Le festival de danses, d`instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan s`est tenu du 20 au 22 août dernier, à Bondoukou.
Annoncée depuis belle lurette, la 2e édition du festival du Zanzan s`est déroulée à la place de l`indépendance de Bondoukou. Durant trois jours, la ville de Bondoukou était en effervescence populaire. Pour ne pas se faire conter cet évènement régional, des petits hameaux du département de Nassian à Kounfao en passant par Bouna, Bondoukou et Tanda ont pris d`assaut la place de l`indépendance durant tout le long de ce festival. Le Zanzan a une richesse culturelle inexploitée. La seule occasion qui s`offre à la population pour la vendre est le festival du Zanzan. C`est donc près de quatre cent festivaliers qui ont pris part à ce rendez- vous. Au cours de cette 2e édition, il a été question de promouvoir les danses et les instruments de musique. Susciter chez les jeunes, un engouement pour les valeurs liées aux danses. Et faire connaître le potentiel traditionnel de la région du Zanzan dans le domaine de la danse, identifier et conserver la mémoire culturelle régionale. Il a été donné à la population d`assister à des danses comme le Bentô qui est pour les nobles, le Sacrabori d`Abemba est une danse mystique à laquelle on fait appel pour chasser le mauvais sort, elle s’exécute avec le feu, le Djôro de Tiehini, le Naya de Sandégué, Obidem Blé assuéfry, la Djémélé de Kounfao et autres ont amusé toute la population. Pour Koffi Kossonou Paul Marie, commissaire général du festival, il faut donner droit à l`exception culturelle d`une part. Et d`autre part, œuvrer pour la diversité et le dialogue des cultures. C`est pourquoi, il se réjouit de l`avènement du programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel. Sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel national : “Le cas du Zanzan en matière de sauvegarde de la langue Nafana`”. C`est le thème qui a été retenu cette année. Prenant la parole, le ministre de la culture et de la francophonie, Augustin Kouadio Komoé a précisé que le festival du Zanzan est un creuset. ``Au nombre des chantiers initiés pour l`année 2009, j`ai voulu mettre un accent particulier sur la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel national, pour être en convergence avec la conception que j`ai de la culture et qui est du reste, largement partagée, à savoir que la culture est le socle du développement``, a-t-il fait savoir. Avant de poursuivre. ``Je ne suis pas ici pour régler les querelles de chefferies. Du 17 au 19 août, avant la tenue de ce festival, j`ai confié à des experts, un séminaire sur la langue Nafana qui est en voie de disparition et dont je suis le parrain de l`association des jeunes. Je confie la prochaine édition de ce festival à deux structures, dont le Sousoupapa et Côte d`Ivoire Culture. Cela ne veut pas dire que le gouvernement ne viendra pas en aide à ces structures. Tous ceux qui auront à cœur de sauvegarder la Culture de chaque région bénéficieront du soutien du gouvernement``, a-t-il indiqué. Le président de la république, Laurent Gbagbo parrain de ce festival a tenu à inviter tous les ivoiriens à s`approprier cette quête essentielle de restauration des danses traditionnelles tant dans leur appréhension festive, que philosophique. Par ailleurs, il a salué les organisateurs en les encourageant à pérenniser la riche tradition du Zanzan, une des composantes essentielles du patrimoine culturel ivoirien. Pour clore ce festival, le ministre a offert cinq tonnes de sucre à toute la communauté musulmane de Bondoukou et la somme de deux millions aux chefs traditionnels. Parmi les troupes de danses, cinq ont été récompensées. Ils ont reçu chacun, respectivement la somme de 100000 Fcfa et un trophée. Les autres groupes ayant aussi pris part à ce grand festival ont reçu chacun, la somme de 50000 Fcfa et un trophée.
Maty Gbané
Annoncée depuis belle lurette, la 2e édition du festival du Zanzan s`est déroulée à la place de l`indépendance de Bondoukou. Durant trois jours, la ville de Bondoukou était en effervescence populaire. Pour ne pas se faire conter cet évènement régional, des petits hameaux du département de Nassian à Kounfao en passant par Bouna, Bondoukou et Tanda ont pris d`assaut la place de l`indépendance durant tout le long de ce festival. Le Zanzan a une richesse culturelle inexploitée. La seule occasion qui s`offre à la population pour la vendre est le festival du Zanzan. C`est donc près de quatre cent festivaliers qui ont pris part à ce rendez- vous. Au cours de cette 2e édition, il a été question de promouvoir les danses et les instruments de musique. Susciter chez les jeunes, un engouement pour les valeurs liées aux danses. Et faire connaître le potentiel traditionnel de la région du Zanzan dans le domaine de la danse, identifier et conserver la mémoire culturelle régionale. Il a été donné à la population d`assister à des danses comme le Bentô qui est pour les nobles, le Sacrabori d`Abemba est une danse mystique à laquelle on fait appel pour chasser le mauvais sort, elle s’exécute avec le feu, le Djôro de Tiehini, le Naya de Sandégué, Obidem Blé assuéfry, la Djémélé de Kounfao et autres ont amusé toute la population. Pour Koffi Kossonou Paul Marie, commissaire général du festival, il faut donner droit à l`exception culturelle d`une part. Et d`autre part, œuvrer pour la diversité et le dialogue des cultures. C`est pourquoi, il se réjouit de l`avènement du programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel. Sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel national : “Le cas du Zanzan en matière de sauvegarde de la langue Nafana`”. C`est le thème qui a été retenu cette année. Prenant la parole, le ministre de la culture et de la francophonie, Augustin Kouadio Komoé a précisé que le festival du Zanzan est un creuset. ``Au nombre des chantiers initiés pour l`année 2009, j`ai voulu mettre un accent particulier sur la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel national, pour être en convergence avec la conception que j`ai de la culture et qui est du reste, largement partagée, à savoir que la culture est le socle du développement``, a-t-il fait savoir. Avant de poursuivre. ``Je ne suis pas ici pour régler les querelles de chefferies. Du 17 au 19 août, avant la tenue de ce festival, j`ai confié à des experts, un séminaire sur la langue Nafana qui est en voie de disparition et dont je suis le parrain de l`association des jeunes. Je confie la prochaine édition de ce festival à deux structures, dont le Sousoupapa et Côte d`Ivoire Culture. Cela ne veut pas dire que le gouvernement ne viendra pas en aide à ces structures. Tous ceux qui auront à cœur de sauvegarder la Culture de chaque région bénéficieront du soutien du gouvernement``, a-t-il indiqué. Le président de la république, Laurent Gbagbo parrain de ce festival a tenu à inviter tous les ivoiriens à s`approprier cette quête essentielle de restauration des danses traditionnelles tant dans leur appréhension festive, que philosophique. Par ailleurs, il a salué les organisateurs en les encourageant à pérenniser la riche tradition du Zanzan, une des composantes essentielles du patrimoine culturel ivoirien. Pour clore ce festival, le ministre a offert cinq tonnes de sucre à toute la communauté musulmane de Bondoukou et la somme de deux millions aux chefs traditionnels. Parmi les troupes de danses, cinq ont été récompensées. Ils ont reçu chacun, respectivement la somme de 100000 Fcfa et un trophée. Les autres groupes ayant aussi pris part à ce grand festival ont reçu chacun, la somme de 50000 Fcfa et un trophée.
Maty Gbané
