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Société Publié le jeudi 27 août 2009 | Nord-Sud

Les chiffres du phénomène

S’il est peu connu en Côte d’Ivoire, le sujet n’est pas nouveau dans le monde. Selon « L’encyclopédie sur la mort », le taux de suicide des enfants de 5 à 14 ans est très élevé en 2002 dans certains pays en transition comme la Bosnie-Herzégovine (2,6 sur 100. 000, 4,0 pour les garçons et 1,1 pour les filles), en Estonie (3,0, 4,7 pour les garçons et 1,2 pour les filles), au Kazakhstan (3,1, 4,7 garçons et 1,5 fille), en Russie (2,4, 3,8 garçons et 1,0 fille). D’autres pays affichent un taux élevé de suicides chez les enfants. Ainsi à Sainte-Lucie en 1988 (3,2) et à Suriname en 1992 (2,2), les filles (respectivement 6,5 et 4,3) sont plus nombreuses à se suicider que les garçons.

Au Sri Lanka en 1991, on compte 2,5 sur 100.000 dont 3 garçons et 2 filles. Au Canada, en 2000, le taux de suicide des 5 à 14 ans est relativement élevé, plus qu’en France, au Royaume Unis et aux États-Unis. Les statistiques provenant du bureau du coroner du Québec concernant les suicides des 12 ans et moins révèlent que, en 1990, 1991 et 1996, un seul jeune, de 12 ans, s’enlevait la vie. En 1992 et en 1993, trois jeunes de 12 ans se sont suicidés. En 1994, on compte quatre suicides de jeunes de 12 ans et un suicide d’un enfant de 11 ans. En 1995, on déplore deux suicides chez les 12 ans et deux chez les 11 ans. Les statistiques partielles de 1997 indiquent un suicide d’un enfant de 8 ans, un autre d’un enfant de 10 ans et six suicides chez les jeunes de 12 ans. Au total, entre 1990 et 1997, on a enregistré vingt-six suicides chez les jeunes Québécois de 12 ans et moins dont vingt ont été accomplis par des garçons.
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