Mon cher SERI Gozé Bertin Dominique,
Le Professeur FREDERIC GUEDE GUINA a tiré sa révérence le lundi 04 Août 2009 (Que Dieu ait pitié de son âme). La mort en réalité ne frappe qu'avec le consentement divin. Daigne alors le Tout-Puissant qui a le secret de faire fleurir du combat de FREDERIC GUEDE GUINA le salut de son peuple et accorder à l'illustre disparu l'auréole des martyrs. Sans le parer des vertus politiques, intellectuelles et morales portées au superlatif absolu, le Pr. FREDERIC GUEDE GUINA devrait emporter avec lui ses presque 70 ans au profit de la jeunesse RDR fleurie d'idées salvatrices. Que non ! A entendre ces mots incendiaires qui sortent de l'enclos de votre bouche.
Abi ! Je vous adresse cette lettre en guise de réponse aux hérésies discursives que peut enfanter le cerveau en délire d'un militant de dernière heure propulsé sur la scène politique sans aucune préparation préalable. Je vais commencer par recenser un certain nombre de contrevérités qui ont émaillé l'interview à vous accordée par M. Paul Koffi parue dans Le Nouveau Réveil n°2298 du jeudi 20 août 2009 : vous n'êtes pas de la Municipalité comme vous tentez de le faire croire, vous n'êtes pas un Adjoint au Maire mais un simple Conseiller Municipal (liste indépendante conduite par le sage BLE Gbaï). Il est écoeurant qu'après presqu'une décennie de gestion, ''Municipalité'' rime chez vous avec ''Conseil Municipal''.
Abi ! Je vous le dirai avec la franchise d'un soleil de saison sèche qu'il y a chez vous un fond primitif très fort qui se confond avec ce que le Professeur ZADI Zaourou appelle " l'atavisme bété " sans verser dans l'ethnicisme. Si la parenté a cet avantage de nous faire agir pour un autre but que le profit, la réalité chez vous est prosaïque. Le mot " bété ", vous l'utilisez plus d'une demi dizaine de fois dans l'exercice de la divagation politique (pardon !), votre discours somnifère paru in "Le Nouveau Réveil". "Nous trois, d'ethnie bété qui siégeons…", " En dehors des trois Bété que nous sommes… " (SIC !)
Abi ! Détruisez en vous le cloison opaque du tribalisme qui vous empêche de voir et vivre le RDR dans sa marche triomphale. " Je suis d'ethnie bété mais, j'ai décidé de militer au RDR… " Holà !! Même la structuration syntaxique vous trahit si elle n'est pas révélatrice d'un militantisme de calcul, un militantisme à géométrie variable.
Parlez en public pour ne dire que des vérités neuves et utiles pour reprendre l'expression de Voltaire. Le RDR ne connaît pas le tribalisme, ce n'est pas un Parti de division, d'exclusion (Nous en avons tous souffert !) mais celui des additions gagnantes.
Abi ! Vous avez le courage de vos opinions ; je vous le concède : " J'étais l'homme de main du Maire ". Aberrante image métaphorique qui traduit bien la gestion artisanale, solitaire et opaque qui a prévalu pendant ces huit (8) années de règne cauchemardesque. Qui dit Conseil Municipal parle de gestion collégiale, de synergie d'intelligence et de compétence qui devraient permettre à la Cité de Daloa d'effectuer le pas additionnel vers le développement, le saut qualitatif. Oh que non!
Abi ! Je doute fortement que vous puissiez apprécier les mots dans leur polyvalence sémantique sinon je vous aurais demandé avec humilité de ne point chercher à ''bétéïser'' ou ''malinkeïser'' le débat politique à Daloa tant la situation socio-politique reste volatile depuis les dernières élections départementales.
Abi ! Que reprochez-vous à M. OUATTARA ZANA et non (ZANAN COULIBALY comme vous l'écriviez, preuve irréfutable de votre irrégularité aux réunions du Conseil Municipal). Structurellement ingénieur de son Etat, spécialiste de l'hydraulique villageoise sorti de la prestigieuse Ex. Ecole de l'ENSTP de Yamoussoukro et conjoncturellement élu 5ème Adjoint au Maire ; nommé Commissaire Politique par DJENI GEORGES KOBINA (Savez-vous qui sait celui-là !) et Directeur Local de Campagne du Dr ADO dans la Sous-préfecture de Bédiala, M. OUATTARA ZANA est un charismatique intellectuel qui a financé tout seul le loyer du Siège du Parti pendant de longues années. Un homme d'une droiture morale irréprochable, bâtisseur hors norme quand il dirigeait encore la Mairie Technique, des carrefours entiers de Daloa portent son nom.
Abi ! C'est juste quand vous dites que l'Adjoint au Maire M. OUATTARA ZANA était tombé en disgrâce sous le règne du Maire FREDERIC GUEDE GUINA. Ce serait encore plus juste si vous précisiez que :
-Monsieur KOUAME KOFFI NORBERT (2ème Adjoint au Maire, qui n'est pas originaire du Nord) était, lui aussi, tombé en disgrâce.
-Monsieur IDRISSA COULIBALY (3ème Adjoint au Maire) était, lui aussi, tombé en disgrâce.
-Mme BAYO né DIABY MARIAM (6ème Adjointe au Maire) était elle aussi, tombée en disgrâce.
Vous voyez ! Vous avez réussi à dépeupler toute la Municipalité par vos puissants réseaux de mensonges, d'intoxication et de dénigrement. Il n'y avait personne autour du Pr. FREDERIC GUEDE GUINA à la fin de sa vie. Voilà pourquoi le navire a tangué, bringuebalé et re-bringuebalé avant de prendre l'eau de toutes parts. Vous ! Vous n'avez jamais fait l'expérience éprouvante de l'alternance de l'espoir, de l'attente et de la frustration en politique.
Abi ! La discipline devrait être l'uniforme mental de tous les hommes et de toutes les femmes qui militent au RDR. Les militants sérieux le comprennent :
- Honneur et gloire à Monsieur GNIZHAKO ANTOINE (Directeur Départemental de Campagne Adjoint) d'ethnie bété. Il n'a pas attendu d'être nommé pour se mettre au travail. Merci pour tout ce formidable travail abattu en si peu de temps ! Pour ce sens de la contribution et de la distribution. Le Parti vous le revaudra à l'heure de la rétribution:
-Honneur et gloire à Monsieur LAGO Justin (Directeur Départemental de Campagne Adjoint) pour son militantisme avéré et son légendaire meeting organisé à ZOUKOUGBEU le samedi 1er août 2009. Vous êtes de la fibre des héros.
-Honneur et gloire à Madame TEHE venue au RDR avec 350 nouveaux militants Gnaboua et Gnadeboua. Même un aveugle pourrait distinguer votre marque à tâtons.
-Honneur et gloire à mon ami SERI Roger (Protocole du Maire pour son sens du travail bienfait, sa disponibilité et sa constante sollicitude.)
-Honneur et gloire aux frères SERI PAUL ZAHIRI et SERI CHARLES de GONATE qui, en permanence, font reculer les frontières du RDR.
Abi ! Voyez-vous ! L'étroitesse de vue, l'égoïsme et l'esprit de clan ont fini par faire de vous une dangereuse personnalité en qui sommeillent tous les fossiles du passé qui vous ont fait dire des énormités du genre " Tous les ressortissants bété se sont retrouvés pour dire qu'ils ne sont pas d'accord… "
Abi ! Plus jamais ça !
Abi ! Que reprochez-vous à M. DIABATE KRAMOKO et non (DIABATE KARAMOKO comme vous l'orthographiez), 1er Adjoint au Maire, Directeur Départemental de campagne du Dr ADO qui s'est engagé dans un vaste programme de réconciliation avec ''une Equipe N'ZASSA'' de campagne composée de jeunes dynamiques, d'intellectuels aux idées rentables, de femmes dévouées mais aussi d'intrigants et d'anarchistes comme vous.
Abi ! Et vous-même ! Qu'est-ce que vous vous reprochez ? Votre gestion hasardeuse de l'Hôtel Ambassadeur, jadis joyau architectural communal aux vastes pelouses vertes professionnellement tondues où paîtraient de jolis chevaux. Hé Abi ! Qu'avez-vous fait de ce bel héritage de feu BRA KANON (que Dieu ait pitié de son âme) ? Vous avez réussi à le réduire à l'état de relique, de vestige où même un touriste ivre n'oserait plus s'aventurer en plein midi, un nid où les reptiles et la pègre de Daloa se disputent les lieux. A voir le chaume, on reconnaît l'épi.
Les administrés attendent de vous bien d'autres choses. Seul le critère de compétence, de profil de l'emploi doit prévaloir et non l'extrait de naissance. L'ethnicisme défensif et décadent dans lequel vous vous êtes inscrit n'est pas de saison. Vous devenez à la limite gênant pour la paix entre autochtones et allogènes dans la cité de NAHOUNOU SEMIAN tant vos arguments sont ''frappants'' au propre comme au figuré.
A la question insidieuse de M. PAUL KOFFI de savoir " S'il y a des risques d'affrontement ", vous rétorquez avec un verdict sultanien " C'est inévitable ! " Vos jugements sont globaux et exagérément pessimistes. A moins qu'il ne s'agisse de l'un de vos calculs à courte vue, un raccourci politique fort indigeste pour attirer l'attention du Parti sur votre guerre de positionnement. Abi ! Vous avez vraiment le sens de l'occasion !
Abi ! L'avenir du RDR à Daloa est en germe comme le fruit d'un arbre, l'espoir verdoie avec l'équipe soudée de la Direction Départementale de campagne de DIABATE KRAMOKO. Quand soufflera le vent des urnes le dimanche 29 novembre 2009, rien ne pourra retenir notre nature militante et contenir notre tempérament de laboureurs de scrutins clairs et transparents. Et Abi ! Ne pas croire en la possibilité d'une paix durable entre autochtones et allogènes, reviendrait à douter du caractère divin de la nature humaine. La politique, comme nous l'enseignait HOUPHOUËT-BOIGNY, devrait offrir aux hommes les moyens de s'entendre au-delà de leur différence ethnique et religieuse, de s'organiser pour vivre unis, de se supporter mutuellement, de s'accepter sur la base de compromis honorable. Ne dit-on pas qu'un tapis n'est beau que de par la variété de ses couleurs ? La Côte d'Ivoire des 60 ethnies ! Quelle chance inouïe ! Sans rancune
M. OUATTARA BAKARY TIENFOLA,
Responsable Départemental chargé de la Formation et des questions
électorales du RDR-DALOA
Cel. : 03 43 51 77 / 01 43 80 68
Le Professeur FREDERIC GUEDE GUINA a tiré sa révérence le lundi 04 Août 2009 (Que Dieu ait pitié de son âme). La mort en réalité ne frappe qu'avec le consentement divin. Daigne alors le Tout-Puissant qui a le secret de faire fleurir du combat de FREDERIC GUEDE GUINA le salut de son peuple et accorder à l'illustre disparu l'auréole des martyrs. Sans le parer des vertus politiques, intellectuelles et morales portées au superlatif absolu, le Pr. FREDERIC GUEDE GUINA devrait emporter avec lui ses presque 70 ans au profit de la jeunesse RDR fleurie d'idées salvatrices. Que non ! A entendre ces mots incendiaires qui sortent de l'enclos de votre bouche.
Abi ! Je vous adresse cette lettre en guise de réponse aux hérésies discursives que peut enfanter le cerveau en délire d'un militant de dernière heure propulsé sur la scène politique sans aucune préparation préalable. Je vais commencer par recenser un certain nombre de contrevérités qui ont émaillé l'interview à vous accordée par M. Paul Koffi parue dans Le Nouveau Réveil n°2298 du jeudi 20 août 2009 : vous n'êtes pas de la Municipalité comme vous tentez de le faire croire, vous n'êtes pas un Adjoint au Maire mais un simple Conseiller Municipal (liste indépendante conduite par le sage BLE Gbaï). Il est écoeurant qu'après presqu'une décennie de gestion, ''Municipalité'' rime chez vous avec ''Conseil Municipal''.
Abi ! Je vous le dirai avec la franchise d'un soleil de saison sèche qu'il y a chez vous un fond primitif très fort qui se confond avec ce que le Professeur ZADI Zaourou appelle " l'atavisme bété " sans verser dans l'ethnicisme. Si la parenté a cet avantage de nous faire agir pour un autre but que le profit, la réalité chez vous est prosaïque. Le mot " bété ", vous l'utilisez plus d'une demi dizaine de fois dans l'exercice de la divagation politique (pardon !), votre discours somnifère paru in "Le Nouveau Réveil". "Nous trois, d'ethnie bété qui siégeons…", " En dehors des trois Bété que nous sommes… " (SIC !)
Abi ! Détruisez en vous le cloison opaque du tribalisme qui vous empêche de voir et vivre le RDR dans sa marche triomphale. " Je suis d'ethnie bété mais, j'ai décidé de militer au RDR… " Holà !! Même la structuration syntaxique vous trahit si elle n'est pas révélatrice d'un militantisme de calcul, un militantisme à géométrie variable.
Parlez en public pour ne dire que des vérités neuves et utiles pour reprendre l'expression de Voltaire. Le RDR ne connaît pas le tribalisme, ce n'est pas un Parti de division, d'exclusion (Nous en avons tous souffert !) mais celui des additions gagnantes.
Abi ! Vous avez le courage de vos opinions ; je vous le concède : " J'étais l'homme de main du Maire ". Aberrante image métaphorique qui traduit bien la gestion artisanale, solitaire et opaque qui a prévalu pendant ces huit (8) années de règne cauchemardesque. Qui dit Conseil Municipal parle de gestion collégiale, de synergie d'intelligence et de compétence qui devraient permettre à la Cité de Daloa d'effectuer le pas additionnel vers le développement, le saut qualitatif. Oh que non!
Abi ! Je doute fortement que vous puissiez apprécier les mots dans leur polyvalence sémantique sinon je vous aurais demandé avec humilité de ne point chercher à ''bétéïser'' ou ''malinkeïser'' le débat politique à Daloa tant la situation socio-politique reste volatile depuis les dernières élections départementales.
Abi ! Que reprochez-vous à M. OUATTARA ZANA et non (ZANAN COULIBALY comme vous l'écriviez, preuve irréfutable de votre irrégularité aux réunions du Conseil Municipal). Structurellement ingénieur de son Etat, spécialiste de l'hydraulique villageoise sorti de la prestigieuse Ex. Ecole de l'ENSTP de Yamoussoukro et conjoncturellement élu 5ème Adjoint au Maire ; nommé Commissaire Politique par DJENI GEORGES KOBINA (Savez-vous qui sait celui-là !) et Directeur Local de Campagne du Dr ADO dans la Sous-préfecture de Bédiala, M. OUATTARA ZANA est un charismatique intellectuel qui a financé tout seul le loyer du Siège du Parti pendant de longues années. Un homme d'une droiture morale irréprochable, bâtisseur hors norme quand il dirigeait encore la Mairie Technique, des carrefours entiers de Daloa portent son nom.
Abi ! C'est juste quand vous dites que l'Adjoint au Maire M. OUATTARA ZANA était tombé en disgrâce sous le règne du Maire FREDERIC GUEDE GUINA. Ce serait encore plus juste si vous précisiez que :
-Monsieur KOUAME KOFFI NORBERT (2ème Adjoint au Maire, qui n'est pas originaire du Nord) était, lui aussi, tombé en disgrâce.
-Monsieur IDRISSA COULIBALY (3ème Adjoint au Maire) était, lui aussi, tombé en disgrâce.
-Mme BAYO né DIABY MARIAM (6ème Adjointe au Maire) était elle aussi, tombée en disgrâce.
Vous voyez ! Vous avez réussi à dépeupler toute la Municipalité par vos puissants réseaux de mensonges, d'intoxication et de dénigrement. Il n'y avait personne autour du Pr. FREDERIC GUEDE GUINA à la fin de sa vie. Voilà pourquoi le navire a tangué, bringuebalé et re-bringuebalé avant de prendre l'eau de toutes parts. Vous ! Vous n'avez jamais fait l'expérience éprouvante de l'alternance de l'espoir, de l'attente et de la frustration en politique.
Abi ! La discipline devrait être l'uniforme mental de tous les hommes et de toutes les femmes qui militent au RDR. Les militants sérieux le comprennent :
- Honneur et gloire à Monsieur GNIZHAKO ANTOINE (Directeur Départemental de Campagne Adjoint) d'ethnie bété. Il n'a pas attendu d'être nommé pour se mettre au travail. Merci pour tout ce formidable travail abattu en si peu de temps ! Pour ce sens de la contribution et de la distribution. Le Parti vous le revaudra à l'heure de la rétribution:
-Honneur et gloire à Monsieur LAGO Justin (Directeur Départemental de Campagne Adjoint) pour son militantisme avéré et son légendaire meeting organisé à ZOUKOUGBEU le samedi 1er août 2009. Vous êtes de la fibre des héros.
-Honneur et gloire à Madame TEHE venue au RDR avec 350 nouveaux militants Gnaboua et Gnadeboua. Même un aveugle pourrait distinguer votre marque à tâtons.
-Honneur et gloire à mon ami SERI Roger (Protocole du Maire pour son sens du travail bienfait, sa disponibilité et sa constante sollicitude.)
-Honneur et gloire aux frères SERI PAUL ZAHIRI et SERI CHARLES de GONATE qui, en permanence, font reculer les frontières du RDR.
Abi ! Voyez-vous ! L'étroitesse de vue, l'égoïsme et l'esprit de clan ont fini par faire de vous une dangereuse personnalité en qui sommeillent tous les fossiles du passé qui vous ont fait dire des énormités du genre " Tous les ressortissants bété se sont retrouvés pour dire qu'ils ne sont pas d'accord… "
Abi ! Plus jamais ça !
Abi ! Que reprochez-vous à M. DIABATE KRAMOKO et non (DIABATE KARAMOKO comme vous l'orthographiez), 1er Adjoint au Maire, Directeur Départemental de campagne du Dr ADO qui s'est engagé dans un vaste programme de réconciliation avec ''une Equipe N'ZASSA'' de campagne composée de jeunes dynamiques, d'intellectuels aux idées rentables, de femmes dévouées mais aussi d'intrigants et d'anarchistes comme vous.
Abi ! Et vous-même ! Qu'est-ce que vous vous reprochez ? Votre gestion hasardeuse de l'Hôtel Ambassadeur, jadis joyau architectural communal aux vastes pelouses vertes professionnellement tondues où paîtraient de jolis chevaux. Hé Abi ! Qu'avez-vous fait de ce bel héritage de feu BRA KANON (que Dieu ait pitié de son âme) ? Vous avez réussi à le réduire à l'état de relique, de vestige où même un touriste ivre n'oserait plus s'aventurer en plein midi, un nid où les reptiles et la pègre de Daloa se disputent les lieux. A voir le chaume, on reconnaît l'épi.
Les administrés attendent de vous bien d'autres choses. Seul le critère de compétence, de profil de l'emploi doit prévaloir et non l'extrait de naissance. L'ethnicisme défensif et décadent dans lequel vous vous êtes inscrit n'est pas de saison. Vous devenez à la limite gênant pour la paix entre autochtones et allogènes dans la cité de NAHOUNOU SEMIAN tant vos arguments sont ''frappants'' au propre comme au figuré.
A la question insidieuse de M. PAUL KOFFI de savoir " S'il y a des risques d'affrontement ", vous rétorquez avec un verdict sultanien " C'est inévitable ! " Vos jugements sont globaux et exagérément pessimistes. A moins qu'il ne s'agisse de l'un de vos calculs à courte vue, un raccourci politique fort indigeste pour attirer l'attention du Parti sur votre guerre de positionnement. Abi ! Vous avez vraiment le sens de l'occasion !
Abi ! L'avenir du RDR à Daloa est en germe comme le fruit d'un arbre, l'espoir verdoie avec l'équipe soudée de la Direction Départementale de campagne de DIABATE KRAMOKO. Quand soufflera le vent des urnes le dimanche 29 novembre 2009, rien ne pourra retenir notre nature militante et contenir notre tempérament de laboureurs de scrutins clairs et transparents. Et Abi ! Ne pas croire en la possibilité d'une paix durable entre autochtones et allogènes, reviendrait à douter du caractère divin de la nature humaine. La politique, comme nous l'enseignait HOUPHOUËT-BOIGNY, devrait offrir aux hommes les moyens de s'entendre au-delà de leur différence ethnique et religieuse, de s'organiser pour vivre unis, de se supporter mutuellement, de s'accepter sur la base de compromis honorable. Ne dit-on pas qu'un tapis n'est beau que de par la variété de ses couleurs ? La Côte d'Ivoire des 60 ethnies ! Quelle chance inouïe ! Sans rancune
M. OUATTARA BAKARY TIENFOLA,
Responsable Départemental chargé de la Formation et des questions
électorales du RDR-DALOA
Cel. : 03 43 51 77 / 01 43 80 68
