Gbagbo n`a pas été un disciple d`Houphouët-Boigny. Et pourtant, c`est lui qui, par ses réalisations, fait revivre la mémoire du vieux.
“Regardez Gbagbo. Et comparons le à ceux qui étaient là. Je vois Yamoussoukro, la ville natale de Houphouët-Boigny réhabilitée. Pourtant, elle était abandonnée". Dans les rangs de l`opposition qui utilise aujourd`hui Houphouët-Boigny comme un fonds de commerce, on dira que Ouattara Gnonzié, le secrétaire du Rpp se livre à un discours laudateur. Nous sommes en politique, et en pleine période électorale. Ce n`est donc pas le moment de faire la passe à l`adversaire. Sinon, au sein du Pdci, on sait que de tous les Présidents qui ont succédé à Houphouët-Boigny, il n`y a que Gbagbo, son adversaire qui perpétue mieux sa mémoire. La réalité est tellement têtue que le confrère. Le Nouveau Réveil, dans son édition du samedi dernier, a été obligé de descendre maladroitement dans l`arène. Pour voler au secours de Bédié rattrapé par son parricide. "Construction de l`hôpital Moscatti de Yamoussoukro. Houphouët-Boigny a gardé 12 milliards avant sa mort. Comment Bédié a récupéré et remis l`argent au Vatican. Gbagbo tente de "voler" le projet d`Houphouët-Boigny. Il ne construit rien, il ne finance rien". A donc titré le confrère. Que dire ? Pas grand-chose. Sinon, c`est être totalement aux abois, à la peine. Dans une telle situation, il serait mieux de garder le silence. Car la question qui revient est de savoir, pourquoi Bédié n`a pas pu réaliser le projet du père ? Et va placer l`argent sous d`autres cieux ? La réalité est qu`aujourd`hui, Gbagbo déroute. Dans l`opposition, il a critiqué la politique du "Vieux". Mais une fois au pouvoir, c`est lui qui entretient mieux sa mémoire. C`est aussi ça être homme d`Etat. Grâce à lui, Yamoussoukro, qui n`était que capitale politique sur papier, joue véritablement son rôle. La ville a été érigée en District. Et depuis qu`il est au pouvoir, pas une semaine, ou Yamoussoukro n`a accueilli un évènement national. La ville vit et a retrouvé son prestige grâce à lui. Il a dépoussiéré tous les projets que Houphouët-Boigny n`a pu réaliser. Le palais présidentiel est en construction. Tout comme le parlement. Les travaux de construction de l`hôpital Moscatti débutent bientôt. En fait, l`homme a de grandes ambitions pour la ville natale d`Houphouët. Mieux, Gbagbo ne s`est pas arrêté là. A Abidjan, il est en train de construire le mémorial d`Houphouët-Boigny au Plateau. Un gigantesque bâtiment dans lequel se retrouvera l`histoire de tous ceux qui ont dirigé la Côte d`Ivoire. A Jacqueville, il a posé la première pierre pour la construction du pont qui désenclave la région. Un vieux projet de plusieurs décennies, mais qui n`a jamais vu le jour pour des intérêts obscurs. Il a fallu Gbagbo pour que ce pont devienne une réalité. Et ce n`est pas tout. Il a fallu aussi Gbagbo pour que Marie-Thérèse, la veuve du vieux revienne en Côte d`Ivoire. Il est constamment à ses côtés. Et même plus, elle a retrouvé pleinement ses droits de ex-Première dame.
La déhouphouétisation selon Bédié
Marie Thérèse Houphouët-Boigny est constamment à l`honneur dans les manifestations officielles qu`organise l`Etat. Pourtant, après la mort du vieux, Bédié lui avait presque enlevé l`envie de vivre en Côte d`Ivoire. Il avait pour des raisons qui lui sont propres, et que les Ivoiriens cherchent encore à savoir, décidé de l`écraser. N`Zuéba l`avait simplement ravalée au rang d`une simple citoyenne. Au point qu`à l`aéroport, on lui refusait même le salon d`honneur. N`Zuéba commençait ainsi la " déhouphouétisation " de la Côte d`Ivoire. Enivré par la folie du pouvoir, il avait presque sans le dire officiellement, exigé que les photos portraits de Houphouët-Boigny soient décrochés de l`administration. Pour être remplacés par ses portraits. Mais le plus surprenant reste à venir. Avec Bédié, Yamoussoukro était tombée dans l`oubli. On ne parlait plus de ville natale du vieux. Plus rien ne se tenait là-bas. On ne parlait que de Daoukro. Si Houphouët-Boigny a fait de son village, la capitale politique, pourquoi lui, ne le ferait-il pas aussi pendant qu`il est au pouvoir. A coup sûr, si N`Zuéba avait eu un long règne, Daoukro serait devenu un Abuja. Car la ville avait commencé à être transformée exagérément aux frais de l`Etat. Il y a construit un gigantesque complexe hôtelier de 4 étoiles. Malheureusement, l`Hôtel de la paix, est aujourd`hui une impressionnante bâtisse qui fonctionne à moins de 30% de ses capacités. N`ayant plus rien à Daoukro. Toutes les opérations immobilières qu`il a initiées là-bas sont aujourd`hui, des projets en ruine. A l`entrée de la ville, le spectacle révoltant de bâtiments en ruine accueille le visiteur. L`homme se débat aujourd`hui, pour revenir au pouvoir. Et achever les grands travaux qu`il a entrepris dans sa région. Que Guéi ne lui a pas permis d`achever. Malgré qu`il ait dirigé la Côte d`Ivoire en temps de paix, l`homme n`a pas été capable de dépoussiérer le moindre projet conçu par Houphouët-Boigny. En fait, selon son brûlot, il a préféré garder l`argent à l`étranger au lieu de construire. Pourquoi ? Cela participait aussi de sa politique de déhouphouétisation. Aujourd`hui, en pleine période électorale, il brandit l`houphouétisme comme un projet de société, comme une effigie de campagne. Mais il est clair que la Côte d`Ivoire retient une seule chose de lui. Les années Bédié ont été une parenthèse honteuse pour la Côte d`Ivoire. Car dans la vie d`une Nation, l`histoire ne retient que les bâtisseurs.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
“Regardez Gbagbo. Et comparons le à ceux qui étaient là. Je vois Yamoussoukro, la ville natale de Houphouët-Boigny réhabilitée. Pourtant, elle était abandonnée". Dans les rangs de l`opposition qui utilise aujourd`hui Houphouët-Boigny comme un fonds de commerce, on dira que Ouattara Gnonzié, le secrétaire du Rpp se livre à un discours laudateur. Nous sommes en politique, et en pleine période électorale. Ce n`est donc pas le moment de faire la passe à l`adversaire. Sinon, au sein du Pdci, on sait que de tous les Présidents qui ont succédé à Houphouët-Boigny, il n`y a que Gbagbo, son adversaire qui perpétue mieux sa mémoire. La réalité est tellement têtue que le confrère. Le Nouveau Réveil, dans son édition du samedi dernier, a été obligé de descendre maladroitement dans l`arène. Pour voler au secours de Bédié rattrapé par son parricide. "Construction de l`hôpital Moscatti de Yamoussoukro. Houphouët-Boigny a gardé 12 milliards avant sa mort. Comment Bédié a récupéré et remis l`argent au Vatican. Gbagbo tente de "voler" le projet d`Houphouët-Boigny. Il ne construit rien, il ne finance rien". A donc titré le confrère. Que dire ? Pas grand-chose. Sinon, c`est être totalement aux abois, à la peine. Dans une telle situation, il serait mieux de garder le silence. Car la question qui revient est de savoir, pourquoi Bédié n`a pas pu réaliser le projet du père ? Et va placer l`argent sous d`autres cieux ? La réalité est qu`aujourd`hui, Gbagbo déroute. Dans l`opposition, il a critiqué la politique du "Vieux". Mais une fois au pouvoir, c`est lui qui entretient mieux sa mémoire. C`est aussi ça être homme d`Etat. Grâce à lui, Yamoussoukro, qui n`était que capitale politique sur papier, joue véritablement son rôle. La ville a été érigée en District. Et depuis qu`il est au pouvoir, pas une semaine, ou Yamoussoukro n`a accueilli un évènement national. La ville vit et a retrouvé son prestige grâce à lui. Il a dépoussiéré tous les projets que Houphouët-Boigny n`a pu réaliser. Le palais présidentiel est en construction. Tout comme le parlement. Les travaux de construction de l`hôpital Moscatti débutent bientôt. En fait, l`homme a de grandes ambitions pour la ville natale d`Houphouët. Mieux, Gbagbo ne s`est pas arrêté là. A Abidjan, il est en train de construire le mémorial d`Houphouët-Boigny au Plateau. Un gigantesque bâtiment dans lequel se retrouvera l`histoire de tous ceux qui ont dirigé la Côte d`Ivoire. A Jacqueville, il a posé la première pierre pour la construction du pont qui désenclave la région. Un vieux projet de plusieurs décennies, mais qui n`a jamais vu le jour pour des intérêts obscurs. Il a fallu Gbagbo pour que ce pont devienne une réalité. Et ce n`est pas tout. Il a fallu aussi Gbagbo pour que Marie-Thérèse, la veuve du vieux revienne en Côte d`Ivoire. Il est constamment à ses côtés. Et même plus, elle a retrouvé pleinement ses droits de ex-Première dame.
La déhouphouétisation selon Bédié
Marie Thérèse Houphouët-Boigny est constamment à l`honneur dans les manifestations officielles qu`organise l`Etat. Pourtant, après la mort du vieux, Bédié lui avait presque enlevé l`envie de vivre en Côte d`Ivoire. Il avait pour des raisons qui lui sont propres, et que les Ivoiriens cherchent encore à savoir, décidé de l`écraser. N`Zuéba l`avait simplement ravalée au rang d`une simple citoyenne. Au point qu`à l`aéroport, on lui refusait même le salon d`honneur. N`Zuéba commençait ainsi la " déhouphouétisation " de la Côte d`Ivoire. Enivré par la folie du pouvoir, il avait presque sans le dire officiellement, exigé que les photos portraits de Houphouët-Boigny soient décrochés de l`administration. Pour être remplacés par ses portraits. Mais le plus surprenant reste à venir. Avec Bédié, Yamoussoukro était tombée dans l`oubli. On ne parlait plus de ville natale du vieux. Plus rien ne se tenait là-bas. On ne parlait que de Daoukro. Si Houphouët-Boigny a fait de son village, la capitale politique, pourquoi lui, ne le ferait-il pas aussi pendant qu`il est au pouvoir. A coup sûr, si N`Zuéba avait eu un long règne, Daoukro serait devenu un Abuja. Car la ville avait commencé à être transformée exagérément aux frais de l`Etat. Il y a construit un gigantesque complexe hôtelier de 4 étoiles. Malheureusement, l`Hôtel de la paix, est aujourd`hui une impressionnante bâtisse qui fonctionne à moins de 30% de ses capacités. N`ayant plus rien à Daoukro. Toutes les opérations immobilières qu`il a initiées là-bas sont aujourd`hui, des projets en ruine. A l`entrée de la ville, le spectacle révoltant de bâtiments en ruine accueille le visiteur. L`homme se débat aujourd`hui, pour revenir au pouvoir. Et achever les grands travaux qu`il a entrepris dans sa région. Que Guéi ne lui a pas permis d`achever. Malgré qu`il ait dirigé la Côte d`Ivoire en temps de paix, l`homme n`a pas été capable de dépoussiérer le moindre projet conçu par Houphouët-Boigny. En fait, selon son brûlot, il a préféré garder l`argent à l`étranger au lieu de construire. Pourquoi ? Cela participait aussi de sa politique de déhouphouétisation. Aujourd`hui, en pleine période électorale, il brandit l`houphouétisme comme un projet de société, comme une effigie de campagne. Mais il est clair que la Côte d`Ivoire retient une seule chose de lui. Les années Bédié ont été une parenthèse honteuse pour la Côte d`Ivoire. Car dans la vie d`une Nation, l`histoire ne retient que les bâtisseurs.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr