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Politique Publié le mercredi 26 août 2009 | Notre Voie

Construction de routes et ponts à Abidjan et Bouaké - Gbagbo lance les grands travaux

Le président Laurent Gbagbo a procédé, hier, au lancement officiel des travaux de voiries et d’ouvrages d’art à Abidjan et Bouaké. Les usagers de la route du District d’Abidjan, mais également de Bouaké, devront attendre encore quelque 24 semaines pour totalement oublier leur stress. Le président Laurent Gbagbo a lancé officiellement, hier mardi 25 août, au carrefour du zoo, dans la commune de Cocody, les travaux de voiries et d’ouvrages d’art de ces deux grandes villes de Côte d’Ivoire. La 3ème étape d’un important programme concocté par le gouvernement ivoirien et financé par un don de la Banque mondiale de 50 milliards de FCFA. L’objectif visé étant d’une part, d’accroître l’accès des populations aux infrastructures et services urbains. Et d’autre part, d’améliorer leur qualité notamment dans les villes d’Abidjan et de Bouaké. Pour le Président Laurent Gbagbo, ce don de 50 milliards de FCFA, qui a déjà permis de ramasser des déchets solides du District d’Abidjan et de donner de l’eau potable aux populations les plus démunies de la capitale économique ivoirienne, à Yopougon, est le résultat de l’engagement pris pour sortir définitivement de la crise. “Je voudrais vous répéter que nous avons ces résultats avec la Banque mondiale parce que nous sommes engagés dans la sortie de crise. Qui, je le dis, comporte trois volets. Premièrement, l’accord politique de Ouagadougou qui ouvre aujourd’hui toutes les voies. Deuxièmement, la mise à jour de la Côte d’Ivoire avec les institutions financières internationales, la Banque mondiale, le FMI, la BAD y compris les négociations au Club de Paris et au Club de Londres, et troisièmement, les élections”, a rappelé le président de la République. Il alors saisi l’occasion pour expliquer qu’il n’a pas toujours été compris lorsqu’il a engagé la mise à jour de son pays avec les institutions financières internationales. “Beaucoup de nos concitoyens, et non des moindres, nous ont dit : on n’a pas de ressources, pourquoi vous prenez notre argent et vous le donnez à la Banque mondiale, vous le donnez à la BAD ? A ceux-là, j’ai dit ce que je vais vous répéter : quand tu dois, il faut payer”. Il a indiqué que depuis 1970, la Côte d’Ivoire a accumulé des dettes. Et qu’à un moment donné, il lui fallait faire face à leurs échéances. Parce que, soutiendra-t-il, personne n’a l’a obligée à aller prendre des crédits. A ses détracteurs, le chef de l’Etat ivoirien a répondu qu’il fallait simplement montrer aux institutions financières internationales la bonne volonté de se mettre à jour. “Vous savez, ce n’est pas nous qui avons pris ces crédits. Mais ces crédits se sont accumulés”, a-t-il précisé. Avant d’indiquer que ce sont les gouvernements successifs qui ont pris des crédits. Et qu’il n’a jamais dit que ces dettes cumulées n’étaient pas justifiées et qu’elles n’étaient pas non plus bien utilisées. “Parce que j’ai lu des articles qui laissaient croire que j’accusais des gens. Je n’accuse personne. Je décris la réalité. Je dis : on doit et quand tu dois, tu dois payer. Si tu dois et que tu ne veux pas payer, tu va avoir plus de problèmes”, a renchéri Laurent Gbagbo. Il a toutefois reconnu que tout cet effort pour être en règle vis-à-vis des institutions financières internationales, a souvent été douloureux. Mais c’est le résultat qui compte en définitive. La reprise de la coopération avec ces institutions financières qui va permettre à l’Etat de Côte d’Ivoire d’électrifier ses villages, de refaire ses routes, etc. Parlant justement des routes ivoiriennes, le président ivoirien a affirmé qu’elles n’en sont même plus. Parce que profondément dégradées aujourd’hui. “Nous allons faire l’effort de les refaire. Abidjan a grandi de façon sauvage, de façon incontrôlée. Il y a des quartiers que les gouvernants ne connaissent pas. Mais ces quartiers, même s’ils n’ont pas d’agrément pour être construits, ce sont des hommes qui y sont. Il faut y amener l’eau et les routes”, a-t-il promis. Avant de lancer les travaux de voiries et d’ouvrages d’art d’Abidjan. Travaux qui devront simultanément se réaliser dans la ville de Bouaké et dans le district d’Abidjan. Et qui portent sur la réhabilitation à Abidjan des voies supportant le transport en commun linéaire de 13 km pour un coût de 1,4 milliard de FCFA hors taxe. Et à Bouaké portant sur 3,6 km de route pour un coût de 1,2 milliard. La construction de nouvelles voies linéaires à Abidjan de 4,2 km pour une valeur hors taxe de 2,5 milliards de FCFA. La construction d’ouvrage d’art à savoir un échangeur au carrefour de la Rivéra 2 dans la commune de Cocody, d’un pont de 120 m entre la 7ème et la 9ème tranche et d’une passerelle entre Williamsville et Adjamé Bracodi. Le coût total est de 8 milliards de FCFA.

Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
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