Sur soixante-dix-sept (77) projets de recherche déposés au CAMES, seuls onze (11) ont été validés lors de la première session de l’année 2009. Le fort taux d’échec des dossiers de candidature des chercheurs de pays africains affiliés au Cames est inhérent au déficit d’assimilation véritable des procédures de rédaction desdits projets. Amener les chercheurs africains à cerner tous les contours des procédures de rédaction de leurs projets, est l’une des motivations du premier congrès des responsables de la recherche d’Afrique qui a démarré le lundi 24 août 2009 dans les locaux du centre Suisse sis à Adiopodoumé. A l’ouverture des assises, M. Thibault Alexis, représentant le ministre de l’Enseignent Supérieur et de la Recherche Scientifique, a exhorté les participants à sortir des résolutions pertinentes pour faire de la recherche un véritable moteur du développement en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. « Le financement et la valorisation de la recherche restent des défis à relever au niveau continental. Je souhaite que vous nous appuyiez dans le plaidoyer de mobiliser un fonds conséquent pour la recherche », a-t-il plaidé. Bien avant, M. Bassirou Banfo, directeur général du centre Suisse qui abrite ce séminaire a exhorté les participants à renforcer leurs capacités en matière de rédaction des projets de recherche et à s’ériger en acteurs de développement durable. Deux ateliers majeurs vont meubler ce séminaire. Ce sont la rédaction des projets de recherche et la constitution de dossiers au CAMES. Avec pour objectif, redynamiser l’association des chercheurs et enseignants chercheurs africains, rendre la base plus largement africaine, la doter de textes institutionnels adaptés et mettre en place les organes dirigeants. Ce séminaire qui a pris fin hier, a enregistré la présence de 10 pays sur les 13 du continent. A savoir la Guinée, le Togo, le Tchad, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali.
M.T.T
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