Le Maire Dembélé Lassina est membre de l`Inspectorat du Pdci-Rda. Dans l`entretien qu`il a bien voulu accorder à "Le Nouveau Réveil", il jette un regard sur la situation socio politique nationale et dégage les chances de son parti à la prochaine élection présidentielle.
Quel regard jetez-vous sur la situation politique nationale ?
Je suis optimiste parce que de nature je le suis. Au niveau du Pdci-Rda, je pense que chacun fait au mieux ce qui le concerne pour faire avancer les idéaux du Parti. Au plan national, nous souhaitons vivement que ceux qui ont en main la destinée du pays par rapport à l`organisation des élections à venir, aient le courage et la force nécessaire d`aller jusqu`au bout.
Estimez-vous que ceux qui décident en Côte d`Ivoire sont dans cette disposition ?
Quand on entend les uns et les autres parler, nous avons le sentiment qu`ils sont dans de bonnes dispositions. Ils ont tous dit qu`il n`y a plus de barrière politique. Techniquement, la Cei répond qu`elle est prête. L`un dans l`autre, ils ne peuvent que nous permettre d`aller aux élections le 29 novembre. Et c`est notre souhait.
Avec le changement intervenu à la tête du Conseil constitutionnel, il y a des voix qui s`élèvent pour émettre des réserves sur le rôle que cette Institution pourrait jouer. Quel est votre avis sur la question ?
Personnellement, je ne considère pas cette nomination comme étant un obstacle à la proclamation des futurs résultats. Nous sommes dans une situation d`arrangement parce que nous ne pouvons pas parler actuellement de Constitution dans la mesure où depuis un moment, ce sont les accords que nous signons, notamment l`accord de Ouaga. Par conséquent, nous disons que c`est une nomination pour la forme. C`est la Cei qui rend les résultats en accord avec les Nations Unies. Je ne vois donc pas le Conseil constitutionnel remettre cela en cause. Même si cette Institution reçoit les réclamations. C`est pourquoi nous en appelons à la responsabilité des uns et des autres. L`essentiel pour nous est de nous battre sur le terrain pour que la majorité sociologique que nous recherchons, agisse le moment venu pour nous donner les moyens de revenir au pouvoir.
Estimez-vous que votre parti a des chances de revenir au pourvoir à l`étape actuelle de l`évolution du processus électoral ?
Personnellement, l`opération d`identification qui s`est achevée me satisfait. On ne peut pas obliger un citoyen à se faire inscrire sur les listes. C`est donc le maximum qui a été identifié et enrôlé. Et le Pdci-Rda a fait ce qu`il avait à faire. Ce que nous devons faire maintenant, c`est d`aller au-delà des populations enrôlées. Nous devrons nous employer à convaincre tous ceux que nous avons fait enrôler à aller effectivement voter le candidat Aimé Henri Konan Bédié.
Dans des localités du pays, les militants de votre parti rencontrent des difficultés et non des moindres pour se rendre dans les urnes le moment des votes. Le Pdci-Rda a-t-il des solutions à ce problème ?
Le parti a donné des instructions aux responsables locaux. Maintenant, il revient à ceux-ci de prendre leurs responsabilités en mettant en place des structures pour encadrer les militants, les personnes qui veulent aller voter. Nous comptons donc sur eux.
On annonce une rude bataille à Abidjan qui constitue une base électorale importante. Votre parti a-t-il une stratégie dans ce sens ?
Les Délégués font leur travail. Les cadres du parti doivent se mettre ensemble pour aider les Délégués dans ce sens. Nous souhaitons que de plus en plus, les Délégués fassent plus d`ouverture pour permettre aux militants qui peuvent les aider de le faire. Tous autant que nous sommes, avons des qualités et des défauts. Il faudrait que nous nous accommodions, que nous comprenions que l`essentiel pour nous c`est le parti. Et donc, nous devons des fois nous faire violence pour accepter des choses par rapport au parti. Nous demandons aux premiers responsables du parti dans les délégations communales et départementales de se mettre au niveau de nos militants, les comprendre parce qu`ils ont la charge de rassembler tout le monde. Nous demandons donc l`ouverture.
Le maire Dembélé a-t-il toujours des ambitions à Adjamé ?
Tout le monde a des ambitions. Mais nous devons comprendre aujourd`hui que nos ambitions doivent se taire dès lors que nous sommes préoccupés par l`élection du président Bédié. Tout découle de l`élection présidentielle. A Adjamé, le Rhdp existe et est présidé par le maire Youssouf Sylla. S`il y a donc un combat à mener, c`est de nous mettre d`accord sur un certain nombre de choses pour gagner les élections locales. Les ambitions se situeront à ce niveau-là.
Entretien réalisé par Paul Koffi
Quel regard jetez-vous sur la situation politique nationale ?
Je suis optimiste parce que de nature je le suis. Au niveau du Pdci-Rda, je pense que chacun fait au mieux ce qui le concerne pour faire avancer les idéaux du Parti. Au plan national, nous souhaitons vivement que ceux qui ont en main la destinée du pays par rapport à l`organisation des élections à venir, aient le courage et la force nécessaire d`aller jusqu`au bout.
Estimez-vous que ceux qui décident en Côte d`Ivoire sont dans cette disposition ?
Quand on entend les uns et les autres parler, nous avons le sentiment qu`ils sont dans de bonnes dispositions. Ils ont tous dit qu`il n`y a plus de barrière politique. Techniquement, la Cei répond qu`elle est prête. L`un dans l`autre, ils ne peuvent que nous permettre d`aller aux élections le 29 novembre. Et c`est notre souhait.
Avec le changement intervenu à la tête du Conseil constitutionnel, il y a des voix qui s`élèvent pour émettre des réserves sur le rôle que cette Institution pourrait jouer. Quel est votre avis sur la question ?
Personnellement, je ne considère pas cette nomination comme étant un obstacle à la proclamation des futurs résultats. Nous sommes dans une situation d`arrangement parce que nous ne pouvons pas parler actuellement de Constitution dans la mesure où depuis un moment, ce sont les accords que nous signons, notamment l`accord de Ouaga. Par conséquent, nous disons que c`est une nomination pour la forme. C`est la Cei qui rend les résultats en accord avec les Nations Unies. Je ne vois donc pas le Conseil constitutionnel remettre cela en cause. Même si cette Institution reçoit les réclamations. C`est pourquoi nous en appelons à la responsabilité des uns et des autres. L`essentiel pour nous est de nous battre sur le terrain pour que la majorité sociologique que nous recherchons, agisse le moment venu pour nous donner les moyens de revenir au pouvoir.
Estimez-vous que votre parti a des chances de revenir au pourvoir à l`étape actuelle de l`évolution du processus électoral ?
Personnellement, l`opération d`identification qui s`est achevée me satisfait. On ne peut pas obliger un citoyen à se faire inscrire sur les listes. C`est donc le maximum qui a été identifié et enrôlé. Et le Pdci-Rda a fait ce qu`il avait à faire. Ce que nous devons faire maintenant, c`est d`aller au-delà des populations enrôlées. Nous devrons nous employer à convaincre tous ceux que nous avons fait enrôler à aller effectivement voter le candidat Aimé Henri Konan Bédié.
Dans des localités du pays, les militants de votre parti rencontrent des difficultés et non des moindres pour se rendre dans les urnes le moment des votes. Le Pdci-Rda a-t-il des solutions à ce problème ?
Le parti a donné des instructions aux responsables locaux. Maintenant, il revient à ceux-ci de prendre leurs responsabilités en mettant en place des structures pour encadrer les militants, les personnes qui veulent aller voter. Nous comptons donc sur eux.
On annonce une rude bataille à Abidjan qui constitue une base électorale importante. Votre parti a-t-il une stratégie dans ce sens ?
Les Délégués font leur travail. Les cadres du parti doivent se mettre ensemble pour aider les Délégués dans ce sens. Nous souhaitons que de plus en plus, les Délégués fassent plus d`ouverture pour permettre aux militants qui peuvent les aider de le faire. Tous autant que nous sommes, avons des qualités et des défauts. Il faudrait que nous nous accommodions, que nous comprenions que l`essentiel pour nous c`est le parti. Et donc, nous devons des fois nous faire violence pour accepter des choses par rapport au parti. Nous demandons aux premiers responsables du parti dans les délégations communales et départementales de se mettre au niveau de nos militants, les comprendre parce qu`ils ont la charge de rassembler tout le monde. Nous demandons donc l`ouverture.
Le maire Dembélé a-t-il toujours des ambitions à Adjamé ?
Tout le monde a des ambitions. Mais nous devons comprendre aujourd`hui que nos ambitions doivent se taire dès lors que nous sommes préoccupés par l`élection du président Bédié. Tout découle de l`élection présidentielle. A Adjamé, le Rhdp existe et est présidé par le maire Youssouf Sylla. S`il y a donc un combat à mener, c`est de nous mettre d`accord sur un certain nombre de choses pour gagner les élections locales. Les ambitions se situeront à ce niveau-là.
Entretien réalisé par Paul Koffi
