai qu'on a sélectionné les participants pour ce séminaire mais des gens qu'on n'avait pas invités, ont souhaité être là et la salle était pleine. Donc, c'est la preuve que nos militants sur le terrain sont très intéressés à ce que nous faisons sur le terrain et attendent de s'impliquer véritablement pour que la campagne du candidat Laurent Gbagbo à Lakota soit une réussite et qu'on gagne les élections totalement.
Ne pensez-vous pas que ce séminaire est de trop, pour une zone dite favorable au Fpi et au président Laurent Gbagbo ?
Elle n'est pas de trop. Aux yeux de certains, on n'en fait pas assez. Même si c'est vrai qu'au niveau de la direction de campagne nous faisons les choses de façon organisée, méthodique. Vous savez, c'est une vérité quand les gens disent que Lakota est un bastion imprenable du Fpi et favorable au président Laurent Gbagbo. Ce dont il s'agit à Lakota, c'est que le président Gbagbo gagne l'élection présidentielle largement. A l'élection présidentielle, il n'y a qu'une seule circonscription c'est-à-dire une voix à Lakota est égale à une voix à Tingrela, à Zouan-Hounien. Nous nous disons là où nous avons des points forts nous devons faire le maximum. Lakota se doit de ne pas gagner seulement 50% plus une voix ou de 52%. Mais nous voulons que par notre organisation, Gbagbo écrase ses adversaires et décourage ceux qui veulent soutenir autre parti que le Fpi à Lakota.
Lakota qui est bastion imprenable du Fpi est dans une léthargie…
Le travail que nous nous faisons est un travail partisan. La question de l'enclavement, des infrastructures que vous relevez, à mon avis, est beaucoup plus de la compétence du gouvernement. Le président Laurent Gbagbo a engagé la politique de décentralisation avec les conseils généraux. Vous convenez avec moi que compte tenu de la guerre, cette politique n'a pas été véritablement soutenue. Le conseil général et la mairie se débrouillent avec les maigres moyens dont ils disposent.
On parle, de plus en plus, des guerres de leadership entre les cadres et les élus du Fpi.
En général, les problèmes naissent du choc des ambitions personnelles. Nous nous battons pour que ses ambitions personnelles puissent disparaître au profit des ambitions essentielles, de l'intérêt essentiel. Aujourd'hui, il s'agit de se mettre en rang serré pour faire élire le président Gbagbo largement. Pour cela, nous demandons à tous de taire les ambitions personnelles et le moment venu, naturellement chacun pourra donner libre court à ses ambitions. Ce message lancé par la direction du parti, est en train de faire son chemin dans tous les départements et nous souhaitons que la raison puisse l'emporter sur l'émotion des uns et des autres pour faire triompher le président Gbagbo comme le souhaite la majorité des Ivoiriens.
A quelques mois des échéances électorales, quel est le message que vous lancez aux militants du Front populaire ivoirien en particulier et en général, ceux de Lakota ?
Je leur dis que l'élection du président Gbagbo va au-delà du simple cadre du Fpi. Ce n'est plus une question de Fpi mais de l'ensemble des Ivoiriens dans leur grande majorité qui souhaite la victoire de Laurent Gbagbo parce qu'ils veulent que la Côte d'Ivoire reste debout. Notre pays doit nous rester et pour cela, quels que soient les problèmes qui pourraient surgir entre les cadres, entre les militants, l'intérêt de notre pays est en jeu. Votez pour Gbagbo, c'est voter pour la sauvegarde et l'indépendance de la Côte d'Ivoire. C'est aussi pour permettre aux Ivoiriens de gérer leur économie. J'invite nos populations, toutes les circonscriptions qui n'ont pas encore bénéficié du programme d'électrification, des différents projets de développement perturbés par la guerre, de donner l'occasion au Président Laurent Gbagbo, la possibilité de le faire. Tous, ensemble dans un élan de solidarité, allons voter le candidat Laurent Gbagbo et célébrer au soir du 29 novembre 2009 la fête de la victoire du président de la République de Côte d'Ivoire, Sem Laurent Gbagbo.
Interview réalisée à Lakota
Par charlemagne 1er,
correspondant régional