Le comité de pilotage riz Kr 2008 réfute les accusations des distributeurs (Cdi-ci et Si3d) dans le cadre des 7.157 tonnes, don du gouvernement japonais à la Côte d`Ivoire. Selon son vice-président, Brika Sarapahi, ces structures n`ont pas respecté les critères établis dans les différents appel d’offres. A cet effet, le comité a été obligé de prendre des dispositions conservatoires. «La Compagnie de distribution et d`importation-Cdi-ci et la Société de distribution de denrées diverses-Si3d ont souhaité qu`on modifie le système de règlement qui prévoyait 50% des paiements au comptant et 50% en 3 mensualités en raison d`un tiers par mois à compter de fin juillet avec cautionnement bancaire. Selon elles, les banques exigeaient 22% sur leur marge. Ce qui était impossible. Donc ils ont souhaité régler tout au comptant », a-t-il expliqué hier face à la presse. Selon lui, en dehors de la Sdtm (Société de distribution de toutes marchandises) qui a payé cash ses 4.000 tonnes de riz et la Si3d qui a libéré effectivement 122,5 millions Fcfa pour 500 tonnes, la Cdi-ci a été incapable de mobiliser l`argent pour récupérer ses quantités. «Dramane Coulibaly nous a émis un chèque certifié de 129.801.250 Fcfa qui n`est jamais passé pour mauvais endos, selon lui. Ce n`était pas un problème d`endossement puisqu`un chèque certifié est payable à vue. Et Le banquier s`engage à couvrir ce chèque quelle que soit la situation. D`ailleurs de tels actes sont immédiatement transmis à la commission de suspension. Nous avons montré notre bonne foi en lui demandant de faire un ordre de virement qui traîne depuis un mois. Jusqu`au jour d`aujourd`hui (mercredi) le chèque n`est pas passé », a soutenu M. Brika. Avant d`indiquer qu`ils doivent rendre compte aux officiels japonais qui sont à Abidjan pour la revue du don. «L`Etat avait des contraintes de recouvrement de ces fonds. Les 1.000 (500 tonnes respectivement à Cdi-ci et S3di) qui étaient encore en situation de flottement, ont été livrées à Sdtm qui a payé cash », a précisé Brika Sarapahi, rappelant qu`ils sont toujours ouverts à la discussion. Pour lui, si la Cdi-ci ne verse pas les sommes dues, les 500 autres tonnes qui devaient lui revenir, seront mises en vente. M. Brika s`est réjoui de la réaction des partenaires japonais. «Après un premier rapport satisfaisant, ils ont fait la promesse d`un don de 1.000 tonnes de riz à la Côte d`Ivoire qui sera disponible en septembre», a-t-il annoncé.
Cissé Cheick Ely
Cissé Cheick Ely