Le général Soumaila Bakayoko, chef d’état major des Forces de défense et de sécurité des Forces Nouvelles, a exprimé sa volonté de voir ses hommes travailler dans la légalité républicaine. C’était hier en présence du ministre de la Défense, au cours de la cérémonie d’installation officielle des brigades mixtes de gendarmerie et de commissariats mixtes de police, organisée au boulevard du carnaval de Bouaké. Il s’agissait pour le chef d’état major des FN, du décret définissant le statut de ses hommes qui vont faire fonctionner les brigades mixtes de gendarmerie et de commissariats mixtes avec leurs frères des FDS pour la sécurisation du processus électoral. Quand il intervient à la suite du Chef du CCI, le colonel Kouakou Nicholas, le général Bakayoko ne se contente pas de rappeler au premier responsable du CCI qu’il faut que le centre de commandement apporte tous les soutiens nécessaires aux unités mixtes qui viennent d’être installées. Parce que, selon le premier responsable militaire des Forces Nouvelles, la brigade mixte de gendarmerie et de commissariat mixte de police qui vient de s’ouvrir, ont diverses missions. Pour le général Bakayoko, elles permettront dans un premier temps, le bon fonctionnement des tribunaux dont ils constituent un maillon essentiel dans la chaîne de la procédure judiciaire. Ensuite, il dira que ces unités participent également à la sécurisation des élections en complétant l’action des unités de l’ordre. De façon générale, pour le chef d’état-major des Forces Nouvelles, ces unités mixtes permettent d’améliorer sensiblement la sécurité et de renforcer la tranquillité des populations en participant à la sécurisation des biens et des personnes. C’est fort de tout cela que le chef d’état-major a soutenu, en présence du ministre de la défense, que tous les éléments des unités mixtes doivent être reconnus par la Côte d’Ivoire afin qu’ils exécutent pleinement la mission qui leur est confiée. «Nous réitérons notre appel pour la signature de tous les décrets relatifs aux questions militaires afin que tous les actes posés par les éléments mixtes des brigades de gendarmerie et de commissariats mixtes de police portent le sceau de la légalité», a-t-il précisé.
Maiga Idrissa (Correspondant)
Maiga Idrissa (Correspondant)