L’immeuble la Pyramide, sis au Plateau, est en état de dégradation avancé. Toute chose qui invite à l’évacuation de ses occupants. Le compte à rebours a commencé.
L’immeuble la Pyramide située au cœur de la commune du Plateau constitue un danger réel pour ses occupants vu son état de dégradation très avancé. Les personnes qui vivent ou travaillent dans cette bâtisse ont reçu un ultimatum de trois mois à compter du 30 juin 2009 pour l’évacuer. Aujourd’hui, 21 août, il ne leur reste qu’un mois et dix jours pour plier bagages. Par l’arrêté interministériel n°085/MEMEF-DGI/MCU-SOGEPIEU du 17 janvier 2005, l’immeuble a été déclaré sinistré. Le 28 janvier, en effet, la commission nationale de sécurité a effectué une visite dans l’immeuble et a abouti à la conclusion qu’il « n’est plus conforme aux dispositions du décret n°74-322 du 11 juillet 1974, portant règlement de sécurité dans les immeubles de grande hauteur et leur protection contre les risques d’incendie et de panique ». Elle a recommandé sa fermeture immédiate.
Le général Kili Fiacre, Directeur général de l`Office national de la protection civile(Onpc), a abondé dans le même sens: « On a visité La Pyramide et nous attirons l`attention de l`autorité qui doit prendre la décision. Nous avons écrit noir sur blanc que cet immeuble ne doit pas être ouvert au public. Il y a de réels dangers pour les usagers. Ce n`est pas nous qui prenons la décision mais nous attirons l`attention des pouvoirs publics».
L’appel a été entendu. Ainsi donc, la société de gestion du patrimoine immobilier qui a élu domicile en l’étude de Me Ahoussou, huissier de justice, a demandé aux occupants de la Pyramide de libérer les locaux au plus tard le 30 juin 2009. C’est alors que les occupants de l’immeuble, rassemblés au sein d’un collectif ont écrit le 23 juin à la Sogepie dans lequel ils lui demandaient un délai de trois mois pour partir de façon progressive. Une requête à laquelle Gogui Théophile, Directeur général de la Sogepie, a accédé en prenant le soin de dégager sa responsabilité en cas de sinistre qui surviendrait au cours de la période de sursis. Dès lors, le compte à rebours a commencé. A ce jour, quelques occupants ont déjà plié bagages. C’est l’exemple du Dépôt légal qui a trouvé refuge dans les bureaux annexes de la présidence de la République. Le Centre national de documentation juridique (Cndj) vient d`être délocalisé à Cocody les II-Plateaux à proximité du restaurant Planète Bmw. Les autres trainent le pas, certainement le temps de trouver un logis, ce qui n’est pas facile au Plateau. Une structure importante comme l’Ecole française des attachés de presse (Efap) doit se trouver un autre site avant la prochaine rentrée. Elle est à la Pyramide depuis 19 ans, en accord avec la Sogepie. Les nombreux squatters de l’immeuble seront certainement les derniers à partir. On les retrouve au dixième et onzième étage. Ils ne se bousculent pas, selon nos sources. Au rez-de-chaussée, les commerçants sont bien en place en attendant… le dernier jour..
Traoré M. Ahmed
L’immeuble la Pyramide située au cœur de la commune du Plateau constitue un danger réel pour ses occupants vu son état de dégradation très avancé. Les personnes qui vivent ou travaillent dans cette bâtisse ont reçu un ultimatum de trois mois à compter du 30 juin 2009 pour l’évacuer. Aujourd’hui, 21 août, il ne leur reste qu’un mois et dix jours pour plier bagages. Par l’arrêté interministériel n°085/MEMEF-DGI/MCU-SOGEPIEU du 17 janvier 2005, l’immeuble a été déclaré sinistré. Le 28 janvier, en effet, la commission nationale de sécurité a effectué une visite dans l’immeuble et a abouti à la conclusion qu’il « n’est plus conforme aux dispositions du décret n°74-322 du 11 juillet 1974, portant règlement de sécurité dans les immeubles de grande hauteur et leur protection contre les risques d’incendie et de panique ». Elle a recommandé sa fermeture immédiate.
Le général Kili Fiacre, Directeur général de l`Office national de la protection civile(Onpc), a abondé dans le même sens: « On a visité La Pyramide et nous attirons l`attention de l`autorité qui doit prendre la décision. Nous avons écrit noir sur blanc que cet immeuble ne doit pas être ouvert au public. Il y a de réels dangers pour les usagers. Ce n`est pas nous qui prenons la décision mais nous attirons l`attention des pouvoirs publics».
L’appel a été entendu. Ainsi donc, la société de gestion du patrimoine immobilier qui a élu domicile en l’étude de Me Ahoussou, huissier de justice, a demandé aux occupants de la Pyramide de libérer les locaux au plus tard le 30 juin 2009. C’est alors que les occupants de l’immeuble, rassemblés au sein d’un collectif ont écrit le 23 juin à la Sogepie dans lequel ils lui demandaient un délai de trois mois pour partir de façon progressive. Une requête à laquelle Gogui Théophile, Directeur général de la Sogepie, a accédé en prenant le soin de dégager sa responsabilité en cas de sinistre qui surviendrait au cours de la période de sursis. Dès lors, le compte à rebours a commencé. A ce jour, quelques occupants ont déjà plié bagages. C’est l’exemple du Dépôt légal qui a trouvé refuge dans les bureaux annexes de la présidence de la République. Le Centre national de documentation juridique (Cndj) vient d`être délocalisé à Cocody les II-Plateaux à proximité du restaurant Planète Bmw. Les autres trainent le pas, certainement le temps de trouver un logis, ce qui n’est pas facile au Plateau. Une structure importante comme l’Ecole française des attachés de presse (Efap) doit se trouver un autre site avant la prochaine rentrée. Elle est à la Pyramide depuis 19 ans, en accord avec la Sogepie. Les nombreux squatters de l’immeuble seront certainement les derniers à partir. On les retrouve au dixième et onzième étage. Ils ne se bousculent pas, selon nos sources. Au rez-de-chaussée, les commerçants sont bien en place en attendant… le dernier jour..
Traoré M. Ahmed
