Les policiers peuvent pousser un ouf de soulagement. Le gouvernement ivoirien a pris la décision de mettre fin à leurs soucis de logement.
Bonne nouvelle pour les policiers ivoiriens confrontés depuis plusieurs mois à une situation de non paiement de leurs frais de logement. Tous les arriérés de baux de logement qui s`étendent pour certains sur plus de 8 mois seront payés. C`est la décision majeure qui a sanctionné une rencontre urgente qui a regroupé, hier matin à Abidjan, la Direction de la solde, le ministère de la Sécurité et le ministère de l`Economie et des Finances, avons-nous appris d`une source bien informée. De toute évidence, cette rencontre a été motivée par deux éléments. Il ya d`un côté la colère, de plus en plus manifeste, des propriétaires de maisons réunis en syndic qui menacent d`expulser de façon collective tous les policiers qui habitent leurs maisons, à crédit depuis des mois. Les plus déterminés à tirer un trait sur leurs contrats de bail avec l`Etat de Côte d`Ivoire avaient même commencé à mettre des policiers et leurs familles dehors. Et naturellement ces derniers grognent de plus en plus face à cette situation stressante et humiliante. D`aucuns avaient déjà commencé à mettre en garde leur hiérarchie, allant jusqu`à dire qu`ils pourraient faire usage de leurs arme si jamais ils étaient humiliés publiquement. On le voit, tous les ingrédients étaient donc réunis pour créer un « gban gban », si rien n`était fait dans les meilleurs délais. Avec ce qui vient de se passer, on peut dire que le message est passé 5/5. Car mesurant les conséquences de la détermination des uns et des autres à se faire respecter, le gouvernement, par le truchement du premier responsable de la police, le ministre Désiré Tagro et son homologue de l`Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a décidé que tous les arriérés des baux de logement des policier soient payés. Tout est bien qui finit bien. Faut-il le rappeler, récemment nous écrivions dans une enquête sur la question des baux de logement de la police que policiers et propriétaires de maisons étaient à couteaux tirés. Les «propriétaires» nous avaient signifié leur détermination à mettre les policiers. Ceux-ci disaient qu`ils n`allaient pas se laisser humilier devant leurs voisins civils par la faute de l`Etat qui refuse de payer leurs loyers.
Par Barthélemy Téhin
Bonne nouvelle pour les policiers ivoiriens confrontés depuis plusieurs mois à une situation de non paiement de leurs frais de logement. Tous les arriérés de baux de logement qui s`étendent pour certains sur plus de 8 mois seront payés. C`est la décision majeure qui a sanctionné une rencontre urgente qui a regroupé, hier matin à Abidjan, la Direction de la solde, le ministère de la Sécurité et le ministère de l`Economie et des Finances, avons-nous appris d`une source bien informée. De toute évidence, cette rencontre a été motivée par deux éléments. Il ya d`un côté la colère, de plus en plus manifeste, des propriétaires de maisons réunis en syndic qui menacent d`expulser de façon collective tous les policiers qui habitent leurs maisons, à crédit depuis des mois. Les plus déterminés à tirer un trait sur leurs contrats de bail avec l`Etat de Côte d`Ivoire avaient même commencé à mettre des policiers et leurs familles dehors. Et naturellement ces derniers grognent de plus en plus face à cette situation stressante et humiliante. D`aucuns avaient déjà commencé à mettre en garde leur hiérarchie, allant jusqu`à dire qu`ils pourraient faire usage de leurs arme si jamais ils étaient humiliés publiquement. On le voit, tous les ingrédients étaient donc réunis pour créer un « gban gban », si rien n`était fait dans les meilleurs délais. Avec ce qui vient de se passer, on peut dire que le message est passé 5/5. Car mesurant les conséquences de la détermination des uns et des autres à se faire respecter, le gouvernement, par le truchement du premier responsable de la police, le ministre Désiré Tagro et son homologue de l`Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a décidé que tous les arriérés des baux de logement des policier soient payés. Tout est bien qui finit bien. Faut-il le rappeler, récemment nous écrivions dans une enquête sur la question des baux de logement de la police que policiers et propriétaires de maisons étaient à couteaux tirés. Les «propriétaires» nous avaient signifié leur détermination à mettre les policiers. Ceux-ci disaient qu`ils n`allaient pas se laisser humilier devant leurs voisins civils par la faute de l`Etat qui refuse de payer leurs loyers.
Par Barthélemy Téhin
