Le PIT est rentré dans la cour des grands. Il vient d’installer officiellement sa fédération dans la région des Lacs, où le PDCI , le RDR et le FPI, bataillent fort pour obtenir le plus grand nombre de militants et d’électeurs. Pour Francis Vanga Wodié, aucune région n’est le bastion d’un seul parti. Pour preuve, son parti le PIT, avec 10 sections, vient de porter à 19, ses fédérations sur l’étendue du territoire national, contre deux en 2004. L’investiture s’est déroulée ce week-end, à la place publique de la gare routière, sous le regard vigilant des chefs traditionnels, gardiens des temples ancestraux, et d’une forte délégation des cadres et responsables de ce parti. M. N’Da Lazare, a été élu, comme président de la fédération et il s’est vu confié par Kouablan François, secrétaire général du parti, la lourde charge de porter le président Wodié au pouvoir au soir du 29 novembre prochain. Pour le secrétaire général Kouablan, le PIT tisse sa toile sur le territoire national en général, mais particulièrement dans la région des Lacs. Où, les départements de Toumodi et Tiébissou, avaient depuis longtemps, installé leurs fédérations. A ses yeux, il n’était pas normal que la capitale politique, Yamoussoukro, ne soit pas aux couleurs du PIT. Rappelant les missions de la structure mise en place, il a insisté entre autres, sur le développement et l’implantation du parti dans toutes les contrées du département, avant de recommander que la fédération conduise les destinées du parti jusqu’à offrir 86% de voix au président Wodié.
Dans son message, Francis Wodié, a averti les militants et les chefs traditionnels présents, qu’il n’est plus question de voter ceux qui sont actuellement au pouvoir. Selon lui, ceux-ci ont déjà montré leur limite. A ceux qui sont à l’origine de la crise ivoirienne, le président du PIT a dit qu’ils vont bientôt s’expliquer devant la haute cour de justice quand le temps arrivera. Mais pour l’heure, il faut que la paix revienne d’abord. Cette paix dit-il, doit venir du PIT et Francis Wodié.
Jacquelin Mintoh
Dans son message, Francis Wodié, a averti les militants et les chefs traditionnels présents, qu’il n’est plus question de voter ceux qui sont actuellement au pouvoir. Selon lui, ceux-ci ont déjà montré leur limite. A ceux qui sont à l’origine de la crise ivoirienne, le président du PIT a dit qu’ils vont bientôt s’expliquer devant la haute cour de justice quand le temps arrivera. Mais pour l’heure, il faut que la paix revienne d’abord. Cette paix dit-il, doit venir du PIT et Francis Wodié.
Jacquelin Mintoh
