L`élection présidentielle a pointé le nez. Les états-majors des partis politiques sont à la manœuvre pour séduire l`électorat ivoirien. L`heure des bilans a ainsi sonné. Et le Front populaire ivoirien est à la recherche du sien.“Le temps passé ne se rattrape jamais”, comme ce vieux africain remontant le temps d`une vie terrestre et regrettant amèrement ses actes, le Fpi est certainement en train de déplorer les 9 années passées au sommet de l`appareil étatique en Côte d`Ivoire. En effet, le poids des massacres, des vols, des assassinats, des détournements et d`une gestion opaque de l`Etat pèse sur le régime. Au point qu`il cherche aujourd`hui les poux sur les têtes rasées à la quête d`un bilan. Comme aime à le dire Laurent Gbagbo " le temps, l`autre nom de Dieu " joue fortement contre les refondateurs qui ont jeté leur dévolu sur les achats de consciences, l`intoxication qui ne font plus recette en Côte d`Ivoire. En tout cas, le Front populaire ivoirien est à l`épreuve de sa gestion calamiteuse et risque fort de laisser ses plumes dans la course à la magistrature suprême.
Gbagbo renie sa formation Politique
Il est le chef des refondateurs. Cependant, Laurent Gbagbo ne veut plus coller son image au Front populaire ivoirien. Le candidat putatif ne voulant pas de toute évidence être comptable du bilan catastrophique des refondateurs cherche, selon des sources, l`oiseau rare en dehors du Fpî pour lui confier sa campagne électorale. D`aucuns diront que le chef de l`Etat a honte du bilan de sa formation politique. En effet, au terme d`un séminaire du Fpi tenu récemment à Mama, village natal du chef de l`Etat Laurent Gbagbo, le locataire provisoire du palais présidentiel n`a pas hésité à tancé les cadres de son parti politique. " Votre nom est gâté partout ", a-t-il constaté. Raison pour laquelle, il évite de s`associer aux refondateurs pour conduire sa campagne. Mais pourquoi, selon Laurent Gbagbo, le nom du Fpi est " gâté partout ? Il faudra regarder dans le rétroviseur pour se rendre compte de l`impact de la gestion du Fpi sur la société ivoirienne.
L`école en lambeaux
L`avènement des enseignants au pouvoir a suscité beaucoup d`espoir dans les milieux estudiantins et scolaires. Mais très vite, la désillusion s`est installée. En effet, l`école ivoirienne n`a jamais été aussi éprouvée que sous le régime des " profs ". Violences exercées sur les enseignants, grèves intempestives d`élèves et des enseignants, revendications pour la revalorisation de conditions sociales, l`école ivoirienne a connu des misères sous le règne de la refondation et a pris un coup sérieux. Pendant les 9 années de gestion de la refondation, la formation de l`élite de demain a connu bien de revers. Méconnaissable et complètement ruinée, l`école ivoirienne, ne pouvait que donner de piètres résultats. Et cette année 2009 a été la plus catastrophique. 20% de réussite au BAC, 23% au BEPC et l`organisation du BTS piétine avec l`exigence des fondateurs de grandes écoles privées de l`épuration de la dette de l`Etat. Des preuves éloquentes de la descente aux enfers du lieu de l`acquisition du savoir et de la connaissance. La gratuité de l`école n`a été que de la poudre aux yeux.
Comme l`école…
Durant les 9 années de gestion du Fpi, alors que le régime avait promis une politique sanitaire des plus améliorée, sur le terrain, c`est plutôt la misère et la souffrance qui ont été données de constater. Un tour dans les CHU et Centres hospitaliers suffit pour être saisi de l`état défectueux du système de santé de la Côte d`Ivoire. Les infrastructures dépassées, le manque de personnels qualifiés et la cupidité minent le système. Et les CHU et hôpitaux sont devenus des mouroirs, où la guérison s`obtient par miracle. L`assurance maladie universelle, (AMU) brandit à grandes pompes pour des soins de qualité aux ivoiriens n`a été en réalité qu`une vue de l`esprit. Pour couronner le tout, des déchets toxiques ont été déversés pour mettre à rude contribution la santé des ivoiriens. Et l`habitat ? En effet, se loger aujourd`hui à Abidjan et dans toute la Côte d`Ivoire relève d`un miracle. Le coût des loyers grimpant à une allure vertigineuse, dans un contexte dépourvu de règles, nombreux sont les ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les quartiers précaires construits sur de sites à risques. Et chaque saison pluvieuse emporte des vies humaines après les glissements de terrains. Par ailleurs, cette année 2009 n`a pas échappé à la tradition tragique. Plus d`une vingtaine de personnes ont été tuées. Et le ballet de secours a encore été de la partie. Mais aucun plan d`urbanisme efficient n`est envisagé pour permettre au peuple de se loger de façon normale. Les droits fondamentaux, à savoir l`éducation, la santé et l`habitat sont tombés en ruine, la refondation prouve son incompétence à tenir les rênes de la Côte d`Ivoire. Et la dictature est née.
Les morts et le sang
9 années de sang. En tout cas sous la refondation, les ivoiriens ont vu rouge. Le sang a coulé à flot face à une misère sans précédent, le peuple a cru bon d`avoir recours aux grèves pour revendiquer un meilleur sort, comme l`a par ailleurs enseigné le chef de l`Etat lorsqu`il était à l`opposition. Cependant, le régime Fpi n`a pas donné l`occasion aux ivoiriens d`exercer leur droit de grève. Tous les mouvements sociaux ont été matés souvent dans le sang. Les tensions sociales n`ont pas manqué et le sang était aussi au rendez-vous. En plus des tensions sociales, ce sont celles politiques qui ont fait le plus grand nombre de morts. Mars 2004, alors que le peuple revendique l`application strict des accords de Linas Marcoussis pour sortir de la crise, 120 d`entre eux sont massacrés par les balles assassines d`une armée partisane. Sous l`ère de la refondation, les morts enregistrés du fait des escadrons de la mort à Abidjan, les enlèvements et les massacres, ont dépassé tous les autres régimes. Avec tout ce qui précède, il est plus qu`évident de dire que le Front populaire ivoirien, à l`heure du bilan, présente un tableau sombre. Et son chef naturel, Laurent Gbagbo, refuse d`assumer ce bilan. Pour s`accrocher à l`achat des consciences. Ainsi des centaines de millions sont-ils convoyés dans les régions pour être distribués.
Lacina Ouattara
Gbagbo renie sa formation Politique
Il est le chef des refondateurs. Cependant, Laurent Gbagbo ne veut plus coller son image au Front populaire ivoirien. Le candidat putatif ne voulant pas de toute évidence être comptable du bilan catastrophique des refondateurs cherche, selon des sources, l`oiseau rare en dehors du Fpî pour lui confier sa campagne électorale. D`aucuns diront que le chef de l`Etat a honte du bilan de sa formation politique. En effet, au terme d`un séminaire du Fpi tenu récemment à Mama, village natal du chef de l`Etat Laurent Gbagbo, le locataire provisoire du palais présidentiel n`a pas hésité à tancé les cadres de son parti politique. " Votre nom est gâté partout ", a-t-il constaté. Raison pour laquelle, il évite de s`associer aux refondateurs pour conduire sa campagne. Mais pourquoi, selon Laurent Gbagbo, le nom du Fpi est " gâté partout ? Il faudra regarder dans le rétroviseur pour se rendre compte de l`impact de la gestion du Fpi sur la société ivoirienne.
L`école en lambeaux
L`avènement des enseignants au pouvoir a suscité beaucoup d`espoir dans les milieux estudiantins et scolaires. Mais très vite, la désillusion s`est installée. En effet, l`école ivoirienne n`a jamais été aussi éprouvée que sous le régime des " profs ". Violences exercées sur les enseignants, grèves intempestives d`élèves et des enseignants, revendications pour la revalorisation de conditions sociales, l`école ivoirienne a connu des misères sous le règne de la refondation et a pris un coup sérieux. Pendant les 9 années de gestion de la refondation, la formation de l`élite de demain a connu bien de revers. Méconnaissable et complètement ruinée, l`école ivoirienne, ne pouvait que donner de piètres résultats. Et cette année 2009 a été la plus catastrophique. 20% de réussite au BAC, 23% au BEPC et l`organisation du BTS piétine avec l`exigence des fondateurs de grandes écoles privées de l`épuration de la dette de l`Etat. Des preuves éloquentes de la descente aux enfers du lieu de l`acquisition du savoir et de la connaissance. La gratuité de l`école n`a été que de la poudre aux yeux.
Comme l`école…
Durant les 9 années de gestion du Fpi, alors que le régime avait promis une politique sanitaire des plus améliorée, sur le terrain, c`est plutôt la misère et la souffrance qui ont été données de constater. Un tour dans les CHU et Centres hospitaliers suffit pour être saisi de l`état défectueux du système de santé de la Côte d`Ivoire. Les infrastructures dépassées, le manque de personnels qualifiés et la cupidité minent le système. Et les CHU et hôpitaux sont devenus des mouroirs, où la guérison s`obtient par miracle. L`assurance maladie universelle, (AMU) brandit à grandes pompes pour des soins de qualité aux ivoiriens n`a été en réalité qu`une vue de l`esprit. Pour couronner le tout, des déchets toxiques ont été déversés pour mettre à rude contribution la santé des ivoiriens. Et l`habitat ? En effet, se loger aujourd`hui à Abidjan et dans toute la Côte d`Ivoire relève d`un miracle. Le coût des loyers grimpant à une allure vertigineuse, dans un contexte dépourvu de règles, nombreux sont les ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les quartiers précaires construits sur de sites à risques. Et chaque saison pluvieuse emporte des vies humaines après les glissements de terrains. Par ailleurs, cette année 2009 n`a pas échappé à la tradition tragique. Plus d`une vingtaine de personnes ont été tuées. Et le ballet de secours a encore été de la partie. Mais aucun plan d`urbanisme efficient n`est envisagé pour permettre au peuple de se loger de façon normale. Les droits fondamentaux, à savoir l`éducation, la santé et l`habitat sont tombés en ruine, la refondation prouve son incompétence à tenir les rênes de la Côte d`Ivoire. Et la dictature est née.
Les morts et le sang
9 années de sang. En tout cas sous la refondation, les ivoiriens ont vu rouge. Le sang a coulé à flot face à une misère sans précédent, le peuple a cru bon d`avoir recours aux grèves pour revendiquer un meilleur sort, comme l`a par ailleurs enseigné le chef de l`Etat lorsqu`il était à l`opposition. Cependant, le régime Fpi n`a pas donné l`occasion aux ivoiriens d`exercer leur droit de grève. Tous les mouvements sociaux ont été matés souvent dans le sang. Les tensions sociales n`ont pas manqué et le sang était aussi au rendez-vous. En plus des tensions sociales, ce sont celles politiques qui ont fait le plus grand nombre de morts. Mars 2004, alors que le peuple revendique l`application strict des accords de Linas Marcoussis pour sortir de la crise, 120 d`entre eux sont massacrés par les balles assassines d`une armée partisane. Sous l`ère de la refondation, les morts enregistrés du fait des escadrons de la mort à Abidjan, les enlèvements et les massacres, ont dépassé tous les autres régimes. Avec tout ce qui précède, il est plus qu`évident de dire que le Front populaire ivoirien, à l`heure du bilan, présente un tableau sombre. Et son chef naturel, Laurent Gbagbo, refuse d`assumer ce bilan. Pour s`accrocher à l`achat des consciences. Ainsi des centaines de millions sont-ils convoyés dans les régions pour être distribués.
Lacina Ouattara
