Alors qu`on croyait le bras de fer entre le gouvernement et les fondateurs d`établissements privés fini, voilà que les choses se compliquent davantage dans ce qui est convenu d`appeler "la crise du Bts 2009". C`est à un véritable dialogue de sourds que nous assistons. Après que la Fesci eut décidé de manifester pour l`obtention d`une date pour les épreuves du Bts tertiaire, le ministère de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, par courrier signé de Doulaye Coulibaly, Directeur des examens et concours au niveau de l`enseignement supérieur et professionnels donnait la date du 31 août pour le début des épreuves. Cette annonce, comme une bouffée d`oxygène, mettait fin à la longue attente des candidats au Bts. Obtenu au forceps, la date retenue a fait suite aux négociations suscitées par la Fesci sous l`égide de la primature entre le ministère de l`Enseignement supérieur, le ministère de l`Economie et des finances, la Fesci, la primature et les fondateurs. Si l`on s`en tient à la dernière sortie des fondateurs, ces discussions ont été un échec. Le ministère de l`Enseignement supérieur, le ministère de l`Economie et des finances, la Fesci, la primature et les fondateurs, après deux jours d`échanges, n`ont pu s`accorder sur une date définitive. Le ministère de l`Enseignement supérieur après les discussions, est venu entériner la date du 31 août par un communiqué officiel. Le lendemain, les fondateurs remettaient tout en cause. Les choses deviennent de plus en plus compliquées et l`on ne sait désormais qui écouter. Les fondateurs qui réclamaient 7 milliards d`arriérés de frais d`écolage à eux dus par l`Etat semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu`au bout. Et les candidats jusque-là ne savent à quel saint se vouer. Aujourd`hui, c`est à un véritable dialogue de sourds que nous assistons entre le ministère et les fondateurs. Les uns annoncent le 31 août, les autres disent niet, rien de concret n`a été décidé.
Jean Prisca
Jean Prisca
