L`Union des nouvelles générations (UNG) a effectué du 10 au 16 août dernier une tournée politique dans la Région des Lacs. Les leçons d`un déplacement.
Le président de l`Union des nouvelles générations, Stéphane Kipré, à la tête d`une forte délégation du parti, a sillonné la région des Lacs du 10 au 16 août dernier. Pendant environ 6 jours, il a parcouru les villages de Zambakro, Angossé, Zougounou, Gourouminankro, Tomboukro, Subiakro, Mahounou-Akoué et Duokro. Il s`agissait, pour le leader des nouvelles générations, de sensibiliser les Chefs coutumiers, les responsables locaux de l`UNG, les militants et sympathisants de l`UNG et les populations de Yamoussoukro. Signe de la vitalité du parti dans cette partie de la Côte d`Ivoire. Mais, surtout de fidélité dans le village du premier président de la République de Côte d`Ivoire. Malgré les routes quelques fois défectueuses, les populations n`ont pas hésité à venir écouter le message d`espoir et de vérité du président Stéphane Kipré. De sorte que de simples escales se sont transformées en rassemblement comme ce fut le cas dans les villages de Tenikro et de Duokro.
L`image forte de cette tournée a été incontestablement la sortie, le 14 août dernier, du chef de village de Subiakro, village situé à environ 8 km de Yamoussoukro. Nanan Kouassi Elisé, par ailleurs chef central des Akoué de Yamoussoukro et ancien député PDCI pendant 10 ans, n`a pas manqué d`exprimer sa sympathie envers l`Union des nouvelles générations. Le chef de village de Subiakro a cloué au pilori l`attitude des autres partis politiques ivoiriens parce que malgré leur présence, les populations de Subiakro vivent dans la misère depuis belle lurette. Il a, par la même occasion, dénoncé certaines personnes qui ne veulent même pas qu`on cite l`UNG comme un parti politique. Il dit ne pas comprendre que des partis politiques dits «grands-pères» n`arrivent pas à faire ce que le «petit parti UNG» réalise sur le terrain. «L`UNG visite les villages et hameaux les plus reculés pour se rendre compte des difficultés des populations et après, il fait parler son cœur. La distribution de kits scolaires, la fête des mères, la distribution du matériel agricole, l`abonnement CIE, C`est cela la politique. On ne fait pas la politique pour exhiber sa richesse et jeter son venin sur des personnes», a expliqué dans un tonnerre d`applaudissement, Nanan Kouamé Elisé. En le disant, l`ancien député PDCI fait remarquer qu`en deux années de présence sur l`échiquier politique ivoirien, l`UNG est en train de se créer une place de choix dans le cœur des Ivoiriens. «J`ai tenu à être présent moi-même pour dire la vérité. Cela fait belle lurette que je n`assiste plus aux meetings des partis politiques dans mon village. A Subiakro, la porte est ouverte à tout le monde, mais nous ne voulons plus qu`on vienne sur notre terre pour insulter quelqu`un. Car, Subiakro n`est pas un champ de bataille», a-t-il ajouté. L`ancien député PDCI, avec l`expérience qu`il a accumulée ne dit rien au hasard. C`est certainement après analyse de l`échiquier politique ivoirien et certainement déçu des autres formations politiques (elles ne font que des discours et des promesses sans lendemains) qu`il invite les populations et les autres partis politiques à suivre l`exemple de l`UNG. Parce que, selon lui, plusieurs faits militent en la faveur du parti de Stéphane Kipré.
Premièrement, souligne l`orateur, l`UNG n`organise pas un meeting dans une localité sans en informer les autorités locales, brandissant la lettre à lui adressée par les instances du parti, contrairement à ceux dits grands qui débarquent dans les villages par «effraction». Deuxièmement, ajoute le chef, l`UNG ne donne jamais dans les injures au cours des meetings afin de créer le désordre, des malentendus ou encore exacerber les tensions. Troisièmement, Nanan s`est dit étonné de la politique du parti de Stéphane Kipré qui diffère de ceux qui ont écouté et côtoyé la politique de Feu Félix Houphouët-Boigny. Dans le village de Mahounou-Akoué, l`UNG a contribué à la construction du logement de l`infirmier à hauteur de 500.000 F CFA. Un geste qu`il a coutume de faire dans plusieurs localités du pays, comme dirait l`autre.
Autre image forte de cette tournée, c`est que le président de l`UNG en a profité pour positionner le délégué départemental de l`UNG, M. Yao Bernard comme un cheval sûr pour son parti: «C`est vous les parents qui nous avez appris que les pieds ne vont pas là où le cœur n`est pas. Cela veut dire que celui qui vient vous voir comme je le fais, vous porte dans son cœur et connaît vos souffrances. Je suis donc là pour partager vos conditions de vie, parce que je suis votre fils, votre frère, mais aussi parce qu`avec l`UNG, nous avons une vision du développement que nous voulons partager avec vous. Cette vision dit que le développement est un combat que nous devons mener ensemble, vous et moi», a-t-il indiqué aux populations.
Cette énième tournée de l`UNG à l`intérieur du pays a également confirmé le choix fait par le parti de Stéphane Kipré. A savoir, investir le pays profond et prendre la pleine mesure de ce qui constitue la réalité de la Côte d`Ivoire et non se plaire dans les bureaux climatisés d`Abidjan. Car, comme le disait le président Houphouët-Boigny : la politique c`est la saine appréciation de la réalité, bonne ou mauvaise.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)
Le président de l`Union des nouvelles générations, Stéphane Kipré, à la tête d`une forte délégation du parti, a sillonné la région des Lacs du 10 au 16 août dernier. Pendant environ 6 jours, il a parcouru les villages de Zambakro, Angossé, Zougounou, Gourouminankro, Tomboukro, Subiakro, Mahounou-Akoué et Duokro. Il s`agissait, pour le leader des nouvelles générations, de sensibiliser les Chefs coutumiers, les responsables locaux de l`UNG, les militants et sympathisants de l`UNG et les populations de Yamoussoukro. Signe de la vitalité du parti dans cette partie de la Côte d`Ivoire. Mais, surtout de fidélité dans le village du premier président de la République de Côte d`Ivoire. Malgré les routes quelques fois défectueuses, les populations n`ont pas hésité à venir écouter le message d`espoir et de vérité du président Stéphane Kipré. De sorte que de simples escales se sont transformées en rassemblement comme ce fut le cas dans les villages de Tenikro et de Duokro.
L`image forte de cette tournée a été incontestablement la sortie, le 14 août dernier, du chef de village de Subiakro, village situé à environ 8 km de Yamoussoukro. Nanan Kouassi Elisé, par ailleurs chef central des Akoué de Yamoussoukro et ancien député PDCI pendant 10 ans, n`a pas manqué d`exprimer sa sympathie envers l`Union des nouvelles générations. Le chef de village de Subiakro a cloué au pilori l`attitude des autres partis politiques ivoiriens parce que malgré leur présence, les populations de Subiakro vivent dans la misère depuis belle lurette. Il a, par la même occasion, dénoncé certaines personnes qui ne veulent même pas qu`on cite l`UNG comme un parti politique. Il dit ne pas comprendre que des partis politiques dits «grands-pères» n`arrivent pas à faire ce que le «petit parti UNG» réalise sur le terrain. «L`UNG visite les villages et hameaux les plus reculés pour se rendre compte des difficultés des populations et après, il fait parler son cœur. La distribution de kits scolaires, la fête des mères, la distribution du matériel agricole, l`abonnement CIE, C`est cela la politique. On ne fait pas la politique pour exhiber sa richesse et jeter son venin sur des personnes», a expliqué dans un tonnerre d`applaudissement, Nanan Kouamé Elisé. En le disant, l`ancien député PDCI fait remarquer qu`en deux années de présence sur l`échiquier politique ivoirien, l`UNG est en train de se créer une place de choix dans le cœur des Ivoiriens. «J`ai tenu à être présent moi-même pour dire la vérité. Cela fait belle lurette que je n`assiste plus aux meetings des partis politiques dans mon village. A Subiakro, la porte est ouverte à tout le monde, mais nous ne voulons plus qu`on vienne sur notre terre pour insulter quelqu`un. Car, Subiakro n`est pas un champ de bataille», a-t-il ajouté. L`ancien député PDCI, avec l`expérience qu`il a accumulée ne dit rien au hasard. C`est certainement après analyse de l`échiquier politique ivoirien et certainement déçu des autres formations politiques (elles ne font que des discours et des promesses sans lendemains) qu`il invite les populations et les autres partis politiques à suivre l`exemple de l`UNG. Parce que, selon lui, plusieurs faits militent en la faveur du parti de Stéphane Kipré.
Premièrement, souligne l`orateur, l`UNG n`organise pas un meeting dans une localité sans en informer les autorités locales, brandissant la lettre à lui adressée par les instances du parti, contrairement à ceux dits grands qui débarquent dans les villages par «effraction». Deuxièmement, ajoute le chef, l`UNG ne donne jamais dans les injures au cours des meetings afin de créer le désordre, des malentendus ou encore exacerber les tensions. Troisièmement, Nanan s`est dit étonné de la politique du parti de Stéphane Kipré qui diffère de ceux qui ont écouté et côtoyé la politique de Feu Félix Houphouët-Boigny. Dans le village de Mahounou-Akoué, l`UNG a contribué à la construction du logement de l`infirmier à hauteur de 500.000 F CFA. Un geste qu`il a coutume de faire dans plusieurs localités du pays, comme dirait l`autre.
Autre image forte de cette tournée, c`est que le président de l`UNG en a profité pour positionner le délégué départemental de l`UNG, M. Yao Bernard comme un cheval sûr pour son parti: «C`est vous les parents qui nous avez appris que les pieds ne vont pas là où le cœur n`est pas. Cela veut dire que celui qui vient vous voir comme je le fais, vous porte dans son cœur et connaît vos souffrances. Je suis donc là pour partager vos conditions de vie, parce que je suis votre fils, votre frère, mais aussi parce qu`avec l`UNG, nous avons une vision du développement que nous voulons partager avec vous. Cette vision dit que le développement est un combat que nous devons mener ensemble, vous et moi», a-t-il indiqué aux populations.
Cette énième tournée de l`UNG à l`intérieur du pays a également confirmé le choix fait par le parti de Stéphane Kipré. A savoir, investir le pays profond et prendre la pleine mesure de ce qui constitue la réalité de la Côte d`Ivoire et non se plaire dans les bureaux climatisés d`Abidjan. Car, comme le disait le président Houphouët-Boigny : la politique c`est la saine appréciation de la réalité, bonne ou mauvaise.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)