Les examens à grands tirages de l’Education nationale ont livré leurs résultats. Nuls sur toute la ligne ! Depuis lors, on épilogue sur les raisons de ces médiocrités. On a trop vite fait d’indexer les élèves. Même s’ils sont peu assidus en grande majorité, le mal est ailleurs. L’école ivoirienne est à l’image de notre société où toute marque de repères, de modèle a disparu, on a inculpé dans l’esprit des jeunes que l’école n’est plus le seul débouché pour réussir. Les élèves et étudiants n’ont plus la tête dans les amphithéâtres ou les salles de classe. Puisque l’avoir a pris le pas sur la culture et l’instruction. L’avoir c’est le m’as-tu ? La mise en exergue des signes extérieurs de décence. Avoir une limousine, une somptueuse villa, une belle femme est la raison de notre existence au même titre que le voleur. Du coup, pour être un premier ministre, on n’a pas besoin d’avoir une bonne formation scolaire. De fait, nous récoltons ce que nous avons semé. Houphouët Boigny avait fait de l’école la priorité des priorités. Ce n’est pas le cas des actuels gouvernants, pourtant tous des enseignants. La politique politicienne a envahi le temple du savoir. Les sit-in et soulèvements d’une Fédération activiste ont gangrené tout le milieu. Dire que l’Education Nationale est dans le gouffre n’est pas excessif.
A la prochaine traversée
Par N’da Jean Yves
A la prochaine traversée
Par N’da Jean Yves
