Le lendemain 10 août, nous constatons à travers la presse nationale que cette rencontre, après des débats houleux et harassants, a débouché sur le renouvellement du Bureau politique.
Ainsi, avons-nous constaté que plusieurs responsables dont SIKI BLON Blaise, YAO N'Guessan François, N'DA Eugène et Jean Joël BAOU DOUE ont été exclus de cette instance. Un nouveau Bureau politique est formé avec de nouveaux membres cooptés et cela en violation flagrante des textes fondateurs du parti.
En effet, l'article 39 des statuts stipule clairement que les membres du Bureau politique sont élus par le congrès sur proposition du Président du parti. Il est évident qu'entre deux congrès, le Bureau politique ne peut être renouvelé.
Les responsables abusivement écartés n'ont pas été entendus par le Président du parti dont ils étaient les collaborateurs proches, encore moins par une autre structure ad hoc dans une démarche visant à favoriser l'échange et à faciliter le dialogue.
Toujours dans sa logique de reniement des dispositions pertinentes de la "loi fondamentale" du parti, le Président de l'UDPCI a réuni les membres de son fameux Bureau politique le 25 août 2009 en session dite de discipline.
Nous apprendrons plus tard qu'à cette autre tribune inventée de toutes pièces pour les besoins de la cause, il a été décidé de nous suspendre de toute activité du parti jusqu'à nouvel ordre.
Cette décision a donc été prise par un Bureau Politique illégal transformé en Conseil de discipline pour statuer sur le sort de hauts responsables du parti, alors que ni les statuts, ni le règlement intérieur, ne prévoient une telle possibilité.
A la lumière de tout ce qui précède, nous soussignés; SIKI BLON Blaise, YAO N'Guessan François, N'DA Aka Eugène et Jean Joël BAOU DOUE, ne nous sentons pas concernés par les décisions venant d'un Bureau politique non statutaire, donc manifestement illégal.
Un Bureau politique illégal actionné par un Président illégitime et visiblement en déclin, ne peut suspendre des responsables élus par le congrès et dont certains sont membres fondateurs du parti.
Comme ce fut le cas des 19 autres personnalités dont Akoto YAO à l'époque et de huit (08) Députés dont le départ a réduit le Groupe Parlementaire à quatre (04) députés, obligeant l'UDPCI à emprunter quatre (04) au PDCI, pour pouvoir exister comme Groupe parlementaire.
Ces décisions donc sont nulles et de nul effet.
Nous nous réservons le droit de prendre les dispositions utiles en vue de mettre de l'ordre dans le parti et restaurer les valeurs chères au père fondateur, le Président ROBERT GUEI, au nom desquelles figurent en bonne place le bon ton, la concertation et le respect de l'autre.
Nous continuons nos activités et invitons les militants à ne pas se laisser distraire par des décisions et autres mises en garde farfelues visant à semer le doute dans les esprits.
Abidjan, le 27 août 2009
Ont signé:
SIKI BLON BLAISE
N'DA AKA EUGENE
YAO N'GUESSAN FRANCOIS
BAOU DOUE JEAN JOEL
Le titre est de la rédaction
Ainsi, avons-nous constaté que plusieurs responsables dont SIKI BLON Blaise, YAO N'Guessan François, N'DA Eugène et Jean Joël BAOU DOUE ont été exclus de cette instance. Un nouveau Bureau politique est formé avec de nouveaux membres cooptés et cela en violation flagrante des textes fondateurs du parti.
En effet, l'article 39 des statuts stipule clairement que les membres du Bureau politique sont élus par le congrès sur proposition du Président du parti. Il est évident qu'entre deux congrès, le Bureau politique ne peut être renouvelé.
Les responsables abusivement écartés n'ont pas été entendus par le Président du parti dont ils étaient les collaborateurs proches, encore moins par une autre structure ad hoc dans une démarche visant à favoriser l'échange et à faciliter le dialogue.
Toujours dans sa logique de reniement des dispositions pertinentes de la "loi fondamentale" du parti, le Président de l'UDPCI a réuni les membres de son fameux Bureau politique le 25 août 2009 en session dite de discipline.
Nous apprendrons plus tard qu'à cette autre tribune inventée de toutes pièces pour les besoins de la cause, il a été décidé de nous suspendre de toute activité du parti jusqu'à nouvel ordre.
Cette décision a donc été prise par un Bureau Politique illégal transformé en Conseil de discipline pour statuer sur le sort de hauts responsables du parti, alors que ni les statuts, ni le règlement intérieur, ne prévoient une telle possibilité.
A la lumière de tout ce qui précède, nous soussignés; SIKI BLON Blaise, YAO N'Guessan François, N'DA Aka Eugène et Jean Joël BAOU DOUE, ne nous sentons pas concernés par les décisions venant d'un Bureau politique non statutaire, donc manifestement illégal.
Un Bureau politique illégal actionné par un Président illégitime et visiblement en déclin, ne peut suspendre des responsables élus par le congrès et dont certains sont membres fondateurs du parti.
Comme ce fut le cas des 19 autres personnalités dont Akoto YAO à l'époque et de huit (08) Députés dont le départ a réduit le Groupe Parlementaire à quatre (04) députés, obligeant l'UDPCI à emprunter quatre (04) au PDCI, pour pouvoir exister comme Groupe parlementaire.
Ces décisions donc sont nulles et de nul effet.
Nous nous réservons le droit de prendre les dispositions utiles en vue de mettre de l'ordre dans le parti et restaurer les valeurs chères au père fondateur, le Président ROBERT GUEI, au nom desquelles figurent en bonne place le bon ton, la concertation et le respect de l'autre.
Nous continuons nos activités et invitons les militants à ne pas se laisser distraire par des décisions et autres mises en garde farfelues visant à semer le doute dans les esprits.
Abidjan, le 27 août 2009
Ont signé:
SIKI BLON BLAISE
N'DA AKA EUGENE
YAO N'GUESSAN FRANCOIS
BAOU DOUE JEAN JOEL
Le titre est de la rédaction