x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 28 août 2009 | Notre Voie

Crise à l`UDPCI - Blon Blaise et les responsables suspendus réagissent “Les décisions de Mabri sont nulles et de nul effet” -

Les membres de la direction de l'UDPCI suspendus dénoncent l'irrégularité du bureau politique. Siki Blon Blaise, Yao N'Guessan François, N'Da Eugène et Jean-Joël Baou Doué, respectivement superviseur pour les régions des Montagnes et du Bafing, vice-président, porte-parole et trésorier général de l'UDPCI ne se sentent pas concernés par la mesure de suspension prise à leur encontre le 25 août dernier. Dans une déclaration lue hier, par leur porte-parole N'Da Aka Eugène, ces hauts responsables de la direction de l'UDPCI ont remis en cause la régularité du bureau politique autour des sanctions. “Cette décision a été prise par un bureau politique illégal, transformé en conseil de discipline pour statuer sur le sort de hauts responsables du parti, alors que ni les statuts ni le règlement intérieur, ne prévoient une telle possibilité. Nous ne nous sentons pas concernés par les décisions venant d'un bureau politique non statutaire, donc manifestement illégal”, précise la déclaration. Pour récuser le bureau politique formé le 9 septembre dernier par le président Albert Mabri Toikeusse, Blon Blaise et ses camarades se sont appuyés sur les textes du parti. “En effet, l'article 39 des statuts stipule clairement que les membres du bureau politique sont élus par le congrès sur proposition du président du parti. Il est évident qu'entre deux congrès, le bureau politique ne peut être renouvelé”, expliquent-ils. Les responsables concernés se disent d'autant plus sidérés qu'ils n'ont pas été entendus par le président Mabri. Toute démarche qui aurait pour mérite de favoriser l'échange et faciliter le dialogue. Pour les signataires de la déclaration, l'attitude du président Mabri traduit éloquemment sa logique de reniement des dispositions pertinentes de la loi fondamentale de l'UDPCI. Dès lors, leur position ne pouvait souffrir d'aucune fioriture. Et ils l'ont exprimé en des termes très clairs : “Un bureau politique illégal actionné par un président illégitime et visiblement en déclin, ne peut suspendre des responsables élus par le congrès… Ces décisions sont donc nulles et de nul effet”. C'est donc tout logiquement que Siki Blon Blaise, Yao N'Guessan François, Baou Doué Jean-Joël et N'Da Aka Eugène ont indiqué qu'ils poursuivent leurs activités dans le parti en invitant les militants à ne pas accorder d'importance aux “décisions et autres mises en garde farfelues visant à semer le doute dans les esprits”. Mieux, les quatre responsables promettent de mettre de l'ordre dans le parti arc-en-ciel. “Nous nous réservons le droit de prendre les dispositions utiles en vue de mettre de l'ordre dans le parti et restaurer les valeurs chères au père fondateur, le président Robert Guéi au nombre desquelles figurent en bonne place le bon ton, la concertation et le respect de l'autre”. Junior Dekassan
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ